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Les Rendez-vous de l'Année Juive / Yom Ha'atsmaout back  Retour
Pour quoi sommes-nous prêts à mourrir ?Si vous voulez avoir une vie qui vaille la peine d'être vécue, vous devez vous poser la question: pour quelle cause suis-je prêt à mourir? Alors, vivez pour elle.

Jason Aguilar, 19 ans, se trouvait dans un tank israélien à la frontière syrienne, plongé dans ses pensées. Originaire des Etats-Unis, il était venu en Israël l'année précédente et s'était engagé dans l'armée parce qu'il considérait cela comme "une expérience excitante, quelque chose de macho". Enfermé dans l'espace confiné du tank, semblable à un cercueil, il eut subitement le sentiment qu'il pouvait être tué.

"J'ai commencé à songer que si je mourais, dans quel but serais-je mort?" a raconté Jason. "Aucune réponse ne me vint à l'esprit".

Jason, qui avait reçu un minimum d'éducation juive, avait vaguement l'intuition que le fait d'exposer sa vie en tant que soldat israélien, avait quelque chose à voir avec le Judaïsme. La recherche d'une réponse le conduisit, une fois rendu à la vie civile, à la Yéshiva Aish Tora à Jérusalem.

Là-bas, lors d'une conférence donnée par le directeur de la Yéshiva, le rabbin Noah Weinberg, il entendit sa propre question utilisée pour ouvrir un débat qui allait encore plus loin. Le Rabbin Weinberg lança à la nombreuse assistance, constituée, pour la plupart, de jeunes gens: "Si vous voulez une vie qui en vaille la peine, vous devez vous poser la question: pour quelle cause suis-je prêt à mourir? Alors, vivez pour elle."

LE BUT DU SIONISME

Confrontés au terrorisme qui a fait des centaines de victimes depuis plus de deux ans, les Israéliens s'interrogent de plus en plus, en termes purement pragmatiques: "Suis-je prêt à mourir pour aller travailler au centre de Jérusalem?" "Suis-je disposé à risquer ma vie pour consommer un verre dans un café?" "Dois-je mettre ma vie en jeu en prenant l'autobus?"

Cette semaine, nous célébrons le Jour de l'Indépendance de l'Etat d'Israël. Avant même sa création il y a 55 ans, des controverses avaient fait rage concernant le but du retour du peuple juif dans sa patrie ancestrale.

Le dessein de Théodore Herzl (1860-1904), fondateur du Sionisme politque, était tout à fait clair: fournir aux Juifs un asile sûr contre l'antisémitisme qui devait, selon lui, - prédiction faite quarante ans avant la Shoah - balayer l'Europe une fois de plus. Herzl, lui-même, était un Juif viennois, d'éducation universitaire et amateur fervent de la culture européenne; totalement assimilé, il était marié à une femme non-juive.

Ce que proposait Herzl, c'était de créer un Etat semblable à tous les autres Etats, une nation parmi les nations, se distinguant seulement par sa population juive. Il serait conduit par un gouvernement de type '"république aristocratique". Il n'y aurait pas une langue unique ("On ne pourra pas communiquer en hébreu" écrivit Herzl, "Ce serait impossible") mais une "fédération de langages" comme en Suisse. Dans son livre "l'Etat des Juifs", Herzl déclare: "Nous resterons dans le nouveau pays tels que nous sommes actuellement et ne cesserons pas d'avoir la nostalgie pour le pays natal dont nous avons été chassés."

Cette opinion n'était pas partagée par tous les Sionistes laïques. En Russie, le poète A'had Ha'am (Acher Zvi Ginzberg, 1856-1927) affirmait que le problème primordial que les Juifs devaient affronter, n'était pas l'antisémitisme mais l'assimilation. Ainsi, le but du Sionisme, proclamait-il, n'était pas de sauver les Juifs mais plutôt de sauver le Judaïsme. "La Terre d'Israël doit devenir un centre spirituel où l'on parlera l'hébreu et où le processus d'assimilation s'arrêtera." Ce qu'imaginait A'had Ha'am - lui aussi marié à une non-juive - n'était pas un Judaïsme traditionnel reposant sur la Tora et les mitsvot mais une nouvelle culture, combinant la morale et les valeurs juives avec les concepts intellectuels qui ont pris naissance en Europe pendant le Siècle des Lumières.

