Au début de la
parasha Vayetsé, Jacob est en fuite. D'une part,
il essaye d'échapper à la vengeance de son frère Essav,
et d'autre part, il doit comme ses parents le lui ont demandé, trouver
une épouse adéquate. Il se dirige vers l'Est, en direction de
la maison de la famille de sa mère. Là-bas, dans le champ, il
trouve l'objet de sa recherche :
Jacob continua son
voyage et partit vers la terre des enfants de l'Est. Il vit et voici
un puits dans le champ... Et ce fut, lorsque Jacob vit
Rachel,
la fille de Laban, le frère de sa mère et les moutons de Laban
le frère de sa mère, que Jacob s'approcha, fit rouler la pierre
de l'ouverture du puits, et il abreuva les moutons de Laban le frère
de sa mère. Jacob embrassa Rachel, éleva sa voix et pleura. (Genèse
29:1-2,10-11)
Tout semble très simple : Jacob voyage et trouve immédiatement
la femme de ses rêves près d'un puits. Cela n'est pas étonnant.
Jacob avait sûrement entendu le récit du serviteur dévoué de
son grand-père : Eliézer avait voyagé loin pour chercher
une femme méritante pour Isaac. Il l'a trouvée en très
peu de temps et près d'un puits également. Ce thème du
puits comme étant l'endroit où l'on rencontre l'âme sœur
réapparaît plus tard dans l'histoire de Moshé.1
DEUX FEMMES
Cependant l'histoire ne se termine pas là, il ne s'agit pas simplement
d'un "coup de foudre" aboutissant à la fameuse fin "ils
vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". Jacob est maintenant
en exil, hors de la Terre de Canaan. La vie devient plus compliquée.
Apparemment, en exil, les règles sont différentes.
Avraham n'avait qu'une partenaire à l'origine et Isaac une seule femme,
mais le plan divin a voulu que la vie conjugale de Jacob soit plus complexe.
Pourquoi Jacob a-t-il dû épouser deux femmes?
Cette question se trouve renforcée lorsqu'on s'aperçoit que
ces femmes étaient, en fait, soeurs. De plus, Jacob de son côté,
ignorait ce plan, et son premier mariage se déroule dans de très étranges
circonstances. Il est trahi par celle qu'il aimait, et sans avoir connaissance
du scénario.
Ce fut le matin et voici, c'était Léa; et il dit à Laban: "qu'est-ce
cela, que tu m'as fait? N'est-ce pas pour Rachel que j'ai travaillé avec
toi? Et pourquoi m'as-tu trompé?" (Genèse 29:25)
Jacob pense avoir épousé la femme de ses rêves, mais en
fait, il se retrouve marié à la sœur de celle-ci. On aurait
pu penser que Jacob aller refuser un tel arrangement mais malgré tout,
il l'accepte.
Pourtant son argument est de poids : Laban avait donné sa parole qu'à l'issue
des sept années de travail que Jacob lui offrait, il pourrait épouser
sa fille Rachel. Comment a-t-il pu manquer à sa parole? La réponse
de Laban est énigmatique :
Laban dit : "on n'agit pas ainsi dans notre contrée, de donner
la plus jeune avant l'aînée." (Genèse 29:26)
On se demande si Laban est sincère. Peut être que pour Laban,
marier l'aînée avant la cadette est un principe fondamental qui
moralement ne peut être rejeté au nom d'une quelconque promesse.
Il agirait ici selon les règles de sa morale et pense avec conviction
les mots qu'il prononce. Ou peut-être, est-ce encore une tromperie. Quoiqu'il
en soit, Laban est un menteur, et Jacob en fera l'expérience durant
les années à venir.2
LA TROMPERIE DE LEA
Que Laban soit un escroc passe encore, mais Léa, elle, comment a-t-elle
pu jouer un rôle actif dans cette duperie? Comment cette femme peut-elle
espérer rester mariée à Jacob dans ces conditions? Elle
n'a pas été courtisée. Cette union s'est faite sans amour;
cette relation s'est construite sur le mensonge.
