Par une froide nuit de nuit d’hiver, les flocons de neige tombaient doucement dans l’air, en tourbillonnant, pour recouvrir la ville de leur frais manteau blanc. Aussi bien dans leurs voitures qu’à la maison, les gens écoutaient les bulletins d’informations diffusés régulièrement à la radio.
« Nous devons interrompre ce programme, » annonça le journaliste, « pour vous informer de l’apparition d’un objet non identifié très mystérieux volant - ou plutôt virevoltant - en direction de la banlieue parisienne. Les radars de l’armée de l’air avaient détecté cet OVNI et s’apprêtaient à le forcer à atterrir, lorsqu’il a soudainement disparu des écrans radars peu avant de pénétrer dans notre atmosphère. Les pilotes de l’armée de l’air n’ont pas la moindre idée de ce qu’a pu devenir l’OVNI. Tous les résidants d’Ile de France sont donc priés de rester chez eux et de ne pas s’aventurer au dehors. Restez avec nous pour de plus amples informations. »
Danny et Dinah se trouvaient seuls à la maison. Leurs parents étaient sortis dîner et leur baby-sitter n’était pas dans les parages, elle s’était probablement endormie dans son coin.
« Hé, Danny ! » s’exclama Dinah, alors qu’elle regardait par la grande fenêtre du salon la forêt recouverte de neige à proximité de leur maison. « Est-ce que tu as compris ce qu’ils ont annoncé à la radio ? »
« Ils parlaient d’une soucoupe volante ou de quelque chose comme ça, » répondit Danny, alors qu’il rejoignait sa sœur à la fenêtre. « C’est assez effrayant, si tu veux mon avis ! »
Puis soudainement quelque chose d’absolument impensable se produisit. C’était incroyable, inimaginable, tout simplement inconcevable ! Juste devant leur fenêtre, un gros nuage de fumée s’éleva au-dessus de la cime des plus grands arbres et atterrit à l’orée de la forêt.
Danny et Dinah s’asseyèrent abasourdis. Au départ, cela semblait n’être qu’une boule de neige géante, mais elle virevoltait sans cesse projetant de tous côtés des éclats de lumières colorés.
La chose finit par s’immobiliser. Les deux enfants la voyaient à présent clairement. Elle n’était pas ronde comme une soucoupe volante, mais carrée. Et l’une de ses faces arborait une large figure souriante. Ses lumières clignotaient. Danny et Dinah étaient tellement curieux qu’ils décidèrent de sortir voir la chose de plus prêt.
Ils coururent dans la neige jusqu’à n’être plus qu’à quelques pas. A cet instant, la chose se mit à parler.
« Salut, les enfants ! » dit-elle. « Mon nom est Tourny, la Toupie. Je virevolte, je plane et je tourne d’un endroit à l’autre pour raconter et jouer l’histoire de ‘Hanoucca aux enfants juifs du monde entier. Alors, si vous êtes d’accord, je suis prête à commencer le spectacle. »
Danny et Dinah étaient tellement enthousiasmés qu’ils s’écrièrent :
« Oui, nous voulons voir le spectacle ! »
« Je propose que vous retourniez au chaud dans le salon et que vous regardiez par la fenêtre. Je resterais ici pour vous jouer l’histoire de ‘Hanoucca, en utilisant mon super système laser et audio. »
Danny et Dinah retournèrent en courrant à l’intérieur la maison pour s’installer devant la fenêtre. Tourny donnait à la forêt tout entière l’allure d’un écran de cinéma géant.
Tout à coup, les collines de Judée d’Israël apparurent sous leurs yeux, telles qu’elles étaient il y a plus de deux mille ans. Un groupe de juifs se tenait sur le flanc d’une montagne submergeant la vallée. Dans cette vallée, Danny et Dinah pouvaient voir clairement un escadron de soldats.
« Qui sont-ils ? » demanda Dinah.