Avant même 1896, l'année où Herzl a lancé le mouvement sioniste, deux groupes de Juifs avaient entrepris un mouvement de retour en Palestine. Il s'agit des Amants de Sion et du BILOU; c'étaient des idéalistes, constitués de religieux et de laïques, prônant le travail de la terre. Ces immigrants, dont le mouvement fut appelé par la suite "La première Alya", établirent seize colonies agricoles, parmi lesquelles figuraient le village de production vinicole Rishon Le'Zion et Hadera. Zeev Dubnow, membre du BILOU écrivait en 1882: "Le but final … est de prendre possession de la Terre d'Israël et de redonner aux Juifs l'indépendance politique dont ils sont privés depuis 2000 ans."

Par conséquent, les Juifs qui retournaient à Sion avaient en vue trois objectifs différents:
1. Un refuge contre l'antisémitisme
2. Un endroit pour faire renaître la culture juive
3. L'indépendance politique et le nationalisme

En 1903, il se produisit cependant un fait qui laissa entrevoir un but se trouvant bien au-delà de ce que la plupart des "Sionistes" s'étaient fixé.

L'OUGANDA

Pendant les Pâques chrétiennes de l'année 1903 eut lieu à Kishinev, en Russie tsariste, le premier pogrom notoire du vingtième siècle. Pendant deux jours, alors que la police s'abstint d'intervenir, des bandes déchaînées de chrétiens attaquèrent les Juifs de la ville. Ils jetèrent les enfants par les fenêtres des étages supérieurs, crevèrent les yeux et enfoncèrent des clous dans les crânes de leurs victimes. Soixante juifs furent assassinés et des centaines mutilés à vie avant que l'ordre de Saint-Petersbourg de faire cesser le pogrom n'arrivât.

"J'ai une grande surprise pour vous: Sa Majesté, le Souverain de l'Empire britannique, vous offre un cadeau - l'Ouganda!"

Quatre mois plus tard, Théodore Herzl convoquait le sixième Congrès sioniste; dès l'ouverture, il annonça aux participants: "J'ai une grande surprise pour vous: Sa Majesté, le Souverain de l'Empire britannique, vous offre un cadeau - l'Ouganda!"

En effet, le gouvernement britannique avait offert au Dr. Herzl un pays entier situé en Afrique, que son secrétaire aux Colonies Joseph Chamberlain décrivit comme une terre possédant un agréable climat et permettant la culture du coton et de la canne à sucre. "Quand je vis pour la première fois l'Ouganda" révéla Chamberlain, "je me suis dit: voilà un pays pour le Dr. Herzl."

Après le pogrom de Kishinev, Herzl fut très satisfait qu'on proposât aux Juifs d'Europe un havre de paix, disponible immédiatement. Elevé dans un contexte ne faisant pratiquement aucune référence au Judaïsme, Herzl fut totalement incapable de comprendre les réactions des délégués au Congrès sioniste: "Nous n'en voulons pas" se mirent-ils à crier. "Nous n'en voulons pas."

Salome Levite, délégué suisse, décrit ainsi Herzl à ce moment-là: "Il ne comprenait pas ce qui s'était passé. Il ne comprenait rien du tout. Il ne pouvait pas admettre ce qui était arrivé, comment une nation aussi malheureuse, subissant des pogroms et dont on déniait tout droit et tout privilège, disait 'non' quand on lui offrait un pays entier." Les représentants russes alors expliquèrent: "Ce n'est pas n'importe quel pays que nous voulons! Nous sommes sionistes. Nous voulons retourner dans le pays de nos pères."

Herzl fut particulièrement stupéfait de voir que même les délégués de Kishinev rejetèrent l'idée de l'Ouganda, affirmant qu'ils n'iraient nulle part ailleurs que dans la Terre d'Israël.