Le Midrash explique l'attitude
de Léa, sans toutefois la justifier
:
Il [Jacob] lui [Léa] dit : "tu es une menteuse et la fille d'un
menteur! Je t'ai appelée Rachel et toi tu m'as répondu!". "Y-a-t-il
un enseignant sans élèves?" rétorqua-t-elle. "Ton
père ne t'a-t-il pas appelé Esaü et tu lui as répondu!
Alors moi aussi tu m'as appelée et je t'ai répondu!" (Midrash
Rabba - Béréshit 70:19)
Léa répond en disant que son comportement n'était guère
différent de celui de Jacob. Sur le plan moral, ils sont faits pour
s'entendre, chacun coupable de tromperie à un moment critique de sa
vie. Cependant, cette réponse n'est pas satisfaisante. Peut-être était-ce
l'excuse de Léa, mais la question demeure : pourquoi Jacob souhaitait-il
rester avec elle?
Le Midrash doit être compris au-delà de son sens littéral.
Léa ne cherchait pas simplement "à faire ses excuses" ni à "remettre
Jacob en place". Elle expliquait le Plan Divin. Quand Jacob prend la bénédiction
d'Ésaü, il doit s'habiller comme Ésaü. Ce n'est pas
un simple détail technique, un simple déguisement nécessaire
pour arracher à son père la bénédiction. En fait,
pour que la bénédiction Divine se réalise, Jacob avait
besoin "de devenir" Ésaü. Il fallait une fusion entre
les mains d'Ésaü et la voix de Jacob. La conséquence de
cette fusion est qu'une facette d'Ésaü continuerait maintenant à vivre
en Jacob.
Et les yeux de Léa étaient faibles (Genèse 29:17). Le
maître de Rabbi Yo'hanan traduit ainsi : Et les yeux de Léa étaient
[naturellement] faibles. Il lui dit : "les yeux de ta mère étaient
faibles! Mais que signifie "faibles"? Qu'ils sont devenus faibles
par les pleurs, parce que [les gens disaient] : tel était l'arrangement
: la fille aînée [Léa] est pour le fils aîné [Ésaü],
et la plus jeune [Rachel] pour le plus jeune [Jacob]. Elle pleurait et priait "Puisse être
Ta volonté que je ne sois pas dans la destinée de cet impie".
Rabbi Houna a dit : "grande est la prière, car elle a annulé le
décret. Et elle a même pris la priorité sur sa sœur".
(Midrash Rabba - Béréshit 70:16)
Ésaü était destiné à épouser Léa,
tandis que Rachel était destinée à épouser Jacob.
En trompant son père, Jacob devient Ésaü et doit accomplir
le rôle spirituel d'Ésaü. Une partie de ce rôle est
l'union avec Léa. Léa explique à Jacob que leur mariage
est la conséquence directe de ses propres actions et fait finalement
partie des instructions de Rébecca et du Plan Divin.
Cette idée peut être confirmée par un passage du zohar.
La Torah nous dit qu'un soir Jacob, en rentrant du champ, a été accueilli
par Léa et a conçu avec elle cette nuit-là :
Jacob vint du champ le soir, et Léa sortit à sa rencontre et
dit : "C'est vers moi que tu viendras, car j'ai payé pour toi avec
les mandragores de mon fils", et il s'étendit avec elle cette nuit-là.
(Genèse 30:16)
Le zohar note que le texte ne dit pas que "Jacob s'étendit avec
elle", mais plutôt "il s'étendit avec elle" (zohar Vayetsé 157b). Le Ari z"al souligne que Jacob a deux identités
: Jacob et Israël. D'ailleurs le texte biblique utilise alternativement
les 2 noms. Le Ari z"al explique que Jacob était marié à Rachel
tandis que le "il", dont parle le verset, correspond à Israël
qui était marié à Léa.3 Il ne s'agit pas là de
schizophrénie. En fait, Jacob incarne deux missions qui doivent se réaliser.