Tourny entendit sa question et lui répondit :
« Ce sont les soldats grecs, Dinah. Si vous regardez attentivement, vous apercevrez leur chef. Son nom est Antiochus Epiphane de la dynastie des Séleucides. »
« Antiochus comment ? » demanda Dinah.
« Quand l’empereur grec, Alexandre Le Grand mourut, son empire fut scindé en deux. Antiuchos reçut la contrée d’Israël et de Syrie. Il désirait que tout le monde soit comme les Grecs. Au début, les juifs ne voulaient pas changer leurs coutumes, alors il instaura des décrets cruels. Plus de Chabbat, plus de fêtes juives, plus d’étude de la Torah.
« Malheureusement, certains juifs finirent par abandonner. Ils changèrent leurs noms contre des noms grecs. Abraham devint Grégoire et Deborah devint Dorothée. Leurs vêtements avaient l’air de plus en plus grecs et de nombreux juifs abandonnèrent ainsi la foi de leurs pères. Les Grecs ne voyaient aucun inconvénient à ce que les juifs continuent à vivre, tant qu’ils cessaient d’être juifs. »
Puis, Danny et Dinah ouvrirent grand la bouche, en voyant le Temple apparaître sous leurs yeux. Il était magnifique. Ils pouvaient voir ses murailles. L’intérieur du Temple était d’une beauté époustouflante - tout de marbre et d’or. On pouvait voir la table sur laquelle reposaient les 12 pains et l’autel pour l’encens. Le plus beau de tout, était bien sûr la ménorah en or. Elle se dressait majestueusement avec ses sept godets d’huile, mais aucune mèche n’était allumée.
« Hé, Dinah, regarde ici ! » s’exclama Danny. « Les soldats grecs pénètrent dans le Temple. Oh regarde ce qu’ils font ! C’est un vrai désastre ! »
« Regarde, ils apportent avec eux un énorme morceau de bois. Qu’est-ce que c’est d’après toi ? » demanda Dinah.
« C’est une idole, » expliqua Tourny la Toupie. « Les Grecs voulaient montrer aux juifs que leurs croyances étaient dépassées et archaïques. Seule la culture et la religion grecque était autorisée. »
Puis, la scène s’évanouit pour laisser place aux collines de Modi’in, une ville juive située au nord de Jérusalem. C’était la ville où habitait Matityahou ben Yo’hanan. En effet, il se tenait là, avec ses cinq fils : Yo’hanan, Chimon, Yéhouda, Eliézer et Yonatan. Ils observaient un groupe de soldats qui venait d’arriver en ville.
Les soldats d’Antiochus s’étaient déplacés de ville en ville, à travers tout le pays d’Israël pour briser l’esprit des juifs. L’objectif des Grecs était clair : que les juifs abandonnent leur foi. Au centre de Modi’in, ils érigèrent une idole et commencèrent à construire un autel pour les sacrifices. Ils saisirent un cochon et appelèrent les juifs pour qu’ils participent à la célébration. Malheureusement, certains répondirent à l’appel et s’approchèrent.
Puis, les soldats remarquèrent que Matityahou ben Yo’hanan, étant le plus âgé de tous, était clairement le dirigeant de la communauté.
« Hé vous, le vieux rabbin, » s’écria un soldat. « Venez un peu ici. Nous voulons que vous soyez le premier dans la file. Comme ça tout le monde verra qu’ils peuvent vous suivre. »
« Vous, non-juifs, pouvez faire tout ce que vos rois vous ordonnent, » dit Matityahou fermement d’une voix forte. « Mais nous qui sommes juifs, devons écouter D.ieu, notre Roi, qui ne permet pas de telles abominations. Nous ne transgresserons pas les lois que notre Roi a établies pour nous. »
Ceci énerva les Grecs. La tension était palpable. Les autres juifs tremblaient de peur. L’un d’eux ne pouvant plus tenir, pensa qu’il était préférable de céder à la colère des Grecs. Il s’avança et accepta d’être le premier à faire ce que les soldats ordonneraient.