Que s'était-il passé? Si le but du Sionisme était de procurer un abri contre l'antisémitisme ou de permettre d'acquérir l'indépendance politique, pourquoi pas l'Ouganda? Max Nurock, un Juif britannique non religieux, qui servit comme Lieutenant-Gouverneur en Ouganda pendant les années 40, fit part plus tard de son sentiment: "Vous savez, l'Ouganda, cela n'aurait pas pu marcher; on n'y trouve pas d'étincelle divine."


DES CADAVRES ET DES CROISSANTS

Un article paru l'année dernière dans le magazine Newsweek, traitant de l'avenir de l'Etat d'Israël, cite un journaliste israélien important, qui suggère qu'il est temps de trouver d'autres sujets à traiter.

L'idée lui est venue quand il s'est trouvé par hasard sur les lieux de l'attentat-suicide meurtrier perpétré il y a quelques semaines dans le café Moment. Le café avait représenté, pour Shavit, une sorte de sanctuaire de la civilisation et de la normalité. A présent, une scène horrible s'offrait à ses yeux. Des corps déchiquetés…"Vingt minutes plus tard, j'ai compris ce que cette histoire voulait dire" dit-il. "Cela touche à ma liberté de prendre mon croissant et mon café le matin. Et à mon droit de boire une chope de bière le soir. Cela concerne aussi l'héroïsme tranquille dont il faut faire preuve chaque fois qu'on essaie de mener une vie juive, qu'on s'amuse, et qu'on emmène les gosses à l'école, tout cela en dépit d'une situation presque insupportable."

Est-ce que les Juifs n'ont pas la liberté de consommer un croisssant et un café à Paris ou une bière à Londres? Cette nouvelle histoire que Shavit raconte en cherchant à gommer de la toile de fond tout ce qui pourrait évoquer ce genre de tragédie a, par sa banalité, quelque chose de presque pitoyable. Les Juifs peuvent mener une vie normale, même une vie juive, à New York ou à Paris… ou dans l'Ouganda de 1903. Pourquoi combattre et mourir pour avoir le droit de vivre en Israël?

Avant 1896, date de la création du sionisme politique par Herzl, il y avait déjà une majorité de Juifs à Jérusalem (28,112 comparés aux 8,560 musulmans).


Presqu'un siècle avant la naissance de Herzl et de A'had Ha'am, les deux grandes figures religieuses du Judaïsme européen avaient exhorté leurs disciples à retourner dans la Terre d'Israël. Dans la deuxième moitié du dix-huitième siècle, le Baal Shem Tov et le Gaon de Vilna ont, tous deux, envoyé leurs disciples vivre à Jérusalem, Safed, Hébron et Tibériade. Avant 1896, date de la création du sionisme politique par Herzl, il y avait déjà une majorité de Juifs à Jérusalem (28,112 comparés aux 8,560 musulmans).

Le but de ce retour pour des motifs religieux était simple: comme la Tora l'exprime clairement, la volonté de D.ieu est que les Juifs vivent dans le Pays d'Israël. La toute première fois que D.ieu apparut à Moïse, dans le buisson ardent, Il définit ainsi la délivrance imminente: "Je suis donc intervenu pour le délivrer de la puissance égyptienne et pour le faire passer de cette contrée-là dans une contrée fertile et spacieuse, dans une terre ruisselante de lait et de miel. " (L'Exode 3,8)

En vérité, on ne peut accomplir pleinement toutes les mitsvot que sur la Terre d'Israël.

On ne peut être un Juif à part entière qu'en vivant sur la Terre d'Israël. Nahmanide, un des grands maîtres de la Tora, né au treizième siècle en Espagne, a soutenu que vivre en Israël n'était pas compté dans les 613 commandements car c'est la base même de toute la Tora. En vérité, on ne peut accomplir pleinement toutes les mitsvot que sur la Terre d'Israël. Les observer en Diaspora ne sert qu'à en conserver la pratique.

Le peuple juif a une mission: accomplir la volonté divine dans le monde et, de la sorte, être le phare éclairant les nations. Le Judaïsme considère que l'exil est la pire des punitions car, en dehors de la Terre d'Israël, la nation juive est incapable de réaliser le potentiel dont elle est dotée.