Ces missions sont représentées par Léa et Rachel.
RACHEL, LA FEMME PRINCIPALE
Des deux, Rachel est considérée comme la femme principale et
première de Jacob :
Rabbi Elazar a remarqué plus loin : "puisque Jacob devait trouver
sa femme près d'un puits, pourquoi n'a-t-il pas rencontré là-bas
Léa, qui devait être la mère de tant de tribus? La réponse
est que ce n'était pas la Volonté de D.ieu que Léa épouse
Jacob ouvertement. En fait il l'a épousée sans le savoir, comme
il est écrit : "Ce fut le matin et voici, c'était Léa".
C'était aussi pour fixer son regard et son cœur sur la beauté de
Rachel, pour qu'il établisse son domicile principal avec elle." (zohar Béréshit
153a)
Le mariage avec Léa faisait partie du Plan Divin, mais il faisait partie
d'un plan secret. Néanmoins, le zohar enseigne que la famille
principale de Jacob devait être Rachel.
De la même façon qu'il y a une identification entre Jacob et Ésaü,
les sources mystiques établissent une identification semblable entre
Rachel et Léa.4 Beaucoup d'aspects de ce concept sont extrêmement ésotériques
et au-delà de l'objet de cette étude. Nous essayerons néanmoins
de décrire quelques aspects de ce rapport.
Rav Shlomo Elyashiv, dans son œuvre mystique "Leshem", relate
que Rachel et Léa ne représentent en réalité qu'une
seule âme. S'il n'y avait pas eu la faute de l'Arbre de la Connaissance,
ces deux aspects seraient restés unis,5 ou pour utiliser une image mystique,
il n'y aurait pas eu de séparation entre les mondes supérieurs
et inférieurs :
Viens, regarde, c'est ainsi : les 12 tribus sont une réparation pour
le monde inférieur, car lorsque Binyamin est né, Rachel est morte.
Et ce monde inférieur a rempli la place qu'elle occupait pour que (les
12 tribus) puissent le réparer...
De plus, tout ce qui concernait Léa est gardé sous un voile,
car elle caractérisait le monde supérieur, qui est voilé et
non révélé (alors que Rachel caractérisait le monde
inférieur, qui lui, est dévoilé). Et c'est aussi une raison
pour laquelle la mort de Léa n'est pas divulguée comme celle
de Rachel. Cette différence entre les mondes Supérieur et Inférieur
explique également pourquoi Léa a été enterrée
loin du regard, dans la caverne de Makhpéla, tandis que Rachel a été enterrée
sur la route, à la vue de tous, accessible aux voyageurs... De là on
apprend que toutes les bénédictions viennent de deux mondes,
le révélé et le non révélé, bien
que tout provienne du monde supérieur. (zohar, Béréshit,
Section 1, Page 158a)
Comme nous l'avons vu, Rachel est
la femme principale. Dans la littérature
mystique, elle représente la Présence Divine, la Shekhina. Au
point que, lorsque le douzième fils est né - Benjamin -, la Présence
Divine passe de Rachel à la communauté d'Israël. En donnant
naissance, elle meurt; elle est enterrée sur la route, attendant les
générations d'Israël exilées, priant pour eux et
leur assurant que la Shekhina n'abandonne pas ses enfants.
UNITE DES MATRIARCHES
Le rapport entre Rachel et Léa nous permettra également de comprendre
un autre concept enseigné dans la littérature midrashique. Il
y a une opinion qui dit que Rachel et Léa étaient enceintes en
même temps; l'une portait un embryon mâle qui s'appellerait plus
tard Joseph, alors que l'autre portait une fille qui serait nommée Dina.
Selon le Midrash, Rachel était enceinte de Dina, mais la prière
et l'intervention Divine ont permuté les fœtus!