Quand Matityahou vit cela, il se précipita pour l’empêcher de coopérer avec les Grecs. Tout le monde se mit alors à courir et à crier. Un soldat grec fut tué. Matityahou se dressa et cria de toutes ses forces : « Que tous ceux qui souhaitent rester juifs et lutter contre les Grecs se joignent à moi ! »
La plupart de ceux qui se trouvaient alors présents suivirent Matityahou et ses fils et coururent se réfugier dans les montagnes. Cachés dans des grottes, ils continuèrent à vivre comme des juifs et à se préparer pour un combat imminent. Des juifs du pays tout entier vinrent les rejoindre dans les montagnes.
« Danny, » demanda Dinah. « Comment les juifs vont-ils pouvoir vaincre les Grecs ? Les Grecs ont l’air bien plus forts que les juifs. Les juifs n’ont aucune chance de gagner. »
« Tu as raison Dinah, » répondit Danny. « Regarde un peu tout cet équipement qu’ont les Grecs. »
Danny et Dinah regardèrent les Grecs se préparer pour le combat. Tous les soldats étaient revêtus d’une armure. Ils étaient munis de lances, d’arcs et d’épées. Ils portaient des heaumes et des boucliers. En plus, ils étaient montés sur des éléphants et des chevaux et avaient la réputation d’être les meilleurs soldats du monde.
Qu’en était-il des juifs ?
La scène se changea. Danny et Dinah voyaient maintenant les juifs se préparer à leur tour. Les hommes portaient un talith (châles de prières) et des tefillins (phylactères). Ils n’avaient pas du tout l’air de guerriers. Premièrement, ils étaient très peu nombreux, comparés à la puissante armée grecque. Deuxièmement, ils n’étaient pas aussi bien entraînés que les Grecs.
Matityahou donna à chacun de ses fils une autre tâche à accomplir pour préparer la bataille. Yéhouda (Judah) fut nommé chef de l’armée juive. Sur son bouclier, il grava en hébreu le mot makabi - dont les initiales signifient : Mi Kamo’ha Baélim Hachem, « Qui est comme Toi parmi les puissants, Ô D.ieu ».
Les juifs étaient différents des Grecs parce qu’ils avaient confiance en D.ieu. Au cours d’un jeûne de trois jours, décrété par Yéhouda, les juifs prièrent et étudièrent la Torah. C’est ainsi qu’ils se préparèrent au combat. Ensuite, ils se sentaient prêts.
D.ieu était de leur côté. La guerre commença. Les juifs remportaient une bataille après l’autre. Ils vainquirent les puissants soldats grecs, ce qui était en soi un miracle. Ceux qui étaient faibles et peu nombreux remportèrent la victoire sur ceux qui étaient forts et innombrables. Les soldats qui réussirent à survivre, finirent par quitter la Terre d’Israël.
Danny et Dinah regardaient Yéhouda et ses hommes avancer en direction de Jérusalem. Ils parvinrent au Temple qu’ils trouvèrent vide et dans le plus grand chaos. Tout ce qui y était saint, avait été profané. Ils commencèrent à le nettoyer et à le remettre en ordre.
L’une des taches les plus importantes était de réinstaller la ménorah et d’allumer ses lumières.
« Yéhouda, » appela l’un des juifs. « Toutes ces fioles d’huile ont été ouvertes et vidées par les Grecs. Nous n’avons plus d’huile pour allumer la ménorah. »
Ils parcoururent les pièces du Temple ravagé à la recherche de la moindre fiole d’huile, mais sans succès.
« Dinah, est-ce que tu vois ce que je vois ? » dit Danny. « Regarde par ici, dans ce coin. Une fiole d’huile ! Cet homme est passé juste à côté sans la voir. Hé, monsieur ! » s’écria Danny, « Retournez-vous, elle est juste là derrière !! »
« Il ne peut pas t’entendre Danny, » dit Dinah.
