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La maison dans la boule de cristal (2)

Vers la fin de l’après midi, Miriam rentre de son travail. Son oncle et sa tante l’accueillent avec beaucoup de joie.

- Et où sont mon cousin et ma cousine ? Demande-t-elle impatiente de les revoir. Je suis certaine qu’ils ont beaucoup grandi.

- Probablement, en haut, avec les autres ! Dit maman. Où peut être dans le jardin !

Miriam les cherche sans succès dans tous les coins de la maison.

Puis retournant dans la « maison de poupée », elle remarque que la boule de cristal n’est plus sur son support, mais posée sur le lit de Maya ! Elle la prend dans ses mains, la secoue, la replace sur sa base et ressort de la pièce.

Suite à la secousse de Miriam, les colombes, dans une tornade d’ailes et de lumière ont renvoyé les enfants hors de la sphère. Ces derniers atterrissent avec sans trop de mal, sur le tapis de rose des fillettes.

Le bruit du choc fait revenir la jeune fille sur ses pas, qui en les apercevant, pousse un cri de surprise :

- Mon Dieu ! Mais où étiez-vous ?

- Miriam ! Crient les cousins de la France, tout en se jetant dans ses bras !

La jeune fille les serre contre elle et les embrassa très fort :

- Alors où étiez-vous petits bandits ? Je me suis drôlement inquiétée !

- Tu ne vas pas nous croire, Mimi ! Mais c’est du vrai de vrai ! Nous étions tous dans la boule de cristal, aussi grands que des grains de poussière ! Clame Naomi franchement excitée par l’aventure. C’était vraiment super ! N’est ce pas Jordanna ?

- Dans la boule ? s’étonne Miriam. Le secret ... ! Rajoute-t-elle tout à coup affolée. C’était donc cela le secret du marchand ! Et comment l’avez-vous découvert ?

- Par hasard ! informe Jérémie. J’ai tout simplement lu la phrase écrite ici tout en secouant le cristal ! On y retourne ? Mizqueto devait nous expliquer son rôle dans le temple !

Mais, paniquée, Miriam leur interdit de renouveler l’expérience, et les menace même de reprendre la boule. Elle leur explique que le marchand en question est en réalité un très grand inventeur méconnu, qui malheureusement ne contrôle pas toujours ses inventions. Et bien qu’ils lui promettent de ne plus recommencer, qu’elle quitte la chambre fort inquiète.

Le soir, les enfants n’en finissent pas de se rappeler le moindre détail de leur aventure :

- Dis-moi Naomi, est-ce que toi aussi tu as ressenti ce « bien » dans ton cœur, quand tu étais dans la boule ? Demande Jordanna juste avant de s’endormir.

- Oui, bien sûr !

- Tu crois que c’est à cause du cristal ?

- Non, non ! répond Naomi, un peu excitée. Ma « ganenette » (jardinière d’enfant) m’a dit que c’est à cause de la Chehina qui descend dans le Beth Hamikdach !

- La quoi ?

- La Chehina ! La Chehina c’est … C’est … C’est quand « on ressent » que Hachème est là ! Parce que tu sais, IL ne permet pas toujours qu’on Le ressente !

- Ah oui, et pourquoi ?

- J’ne sais pas ! Mais dans sa maison, Il permet toujours ! Enfin Il permettait… !

- Alors dommage ! Dit tristement Jordanna. Dommage, qu’il n’ y ai plus de maison !

La dernière des trois semaines qui séparent le dix sept du mois de Tamouz (juillet), du neuf du mois de Av (aôut), jour de la catastrophe est arrivée. Pendant cette période, les enfants s’ennuient un peu ! Ils ne peuvent ni se baigner, ni écouter de la musique. Donc, tous les matins, ils restent dans le jardin à jouer au ballon, aux poupées, ou à des jeux de société. Il arrive également, qu’une des grandes personnes s’asseoit avec eux, et leur raconte une histoire. Ce matin, papa s’est proposé à l’animation :

- Savez-vous mes chéris qu’elle date nous sommes aujourd’hui ?

- Le huit Av ! Répond Hillel en lançant le ballon dans le panier de basquet. Ce soir c’est Tichat be Av (neuf Av) !

Jordanna regarde son frère avec un air interrogateur. Elle est toujours un peu mal à l’aise lorsque ses cousins disent des mots en hébreu :

- Qu’est ce que c’est ? Une fête ?

Les autres éclatent de rire.

- Pourquoi riez-vous ? S’exclame Papa. Ce n’est pas du tout bête ce qu’elle vient de dire ! Bientôt, si Dieu veut, Ticha beav sera une fête extraordinaire.