Cette mission peut être comparée à la fonction d'un organe du corps humain, par exemple le cœur. Celui-ci n'a qu'une seule tâche à exécuter. Cela ne veut pas dire que le cœur est moins important que les poumons ou le cerveau. Comme chaque organe a une fonction qui lui est propre, il en est de même des nations.

Le peuple juif, transplanté en Ouganda ou à New York, serait comme un cœur greffé dans la tête ou dans l'abdomen.

Mais si l'organe n'est pas à sa place, il ne peut fonctionner correctement. Le peuple juif, transplanté en Ouganda ou à New York, serait comme un cœur greffé dans la tête ou dans l'abdomen. Cela ne pourrait tout simplement pas marcher.

A la question "Dans quel but mourons-nous?" qui lui a été posée récemment, le Rabbin Na'hman Kahane, habitant la vieille ville de Jérusalem, a répondu en citant le Psaume 118: "Je ne mourrai point mais je vivrai pour proclamer les œuvres de D.ieu." L'explication qu'il en a donnée est la suivante: "La mission du peuple juif est de proclamer la grandeur de D.ieu devant le monde. C'est pour cela que nous vivons et c'est pour cela que nous mourons."

Quiconque fut témoin du miracle de la Guerre des Six Jours, de la libération inespérée de tous les lieux saints juifs, saisit à quel point le peuple juif, quand il se trouve sur sa terre, a le pouvoir de révéler la grandeur de D.ieu.

SIONISME ET PESSAH

S. Ghelber, commandant dans l'Armée de l'Air israélienne, juif laïque né dans la région de Tel Aviv, a qualifié de "très superficielle" cette histoire de croissant et de café.

" Vivre dans notre patrie comme des Juifs, avec notre héritage et notre tradition, cela, nous ne pouvons le faire dans aucun autre pays. L'Amérique ne pourra jamais devenir notre patrie car nous n'y avons aucune racine. Il suffit de parcourir moins d'un kilomètre en Israël, pour découvrir un lieu historique où les Juifs ont vécu il y a deux mille ans.

Il y a quelques années, l'Armée de l'Air m'a envoyé suivre un cours en Californie. En traversant le Colorado et l'Arizona, ma femme et moi avons visité des sites historiques où vécurent les Indiens. Ce fut très intéressant mais je n'éprouvai aucun lien avec ces endroits. Ici, en Israël, où que l'on aille, on ressent cette attache avec nos racines juives, avec notre histoire, avec notre patrimoine.

Nous autres, Israéliens laïques, pouvons ne pas être capables d'exprimer nos sentiments mais la preuve la plus significative de notre lien solide avec cette terre a été l'incroyable réponse à l'ordre récent de mobilisation des réservistes. Non seulement 95% des appelés se sont présentés, mais même des hommes, trop âgés pour être rappelés sous les drapeaux ou dont l'état de santé était insuffisant, ont supplié d'être admis à combattre. Les gens ont le sentiment qu'ils se battent pour leur maison. Ils sentent qu'ils sont menacés, que tout Israël est menacé. Nous voulons protéger nos enfants. "

Ce qui est significatif dans les propos du commandant Ghelber, "Nous voulons protéger nos enfants", est qu'il n'a pas (encore) d'enfants. "Nos enfants", cela veut dire pour lui mes enfants et ceux de ses voisins. En s'identifiant avec le peuple juif tout entier, aussi bien dans le présent que dans le passé, il a mis le doigt sur le point essentiel du Sionisme.

Que la dernière grande opération ait commencé à Pessah (2002) est particulièrement révélateur. Ce qui a provoqué la réaction du peuple d'Israël, cela n'a pas été les massacres dans les discothèques, les pizzerias et les cafés mais la vision de Juifs déchiquetés par leurs ennemis, tandis qu'ils étaient assis à la table du Seder de Pessah et commémoraient la naissance de la nation.

Le Talmud dit que les Juifs en Egypte avaient atteint le plus bas degré d'impureté. Ils pratiquaient l'idolâtrie et étaient tombés dans la dépravation. En vertu de quel mérite ont-ils donc pu être sauvés? Le Talmud répond: "Ils n'ont changé ni de noms, ni de vêtements et ni de langage."