Et ensuite elle [Léa] donna naissance à une fille (Genèse
30:21). Il est enseigné : lorsque sa femme est enceinte et qu'il dit
: 'Puisse être Ta volonté que ma femme donne naissance à un
fils', cela s'appelle une prière vaine. L'École de Rabbi Yannaï a
dit "Ceci a été enseigné au sujet d'une personne
qui est sur le point de donner naissance". Rabbi Yehouda ben Pazzi a dit
: "même quand elle est en réalité sur le point de
donner naissance, [le sexe] peut être changé, comme il est écrit,
'O maison d'Israël, ne puis-Je pas faire avec toi comme ce potier?' dit
L'Eternel. Comme l'argile dans la main du potier, ainsi vous êtes dans
Ma main, O maison d'Israël'. (Jérémie 18:6). De même
qu'un potier peut casser une cruche après l'avoir faite et en faire
une autre, Je peux faire ainsi, même au moment de la naissance".
On a objecté à cela : et pourtant il est écrit 'Et ensuite
(finalement) elle donna naissance à une fille'. Rabbi Abba répondit
: "En réalité elle a été créée
garçon, mais elle a été transformée en fille par
les prières de Rachel quand elle a dit 'Que L'Eternel m'ajoute un autre
fils' (Genèse 30:24). Rabbi 'Hanina ben Pazzi a dit : "les matriarches étaient
prophétesses et Rachel faisait partie des matriarches. Il n'est pas écrit,
Que L'Eternel m'ajoute des autres fils, mais un autre fils. Elle a dit: ' il
(Jacob) est destiné à en engendrer encore un; que ce soit de
moi!' Rabbi 'Hanina a dit : "toutes les matriarches se sont rassemblées
et ont prié : 'nous avons suffisamment de garçons; qu'elle [Rachel]
soit exaucée'. (Midrash Rabba - Béréshit 72:6)
Au-delà du miracle qui est décrit dans ce Midrash, nous sommes
frappés par l'unité des matriarches; toutes, unies comme une
seule, prient pour cette permutation. La jalousie meurtrière qui caractérise
le rapport entre Jacob et Ésaü est ici remplacée par la
solidarité des femmes de Jacob, travaillant à l'unisson pour
une cause commune.
Même lorsque nous étions en droit de penser qu'il y avait une
certaine rivalité entre les deux, le Midrash souligne qu'il n'y avait
en réalité qu'amour et respect :
Et quand Rachel
a vu qu'elle n'avait donné aucun enfant à Jacob,
Rachel a envié sa sœur (Genèse 30:1). Rabbi Isaac a observé :
Il est écrit : "Ne laisse pas ton cœur envier les pécheurs
(Proverbes 23:17), pourtant il est dit, "Rachel enviait sa sœur"!
En réalité, c'est pour nous enseigner qu'elle enviait ses bonnes
actions, et disait : 'si elle n'était pas juste, aurait-elle eu des
enfants? '" (Midrash Rabba - Béréshit 71,6)
L'ABNEGATION DE TIMNA
L'amour entre Rachel et Léa va avoir d'autres conséquences. La
tradition nous enseigne qu'Amalek, le descendant d'Ésaü qui représente
le pire ennemi des Juifs, ne tombera que face à un descendant de Rachel.
Ce fut lorsque Rachel donna naissance à Joseph (Genèse 30:25).
Aussitôt que l'adversaire d'Essav (Joseph) est né, Jacob dit à Laban
: "envoie-moi et je partirai vers ma place et vers mon pays". Rabbi
Pin'has a dit au nom de Rabbi Shémouel ben Na'hman : "c'est une
tradition qu'Ésaü ne tombera qu'aux mains d'un descendant de Rachel,
comme il est écrit : Certes, les plus jeunes du troupeau (d'Israël),
traîneront au loin (les descendants d'Essav) (Jérémie 49:20).
