Les Britanniques avaient
promis de créer un Etat juif. Au lieu de cela, ils ont servi leurs propres
intérêts liés au monde arabe tandis que des millions de
Juifs mouraient dans la Shoah.
La première Guerre mondiale a changé la carte du monde.
La première Guerre mondiale, un conflit gigantesque de plus de quatre
ans (1914-1918), a opposé les Alliés (principalement la France,
la Grande-Bretagne, la Russie et les Etats-Unis) aux Puissances centrales (l'Allemagne,
l'Autriche-Hongrie et l'Empire ottoman). Le résultat final de leurs combats
a été très spectaculaire
La Russie des Tsars a
disparu. Au milieu de la guerre et dans une certaine mesure à cause
d'elle, la Révolution russe a triomphé, créant un Etat
communiste connu sous le nom d'Union des Républiques socialistes soviétiques.
La domination de l'Europe
de l'Est par l'Allemagne et l'Empire austro-hongrois a pris fin. La Pologne
- qui n'existait plus depuis plus de cent ans, comme ayant été
partagée entre la Russie, la Prusse (Allemagne) et l'Autriche-Hongrie
- a retrouvé son indépendance.
L'ensemble du Moyen-Orient,
qui avait fait partie de l'Empire ottoman, a été divisé
en deux grands ensembles, la moitié étant contrôlée
par la France (" Mandat français "), l'autre moitié
par la Grande-Bretagne (" Mandat britannique ").
La déclaration
Balfour
Le Mandat français a inclus la partie nord de l'Empire ottoman. Le Mandat
britannique s'est porté sur sa partie sud et est.
Il est important de garder à l'esprit que l'Empire ottoman a dominé
le Moyen-Orient du XVIème au XXème siècles, soit pendant
environ 400 ans. Pendant cette période, les pays comme la Syrie, le Liban,
l'Irak ou l'Arabie Saoudite n'existaient pas. Les habitants de ces régions
étaient pour la plupart des sujets arabes de l'Empire ottoman, vivant
dans des communautés tribales organisées de manière rudimentaire.
Le Mandat britannique a inclus la région s'étendant du Jourdain
à la Méditerranée, ainsi que celle située à
l'est du Jourdain, appelée la Transjordanie. Les Britanniques ont appelé
toute cette région la " Palestine ".
Les Britanniques ont appelé toute la région située de part et d'autre du Jourdain la "Palestine ".
(Comme nous l'avons rappelé au chapitre 38, le nom de " Palestine " donné à Erets Yisrael avait été inventé
par les Romains après qu'ils ont détruit Jérusalem, devenue
Aelia Capitolina.)
Quand les Britanniques ont repris Erets Yisrael, le rêve d'une patrie
pour les Juifs est soudain devenu une possibilité réelle et non
plus un simple espoir, fût-il fervent.
A cette époque, il y avait en Erets Yisrael entre 85 000 et 100 000 Juifs,
sur une population totale de 600 000 âmes. (Voir History of the Jews
par Paul Johnson, p. 430.) La plupart des Arabes vivant dans le pays y avaient
immigré au cours des trente années précédentes,
attirés par les emplois créés par les Juifs dans la construction
et l'agriculture. (On notera que lorsque les Juifs ont commencé d'immigrer
en grand nombre en Palestine à partir de 1882, moins de 250 000 Arabes
y vivaient. (Voir From Time Immemorial par Jeanne Peters, p. 244.)
Une grand encouragement à la construction d'une patrie juive a été
donné par Sir Arthur Balfour (1848-1930), alors Secrétaire au
Foreign Office, qui a promis en 1917 l'appui britannique à la cause.
Comme nous l'avons indiqué au chapitre 63, si Balfour est devenu un ami
de la cause juive, c'est dans une certaine mesure à cause de 'Hayim Weizmann,
dont l'invention de l'acétone artificielle, ingrédient essentiel
entrant dans la composition des poudres, a permis aux Britanniques de fabriquer
en série des munitions pour l'effort de guerre. Balfour a dit que c'est
l'acétone qui l'avait converti au sionisme.