Les stations de bus éclaboussées de sang n'ont pas moins de sainteté que les montants des portes en Egypte.


En continuant à s'identifier comme Juifs - même en commettant les pires des péchés - nos ancêtres se sont rendus dignes de la rédemption. En fait, l'acte extraordinaire qu'ils ont dû accomplir en cette terrible nuit précédant l'Exode, c'est-à-dire immoler un agneau et asperger de son sang les montants des portes - l'intérieur des montants - ne constituait pas un signe pour D.ieu ou pour l'Ange de la Mort mais pour eux-mêmes.

Nous nous trouvons actuellement dans la période appelée "le compte du Omer", qui débute juste après l'événement éclatant de la Délivrance et qui va conduire les Juifs, après un processus de préparation durant 49 jours, à recevoir la Tora à Chavouot. Ces sept semaines de purification sont nécessaires pour mériter le Don de la Tora; par contre, pour être libéré d'Egypte, il a suffi d'un simple geste, s'identifier comme Juif.

C'est là l'essence même de cette nouvelle guerre - la septième dans la courte histoire de l'Etat d'Israël. De même, pour le Sionisme. Est-ce que je m'identifie comme Juif, est-ce que je me sens lié aux Juifs du passé et aux Juifs du présent, mes compagnons? Alors que l'assimilation en Diaspora dépasse un taux de 60%, est-ce que je me définis comme Juif? Si c'est le cas, alors cette terre m'appartient; D.ieu nous l'a donnée afin d'y remplir spécialement notre mission sacrée.

Maimonide statue que tout Juif qui est tué parce qu'il est Juif, est kadoch, saint. Il a sa place dans le monde futur parmi les saints de notre nation, même si, au moment de sa mort, il était en train de boire un express ou de discuter du dernier film à la terrasse d'un café. D'après le Talmud, les soldats tués en défendant d'autres Juifs s'y trouvent au degré le plus élevé, au côté de Abraham, Isaac et Jacob.

Cependant, il ne faut pas se tromper: la volonté de D.ieu est bien que les Juifs pratiquent toutes les mitsvot sur la Terre d'Israël. Mais un Juif qui accomplit l'acte fondamental d'identification - enduire de sang les montants des portes - mérite d'être sauvé. Pendant ces huit années d'atrocités et de terrorisme, nous avons vu beaucoup de sang sur les montants des portes, sur les sols, sur les murs, dans les autobus. Et bien que personne ne choisisse de mourir dans des conditions aussi épouvantables, chaque Juif qui reste ici en des temps si traumatisants, décide de facto de faire partie du peuple juif, même au péril de sa vie. Les stations de bus éclaboussées de sang n'ont pas moins de sainteté que les montants des portes en Egypte.

Que nous soyons témoins de la Délivrance finale, eu égard au mérite de nos restaurants, nos salles de bar mitsva, nos discothèques, nos supermarchés, nos rues, nos hôtels, tout souillés de notre sang!

Traduction et Adaptation de Claude Krasetzki


A PROPOS DE L'AUTEUR
Sarah LEVINSKY RIGLER
Sara LEVINSKY RIGLER a terminé ses études à l'université Brandeis avec les félicitations du jury. Pendant 15 ans, elle a appris et pratiqué la philosophie de vcdanta et la méditation. Elle est l'auteur de "Un Pont de Rêves". Elle réside actuellement dans la vieille ville à Jérusalem avec son mari et ses deux enfants.
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COMMENTAIRE(S) DE VISITEUR(S)  1
Desiderata - 15 Mai 2005 <chalomhakohen@hotmail.com>
Il y a une erreur dans l'article. Dans la partie: "Des cadavres et des croissants", au 6e paragraphe de cette partie, il est écrit que Nahmanide, le Ramba"n, "a soutenu que vivre en Israël n'était pas compté dans les 613 commandements car c'est la base même de toute la Tora." Ce n'est pas l'opinion de Nahmanide qui compte précisément vivre en Israël parmi les 613 commandements, mais c'est Maimonide, le Ramba"m qui a soutenu l'opinion précédemment énoncée.

Kol touv
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