Mais juste à cet instant, l’homme se retourna et ses yeux se posèrent sur la fiole.
« En voici une qui est encore intacte ! » appela-t-il en soulevant la fiole délicatement. « Elle porte même le sceau du grand prêtre, ce qui est la preuve qu’elle n’a pas été ouverte par les Grecs. Mais elle contient seulement de l’huile pour un jour. Cela ne sera pas suffisant. »
L’huile de la ménorah était obtenue en pressant des olives. Comme il fallait huit jours pour récolter de nouvelles olives, les presser et obtenir l’huile la plus pure, cette petite fiole ne pouvait suffire à maintenir la ménorah allumer si longtemps.
« C’est inutile, » dit un autre, « au bout d’un jour la ménorah s’éteindra à nouveau. »
« C’est tout ce que nous avons pour l’instant, » dit Yéhouda, « alors utilisons-la et peut-être, oui peut-être, que D.ieu nous viendra en aide à nouveau. »
Et il eut raison. Un miracle se produisit et l’huile dura huit jours. La ménorah resta allumée tout ce temps. Au bout des huit jours, ils avaient suffisamment d’huile pure prête à utilisation.
Le 25 Kislev, la bataille contre les Grecs s’acheva.
En lettres hébraïques, vingt cinq s’écrit kaf-hé, que l’on prononce ‘ ka ‘. Le mot ‘hanou signifie « ils se sont reposés ». ‘Hanoucca signifie donc en hébreu : « Ils se sont reposés le 25 ».
Après la victoire contre les Grecs, les juifs décidèrent de fixer le 25 Kislev comme jour de fête pour le peuple juif. Chaque année, dès le 25 Kislev, chaque maison juive allume une ménorah pendant huit soirs consécutifs ; ceci afin de publier le miracle qui s’est produit.
« Dinah, qui sont ces enfants qui jouent par terre devant nous ? » demanda Danny.
« Je dirais qu’ils ressemblent à, oui Hé, Danny ! C’est toi et moi ! » s’exclama Dinah avec surprise. « Nous jouons à la toupie et voici Maman. Elle arrive en portant un plateau qui semble chargé de délicieux beignets. »
Tourny la toupie intervint pour expliquer:
« Les enfants juifs du monde entier jouent à la toupie pendant ‘Hanoucca. Les lettres hébraïques noun, guimel, hé, shin sont les initiales des mots : ness gadol hayah sham, ‘ un grand miracle s’est produit là-bas ‘. Par hasard, c’est mon jeu préféré. Je parie que vous pouvez deviner pourquoi. »
« Tourny, » demanda Dinah, « pourquoi mangeons-nous des beignets ? »
« Oh, » dit Tourny la toupie. « En hébreu, on les appelle soufganiot. Ils sont fris dans l’huile et fourrés de crème ou de confiture. A ‘Hanoucca, nous mangeons des mets à base d’huile, en souvenir du miracle qui s’est produit avec l’huile d’olive de la ménorah. »
« Eh bien, » dit la toupie, « je pense que ce sera tout pour ce soir, les enfants. J’espère que cela vous a plu et que vous avez appris beaucoup de choses. »
« Bien sûr, » dirent-ils tous les deux. « Au revoir et merci beaucoup. »
« Tout le plaisir était pour moi, vous êtes de très gentils enfants, » dit Tourny la toupie, alors qu’elle commençait à tourner. Elle tournait de plus en plus vite et finit par décoller, puis elle s’éleva au-dessus des arbres pour disparaître dans le ciel.
La magnifique forêt enneigée à proximité de la maison de Danny et Dinah était aussi calme et tranquille qu’elle l’était à l’ordinaire. Mr et Mme Zeidman s’engagèrent dans l’allée devant le garage. La radio était allumée, mais ils n’y prêtaient pas la moindre attention.
« Nous interrompons à nouveau nos programmes pour vous donner des nouvelles du mystérieux OVNI qui a été détecté ce soir en banlieue parisienne …. » dit le présentateur du journal du soir.