On a conservé une conversation fascinante entre Balfour et Weizmann en
1906, Balfour prétendant que les Juifs devraient prendre en considération
l'offre faite par les Britanniques trois ans auparavant de s'installer en Ouganda
plutôt qu'en Israël :
En réaction, Weizmann dit à Balfour : " Echangeriez-vous
Londres contre Paris ? ".
Balfour a répondu : " Mais nous avons déjà Londres
! " (voulant dire par là, bien sûr, que les Juifs devraient
prendre ce qu'ils peuvent obtenir : Les mendiants n'ont pas le droit de choisir.).
Ce sur quoi Weizmann a rétorqué : " Mr. Balfour, les Juifs
possédaient Jérusalem quand Londres n'était qu'un marécage
! ".
Balfour observa une pause. " Y a-t-il beaucoup de Juifs qui pensent comme
vous ? " demanda-t-il.
" Je crois exprimer l'avis de millions des Juifs que vous ne verrez jamais
et qui ne peuvent pas parler par eux-mêmes, mais avec lesquels je pourrais
paver les rues du pays d'où je viens. ", a répondu Weizmann.
" S'il en est ainsi, vous représenterez un jour une force ",
a conclu Balfour.
L'appui de Balfour à une patrie juive est devenu connu dans l'histoire
comme la Déclaration Balfour qui a été publiée sous
la forme d'une lettre à Lord Rothschild le 2 novembre 1917. Elle spécifiait
:
" Le gouvernement de Sa Majesté considère favorablement
l'établissement en Palestine d'un foyer national pour les Juifs. "
Mais parler ne coûte pas cher, et quand le moment fut venu de créer
un tel Etat, les Britanniques avaient beaucoup d'autres préoccupations
et d'intérêts à prendre en considération, comme nous
le verrons maintenant.
Des promesses non tenues
Malgré l'appui de certaines personnalités politiques britanniques,
le Foreign Office et d'autres étaient généralement beaucoup
plus pro-Arabes, et le gouvernement britannique s'est attaché à
créer des pays arabes sur les dépouilles de l'Empire ottoman.
Grâce à ses efforts, l'Etat irakien a été créé
en 1921. C'était une monarchie ayant pour souverain Faysal ibn Hussein,
fils de Hussein, Chérif de La Mecque. Peu de temps après, le pétrole
irakien a commencé de couler vers l'ouest.
L'Irak est en deuxième position, après l'Arabie Saoudite, quant
aux plus grandes réserves pétrolières du monde, de sorte
qu'il n'est pas étonnant que les Britanniques aient cherché à
développer leurs liens avec ce pays, tout autant qu'avec les autres Etats
pétroliers arabes.
Un autre pays créé par les Britanniques a été la
Jordanie. En 1927, ils ont installé Abdullah ibn Hussein, un autre fils
du Chérif de La Mecque, comme émir d'un nouveau pays appelé
la Transjordanie, devenu plus tard la Jordanie. La Jordanie a été
limitée à la rive orientale du Jourdain et elle n'a inclus aucune
partie de la Cisjordanie.
Les fils du Chérif de la Mecque ont été faits souverains de l'Irak et de la Jordanie.
Pourquoi les fils du Chérif de La Mecque sont-ils devenus les souverains de ces pays ?
Les Britanniques voulaient s'allier avec tous les royaumes arabes. Ils avaient
vigoureusement soutenu Ibn Saoud, de la péninsule arabique, qui s'était
battu à leurs côtés contre les Turcs. Ibn Saoud a obtenu
l'Arabie Saoudite.
Mais quand c'est arrivé, les Britanniques ont dû offrir une compensation
au Chérif Hussein de La Mecque, qui était responsable des lieux
saints musulmans. (La famille Hussein est Hachémite, de la tribu de Mahomet,
fondateur de l'islam, et elle a été la gardienne traditionnelle
de la ville sainte de La Mecque.)
Devant lui donner quelque terre, ainsi qu'à ses enfants, ils leur ont
attribué l'Irak et la Transjordanie, le pays situé au-delà
de la rive est du Jourdain.