Et pourquoi les appelle-t-il les plus jeunes du troupeau? Parce qu'ils étaient
les plus jeunes des tribus." (Midrash Rabba - Béréshit
73:7)
Ésaü, l'homme qui devait épouser Léa, épouse
finalement une fille d'Ishmael. Elle lui donne un garçon : Eliphaz,
qui va à son tour épouser une femme nommée Timna; c'est
de cette union qu'Amalek descend.
Pourquoi [avoir écrit] "Et la sœur de Lotan était Timna?".
Timna était une princesse... Désirant se convertir, elle est
allée chez Abraham, Isaac et Jacob, mais ils ne l'ont pas acceptée.
Alors elle est allée et est devenue une concubine d'Eliphaz, fils d'Ésaü,
en disant : "je préfère être une domestique de ce
peuple plutôt qu'une maîtresse d'une autre nation". Amalek
est descendu d'elle et a fait souffrir Israël. Quelle en est la raison?
Parce qu'ils n'auraient pas dû la repousser. (Sanhedrine 99b)
Rabbi Yonatan Eibeshitz dans son œuvre Ya'arot Dvash (Vol. 1 Drasha 12) explique
que la possibilité de vaincre Amalek nous vient de Rachel.
En effet, elle devait être l'unique femme de Jacob, mais elle a accepté de
s'effacer, de n'être que la seconde, au point même de ne pas être
enterrée avec son mari. Si le pouvoir d'Amalek provient du sacrifice
de soi de Timna, de cette femme qui a refusé d'être reine et qui
s'est "sacrifiée" en devenant la concubine d'Eliphaz, et ce
uniquement pour se connecter au peuple Juif, alors le pouvoir de défaire
Amalek doit également provenir d'un sacrifice de soi. Voilà pourquoi
il doit provenir de Rachel qui elle aussi s'est sacrifiée pour le bonheur
de sa sœur.
Au moment où Léa en avait besoin, Rachel a fait le nécessaire
pour que sa sœur ne soit pas humiliée 'sur l'autel' et elle a héroïquement "partagé" son
mari avec sa sœur. Quand Rachel était désespérée
de ne pas avoir un autre fils, ce furent les prières de sa sœur
Léa qui ont permis la permutation miraculeuse. Ces deux sœurs,
liées spirituellement depuis toujours, ont créé le peuple
connu sous le nom d'Israël. La puissance de leurs actes a fait bien plus
que créer la Nation Juive. Leurs actions servent de balise et de protection
contre tous les adversaires que nous avons connus jusqu'à ce jour.
NOTES
1)Le zohar note cette connexion : "observe que lorsque
Jacob était
assis près du puits et a vu l'eau monter vers lui, il a su qu' il rencontrerait
là-bas la femme qui lui était destinée; et cela se passa
ainsi, comme l'Ecriture Sainte dit : Tandis qu'il parlait encore avec eux,
Rachel est venue avec les moutons de son père. Et ce fut, lorsque Jacob
vit Rachel... De même Moshé, lorsqu'il était assis près
du puits, il a vu l'eau monter vers lui et a su immédiatement qu'il
rencontrerait la femme qui lui était destinée; et cela s'est
passé ainsi, comme nous lisons : Et les bergers sont venus et il les
a chassés... (L'Exode 2:17), avec comme conséquence qu'il rencontra
là-bas Tsipora. (zohar, Béréshit 152b)
2)Le texte indiquerait que Jacob soupçonnait Laban de vouloir lui faire
un "mauvais coup", lorsqu'il lui dit clairement qu'il est intéressé par
sa plus jeune fille Rachel : je te servirai durant sept ans pour Rachel, ta
fille, la plus jeune. (La Genèse 29:18) Rashi note la phraséologie
prudente et précise de Jacob.
3)Voir Ets' Haïm, Shaar Haklalim. Voir aussi les commentaires du Gra à Sifra
de Tsniouta chapitre 1.
4)Voir Ari z"al - ibid. Chapitre 13.
5)Voir Sha'arei Leshem 2:2, 2:3, 2:5