Réalité
La conférence de paix de Paris admit en 1922 le principe d'un Foyer national juif en Palestine.
L'administration d' "Erets-Israèl" fut confiée par mandat de la Société des Nations (SDN) à la Grande-Bretagne.
Le texte du mandat stipulait expressément que Londres devait faciliter l'immigration juive et le développement d'une communauté juive autonome.
De même qu'ils n'avaient pas tenu tous leurs engagements vis-à-vis des nationalistes arabes, les Britanniques ne remplirent pas leurs obligations vis-à-vis des sionistes.
Dès 1921, ils retranchèrent de la Palestine un territoire particulièrement étendu, la Transjordanie, qui fut confiée à un frère de Fayçal, l'émir Abdallah.
Les mesures tendant à faciliter l'immigration juive ne furent jamais appliquées. Peu à peu l'entrée des Juifs en Palestine fut limitée, de même que l'achat de terres palestiniennes par des Juifs.
En 1939, un " Livre blanc " publié par le gouvernement de Londres mettait fin, en fait sinon en droit, aux dispositions mandataires garantissant le Foyer national.