Pas d'Israël
Malgré toute cette fabrication de pays et malgré la Déclaration
Balfour, les Britanniques ne sont pas parvenus à la création d'un
pays appelé Israël.
Pourquoi cette impuissance ?
Il existait chez les Britanniques une nette prévention contre les Juifs,
particulièrement évidente à qui relit les différents
" Livres blancs " publiés par le gouvernement anglais dans
les années 1920 et 1930.
Les raisons de cette prévention étaient :
Les Britanniques ont
dû tenir compte d'une majorité d'Arabes qui vivaient dans ce
qui restait de la Palestine. Ils ont inventé toutes les sortes de projets
de partage, tous rejetés par ceux-ci. (Signalons cependant que tous
les Arabes ne s'y sont pas opposés. Le roi Faysal d'Irak a signé
un accord avec 'Hayim Weizmann appelant à la paix et à la coopération.)
Beaucoup de membres du
gouvernement et de l'armée britanniques étaient ouvertement
antisémites et témoignaient envers les Arabes d'un attachement
romantique, voire condescendant.
Les Arabes avaient le
pétrole dont la Grande-Bretagne avait besoin. En dernière analyse,
les Britanniques ont dû prendre en considération ce qui correspondait
le mieux à leurs intérêts. La sauvegarde de leurs intérêts
stratégiques et le désir de se concilier des dizaines de millions
d'Arabes étaient plus importants à leurs yeux que le sauvetage
de quelques centaines de milliers de Juifs, bien que cela ne s'accordât
pas avec les conditions du mandat qui leur avait été confié
en 1920.
En attendant, les pauvres Juifs, ne sachant pas que les Britanniques allaient
revenir sur leur promesse, ont continué d'émigrer vers le pays.
La troisième 'aliya (entre 1919 et 1923) a fait immigrer 35 000 Juifs,
la quatrième (entre 1924 et 1928) 80 000, et la cinquième (entre
1929 et 1939 au moment de la montée au pouvoir de Hitler en Allemagne)
250 000.
Les émeutes arabes
Les Arabes ont clairement fait comprendre qu'ils n'assisteraient pas sans réagir
à la création d'un Etat juif. En août 1929, à l'instigation
de prédicateurs dans les mosquées, une série d'émeutes
a éclaté au cours desquelles beaucoup de Juifs ont été
massacrés.
Le New York Times, dans son histoire d'Israël (
Israel: from Ancient
Times to the Modern Nation, p. 38-39), écrit à ce sujet :
"Les émeutes
d'août 1929, ont pris naissance à Jérusalem suite à
une rumeur répandue par des leaders arabes selon laquelle les Juifs
allaient détruire la Mosquée Al-Aqsa, le troisième lieu
saint de l'islam. Les combats se sont bientôt étendus dans toute
la Palestine. Les pires massacres ont eu lieu à Hébron, une
ville sainte pour les Juifs comme pour les Musulmans, où 67 Juifs orthodoxes
- hommes, femmes et enfants - ont été abattus par des Arabes
et 50 ont été blessés. Le journaliste Pierre van Paassen
a décrit l'horreur dont il a été témoin à
la lumière d'une lampe dans un séminaire juif à Hébron
: des étudiants tués dans la cour, des morts dans la synagogue,
des gorges tranchées et des corps mutilés. Lorsque l'ordre a
été enfin rétabli, 133 Juifs avaient été
tués, et 399 blessés."
Les années 1930 ont vu d'autres émeutes et d'autres massacres,
notamment à Jaffa et de nouveau à Hébron.
En réponse, les Britanniques ont convoqué la Commission Peel qui
a presque totalement supprimé la Déclaration Balfour, laquelle
avait à l'origine promis un foyer juif en Palestine des deux côtés
du Jourdain.
En juillet 1937, la Commission Peel a publié un rapport qui a dit que
tous les Juifs devraient être confinés dans un Etat minuscule qui
inclurait un ruban de terre le long de la côte méditerranéenne
et un petit territoire au nord, contigu à la côte ouest du lac
de Tibériade.