« Oh, chéri, tu veux bien éteindre, » dit Mme Zeidman. « Ils parlent parfois de choses tellement ridicules. J’aimerais bien rentrer voir comment vont les enfants. J’espère qu’ils dorment déjà. »
Mme Zeidman sortit de la voiture et pénétra dans la maison, mais Mr Zeidman resta quelques instants de plus pour écouter la fin du bulletin d’informations.
« Les systèmes radar de l’armée de l’air l’ont repéré une fois de plus, » dit le présentateur, « mais il a à nouveau mystérieusement disparu. »
Mr Zeidman acquiesça en silence : « Evidemment, » puis il éteint la radio.
« D’autres sources nous ont informés, » continua le journaliste, « que de grands bruits ont été entendus du côté des bois de Vincennes, mais que les autorités ne sont pas en mesure de déterminer avec exactitude leur source réelle. »
Voici comment procéder :
Elle doit avoir huit branches, situées à la même hauteur pour disposer huit bougies ou godets d’huile, ainsi qu’une neuvième branche sur laquelle repose une neuvième bougie que l’on appelle le chamach. Elle sert généralement à allumer les autres et ne se trouve pas dans leur alignement ; elle est généralement plus haute ou plus basse, devant ou derrière.
Le moment de l’allumage
La coutume diffère selon les communautés. Certains allument dès que le soleil s’est couché, alors que d’autres attendent la tombée de la nuit.
Les bougies doivent brûler au minimum 30 minutes après la tombée de la nuit. Ceux qui utilisent des bougies et non de l’huile doivent donc s’assurer qu’elles soient suffisamment grandes pour brûler le temps requis.
Les lumières
On peut utiliser aussi bien des bougies que de l’huile. Si l’on souhaite accomplir la mitsvah le mieux possible, on préférera tout de même l’huile d’olive, en souvenir du miracle.
Où placer la ménorah ?
Là encore la coutume varie selon les communautés. Certains la mettent à la fenêtre pour que le miracle soit vu de tous. D’autres, la placent dans l’encadrement de la porte face à la mezouzah, pour qu’en pénétrant dans la maison, on soit entouré de deux mitsvot juives très importantes la mezouzah à droite et la ménorah à gauche.
Dans quel ordre allume-t-on ?
Les bougies ou godets d’huile sont installés sur la ménorah en commençant par la droite.
Chaque soir, on ajoute une bougie à gauche de la première.
Puis, on procède ainsi : on allume le chamach avec une allumette et on s’en sert pour allumer la première bougie en partant de la gauche.
Car il faut toujours commencer par allumer la nouvelle bougie du jour.
Les bénédictions
Le premier soir de ‘Hanoucca, on récite trois bénédictions. Chacune des nuits suivantes, on n’en récite seulement deux :
1. Baroukh Atah A-donaï Elo-hénou Melekh haolam, Asher kidéchanou bémitsvotav, vétsivanou léhadlik ner chel ‘Hanoucca. Bénis sois-Tu, Eternel D.ieu, Roi du monde, Qui nous a sanctifiés par Ses commandements et nous a ordonnés d’allumer la lumière de ‘Hanoucca.)
2. Baroukh Atah A’donaï Elo-hénou Melekh haolam, chéassah nissim la’avoténou bayamim hahém bazeman hazéh. (Bénis sois-Tu, Eternel D.ieu, Roi du monde,Qui a accompli des miracles pour nos pères, en ces jours en cette période.)
3. Baroukh Atah A’donaï Elo-hénou Melekh haolam, chéhé’héyanou vékiyémanou véhiguiyanou lazeman hazéh. (Bénis sois-Tu, Eternel D.ieu, Roi du monde,, Qui nous a maintenus en vie, Qui nous a permis d’exister et d’arriver jusqu’à cet instant.)
Traduit et adapté par Tsiporah Trom