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Savons-nous aimer Israël comme une Terre Promise ?Aimer Israël d'un amour irrationnel bien que débordant est-il le mode d’accès correct à cette terre donnée en héritage éternel au peuple d’Israël ?
Une amie qui a fait son Alyah l’an dernier et qui était ces jours-ci à Paris me racontait quelques épisodes de son installation ; le choix du quartier, de l’appartement, de l’école des enfants. Au détour de son récit, elle m’expliqua qu’en Israël, « il faut montrer sa carte d’identité au ciel ».

Merci Hanna pour cette belle métaphore.

Israël, lieu d’authenticité, terre qui pousse l’individu à la recherche de lui-même.

Un voyage de retour vers l’Histoire et vers sa propre histoire.

Une destination non plus de vacances mais de choix où il n’est plus question d’avancer dans un quotidien de routine, de compromis, de torpeur mais de suivre une voie décidée, déterminée, réfléchie. D’où cette énergie qui ressort de tous les Israéliens qu’on rencontre, quels que soient leurs horizons et leurs orientations.

Sur cette terre particulière, le temps n’est plus à l’hésitation. On ne diffère pas la réalisation de nos projets velléitaires, on les installe dans la réalité de chaque jour.

Israël, terre d’Alyah. Une montée non pas géographique mais intérieure, une ascension vers soi, vers l’individu qu’on veut vraiment être.
Une élévation.

Et ce cheminement est plus intransigeant qu’ailleurs. D’où ces images extrémistes, excessives quand on les regarde de l’extérieur.

En Israël, on doit choisir la lumière ou seulement son reflet, mais à chaque fois le rayonnement est élargi, inquantifiable, irrationnel

Israël, une terre à risque, une terre où l’on s’expose dans son parcours individuel comme dans une histoire collective, une terre où l’Histoire s’écrit en majuscules et se découvre à travers un microscope particulier, une lunette divine. Grossissement de l’objectif qui explique combien la place médiatique d’Israël est inversement proportionnelle à son territoire géographique.

Pour un extraterrestre qui suivrait les infos à Paris ou à New York, Israël serait certainement plus vaste que l’Amérique du Nord et plus peuplé que l’Asie orientale.

Peuple indénombrable, comme les étoiles du ciel ou les grains de sable.

En Israël, on doit choisir la lumière ou seulement son reflet, mais à chaque fois le rayonnement est élargi, inquantifiable, irrationnel.

Irrationnel comme l’amour que chaque Juif porte à Israël à travers une sensibilité propre, motivée par des processus différents et parfois même contradictoires.

Mais cet amour irrationnel bien que débordant est-il le mode d’accès correct à cette terre donnée en héritage éternel au peuple d’Israël ?

N’y a-t-il pas parfois un décalage entre l’ampleur de cet héritage, de ses implications, de ses exigences et cet amour un peu puéril, naïf, capricieux ?

N’y a-t-il pas dans notre relation à Israël, une attitude d’enfant gâté qui voile l’intensité du lien qui nous unit à cette terre, notre terre ?

Ce lien ne doit pas nous réduire à être de simples consommateurs européens mais nous invite au contraire à une rencontre authentique, active avec la terre, le peuple, nous-mêmes.

SAVONS-NOUS AIMER ISRAËL... COMME UNE TERRE PROMISE?

« Des conquérants sont venus et sont partis, emportés par le vent comme les feuilles d'automne. Il ne reste plus que leurs ruines parsemant de temps en temps le paysage ».

Ce sont ces propres mots qu'ont rapportés deux fameux écrivains qui visitèrent la Terre Sainte environ 2000 ans après la fin de la domination romaine. Chateaubriand, le Français en 1806, et Mark Twain, l'Américain quelques années après, n'ont trouvé qu'un pays aride, nu et désolé avec une population réduite, misérable et éparpillée.

Jérusalem est la métaphore d'un monde achevé et elle donne à nos vies une ouverture sur l'avenir. Lorsqu' Aldous Huxley (auteur du fameux ouvrage Le Meilleur des Mondes) disait : "Chacun de nous a sa Jérusalem", il avait en tête bien plus qu'une cité temporelle avec des taxis et des embouteillages. Il avait la vision de ce que la vie pourrait être.

Aujourd’hui, 91 ans après la Déclaration Balfour reconnaissant le droit historique du peuple juif sur la Palestine, 61 ans après la Shoah et le génocide de six millions de Juifs, 58 ans après la création de l'Etat d'Israël, savons-nous aimer Israël …comme une Terre Promise ?

Une invitation à une rencontre authentique avec la terre, le peuple, nous-mêmes.

 



A PROPOS DE L'AUTEUR
Audrey Fellous et l Equipe Lamed.fr


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