Les Arabes ont salué la recommandation de la Commission Peel par une révolte qui a duré deux ans.
Les Arabes ont salué
la recommandation de la Commission Peel par une révolte qui a duré
deux ans.
La révolte arabe a été dirigée par Hadj Amin Husseini,
qui avait été nommé par les Britanniques Mufti de Jérusalem.
Il est intéressant de noter qu'en plus des centaines des Juifs qui ont
été tués par des Arabes, environ 3 000 Arabes sont morts
pendant cette révolte, victimes d'autres Arabes et des Britanniques.
On notera que les Britanniques, qui ne sont pas avares aujourd'hui de critiques
envers Israël, n'ont jamais ménagé leurs efforts pour réprimer
les troubles. Ils ont inauguré la politique de démolition de maisons
et ont fait usage de l'artillerie pour bombarder les villes indociles.
La révolte a été finalement écrasée, et le
Mufti s'est enfui d'abord à Beyrouth puis en Europe, où il est
devenu un allié d'Adolphe Hitler, organisant une unité de S.S.
bosniaques qui a massacré des Juifs dans les Balkans.
Il a été capturé après la guerre, mais il s'est
échappé. Il a plus tard été impliqué comme
instigateur de violences, y compris l'assassinat de Roi Abdullah de Jordanie
en 1951. La dernière fois que l'on a entendu parler de lui, c'était
comme hôte de l'Arabie Saoudite. (Faysal Husseini, qui a représenté
l'OLP à Jérusalem et qui est récemment mort d'une crise
cardiaque, était un de ses parents.)
Une condamnation à
mort
Les Britanniques n'ont pas tenu la promesse contenue dans la Déclaration
Balfour ni celle enregistrée dans le rapport de Commission Peel.
Ils ont mis en application un seul aspect du rapport de la Commission Peel :
la limitation de l'immigration juive à seulement 12 000 personnes par
an pendant les cinq ans suivants (1939-1943). En agissant ainsi, les Britanniques
ont condamné les Juifs des pays occupés par les Nazis, qui n'ont
plus pu trouver refuge dans leur patrie.
Les Britanniques ont fermé une voie d'évasion qui aurait sauvé des millions de vies juives.
Ils ont fait cela, sachant parfaitement ce que les Allemands faisaient aux Juifs - c'était après les lois de Nuremberg et la Kristallnacht
(voir chapitre 60). Les Britanniques ont ainsi fermé une voie d'évasion
qui aurait sauvé des millions de vies juives.
Les Juifs ont été désespérés et ont essayé
de venir illégalement. En réponse, les Britanniques ont installé
un blocus pour ne pas les laisser entrer.
Beaucoup de Juifs ont essayé de forcer ce blocus, et l'on évalue
à 115 000 le nombre de ceux qui ont réussi. Mais 115 000 est un
très petit nombre comparé aux six millions de Juifs qui sont morts
dans la Shoah et qui n'ont pas pu trouver refuge en Erets Yisrael.
La résistance
juive
Entre temps, le courant dominant du mouvement sioniste en Erets Yisrael s'est
fondu dans l'Agence Juive, une organisation dirigée par David Ben-Gourion.
Officiellement reconnue par les Britanniques comme représentant les aspirations
juives, l'Agence Juive a essayé de ne pas s'opposer ouvertement aux Britanniques.
Elle a eu une véritable organisation militaire souterraine appelée
la Hagana, qui s'est efforcée de protéger les implantations juives
contre les Arabes, puisque les Britanniques ne faisaient pratiquement rien à
cet égard.
D'autres Sionistes, qui ne faisaient pas partie de l'Agence Juive, ont estimé
qu'elle était trop conciliante envers les Britanniques. A leur avis,
les Britanniques avaient violé les promesses successives qu'ils avaient
faites aux Juifs et s'étaient ouvertement rangés du côté
des Arabes. Il incombait donc aux Juifs d'être beaucoup plus actifs.
L'un de ceux qui ont eu l'attitude la plus agressive a été Vladimir
Jabotinsky (1880-1940).
Originaire d'Odessa, Jabotinsky a rompu avec la ligne majoritaire du mouvement
sioniste et a formé en 1925 l'Union mondiale des Révisionnistes
sionistes. Cette organisation a poussé, à partir de 1936, à
l'évacuation des Juifs d'Europe de l'est en direction de la Palestine.
Si les Britanniques avaient tenu compte de leurs demandes, beaucoup de victimes
de la Shoah auraient été épargnées.
A cette époque-là, Jabotinsky est aussi devenu le chef du mouvement
clandestin juif appelé Irgoun Tzevaï Leoumi - plus connu sous la
simple appellation d'Irgoun, fondé en 1937.
En 1941, Mena'hem Begin (1913-1992), qui deviendra plus tard Premier ministre
d'Israël, est arrivé de Russie et a assumé la direction de
l'Irgoun, qui a adopté une approche radicale vers la confrontation avec
les Britanniques et l'attaque de ceux des Arabes qui étaient responsables
de la mort de Juifs.
Comme les Juifs perdaient patience, de plus en plus de groupes radicaux se sont engagés dans la résistance violente contre les Britanniques.
Un autre groupe, plus radical encore, a été le Lo'hamei 'hérouth
Yisrael - plus connu sous ses initiales Lé'hi et que les Britanniques
ont appelé le " Groupe Stern ", du nom de son fondateur Avraham
Stern (1907-1942). Le futur Premier ministre d'Israël, Yits'haq Shamir,
en a été l'un des principaux chefs.
Comme la patience juive envers les Britanniques se dégradait avec les
dévastations de la Shoah, ces groupes plus radicaux se sont engagés
dans la résistance violente à leur encontre.
C'est ainsi que l'Irgoun a fait sauter en 1946 toute une aile de l'Hôtel
du Roi David à Jérusalem, qui servait alors de quartier général
des autorités britanniques en Palestine. Leur avertissement antérieur
a été apparemment reçu, mais ignoré. Mena'hem Begin
a rapporté les propos d'un un fonctionnaire britannique qui aurait refusé
d'évacuer le bâtiment en affirmant : " Nous n'avons pas à
recevoir d'ordres des Juifs ! " Il en est résulté de nombreuses
victimes : 91 tués et 45 blessés, dont 15 Juifs.
Ils ont aussi pendu deux militaires britanniques en représailles à
la pendaison de membres de l'Irgoun, et ils ont organisé une évasion
audacieuse de la prison d'Acco (Saint-Jean d'Acre) où les Britanniques
détenaient de nombreux Juifs pour faits de résistance.
Un officier supérieur britannique a résumé l'impact produit
par les groupes de résistance juifs :
"L'armée britannique a subi de plus grandes pertes dans des accidents
de la route que dans toutes les opérations clandestines [juives] réunies.
Mais les coups portés à la fierté et au prestige de l'Empire
ont représenté quelque chose que l'on ne pouvait pas digérer.
L'attaque de la prison de Saint-Jean d'Acre et la pendaison des deux sergents
ont constitué des coups terribles assénés à notre
fierté. L'assaut donné à la prison a acquis la même
signification symbolique que la chute de la Bastille." (To the Promised
Land par Uri Dan, p. 120).
Mais les Britanniques ne cédaient toujours pas.
Notre prochain chapitre : l'Etat d'Israël.
(Traduit de l'anglais par
Jacques KOHN)
Le rabbin Ken Spiro, originaire de New Rochelle, NY (Etats-Unis), a obtenu au
Vasser College un BA de langue et de littérature russe, et il a poursuivi
ses études à l'Institut Pouchkine à Moscou. Il a été
ordonné rabbin à la Yechiva Aish HaTorah à Jérusalem,
et il est titulaire d'une maîtrise d'histoire conférée par
le Vermont College de l'Université de Norwich. Il habite à Jérusalem
avec sa femme et ses cinq enfants, et il travaille comme conférencier
et comme chercheur sur les programmes éducatifs d'Aish HaTorah.
Traduction et adaptation de Jacques KOHN