En attendant il est vrai, ma petite Jordanna que c’est un jour très triste où l’on se rappelle que nous avons beaucoup souffert, et que nous souffrirons encore jusqu’à ce que Hachème (Dieu) …

- … Nous pardonne ? Demande Jérémie.

- Vois-tu mon garçon, je crois qu’il y a bien longtemps qu’Il nous a pardonné ! Le problème est qu’en L’oubliant nous avons cassé beaucoup de choses ! Et tant que nous n’aurons pas tout réparé, nous pleurerons à Ticha beav !

Les enfants le regardent tristement !

- Ne me regardez pas ainsi ! Car vous ne le savez peut être pas, mais nous avons presque finit la réparation !

En fin d’après midi, toute la maisonnet se prépare à passer le neuf av ! Les enfants savent qu’à partir d’une certaine heure, les grands ne mangeront plus jusqu’au lendemain soir, et qu’assis parterre, ils liront les kinotes (les lamentations).

Les garçons sont, à présent, installés sur le coussin plat du canapé que papa a déposé sur le sol de la salle à manger. Naomi, Jordanna et Maya, près de la fenêtre ont préféré les petites chaises en plastique.

Devant chacun d’eux est posée une assiette de lentille et un œuf dur. C’est le repas des endeuillés :

- Nous sommes en deuil du Beth Hamikdach ! Explique Papa, Donc lorsque nous aurons terminé de manger, nous irons tous au kotel (mur occidental) pour prier.

- Le kotel ! chuchote Jordanna à l’oreille de sa cousine. C’est le dernier mur de la maison d’Hachème n’est ce pas ! Celui que les pauvres du peuple ont construit et que Dieu a promis de ne jamais détruire ?

- Exactement ! Répond Naomi tout en décortiquant son œuf dur.

Le lendemain matin, fatigué par la soirée d’hier, Yaïr se lève bien tard.

Les autres sont déjà descendus. Il est donc tout seul à l’étage.

Après avoir chanté Modé ani (petite prière du matin) et s’être lavé les mains et le visage, il s’apprête à les rejoindre dans le jardin.

Malheureusement, plutôt que de descendre, il entre dans la chambre des filles, attiré par la boule qui brille de mille feux ! Sans permission, il la prend dans ses mains, l’examine sous tous ses angles, et l’observe même à travers la lumière. Il la remue Une fois, deux fois, dix fois ! Il ne se lasse pas de regarder les oiseaux s’envoler :

- Rend-moi ça tout de suite ! Tu n’as pas le droit ! C’est du vol ! Entend-t-il soudain hurler derrière lui.

Au cri de la fillette, il sursaute, et lâche la boule.

Celle-ci roule sur la commode, rebondit sur le lit, et se brise d’un bruit sec sur le carrelage de la pièce.

Naomi se jette à terre et la ramasse :

- Elle est cassée ! Tu l’as cassée ! Rugit-elle comme une tigresse.

A présent des larmes coulent de ses yeux.

Comprenant ce qui se passe, les cousins accourent bouleversés.

Yaïr ne sait plus quoi faire… Se sauver, demander pardon, crier que ce n’est pas lui …

Il regarde l’eau s’écouler par les fissures du cristal.

Et comme sa petite sœur, il se met soudain à pleurer, tant il est désolé !

Puis la sphère se vide complètement de son eau, et dans un tourbillon de feu attire en elle tous les enfants présents !

Ces derniers réatterrissent sur la grande esplanade !

Tout est gris dans le globe ! Son sol est recouvert d’oiseaux blancs endormis, et son ciel plein de cassures !

Les enfants se relèvent silencieusement, en évitant de marcher sur les colombes.

- Naomi, je ne sens plus le « Bien » de la dernière fois ! murmure Jordanna à l’oreille de son amie. Et toi ?

La petite fille dit non de la tête.

- Mais où sont nos amis ? s’inquiète Jérémie. Léhipan, Miskéto, Méni … ?

- Il est inutile de les appeler ! Après le choc, ils se sont barricadés dans le Oulam (bâtiment du kodech) !

Les enfants sursautent de peur en entendant derrière eux cette douce voix lointaine :

- Qui… Qui a parlé ? Bredouille Hillel.

- C’est moi dit la voix ! Je suis ici, dans le parvis des femmes (esrat Nachim), derrière la porte de Nicanor (porte séparant l’esplanade, du parvis des femmes) !

Prudemment, et en se serrant les uns contre les autres, les cousins sortent à reculons par la porte indiquée.

Là est assise sur la dernière marche du grand escalier, à côté de l’une des chambres des violons (endroit où l’on rangeait les instruments de musique), une dame tout habillée de noir.

- Venez mes enfants ! Rassure-t-elle avec gentillesse ! N’ayez pas peur !

Très impressionnés, les petits s’approchent en silence.

- Que s’est-il passé ! Questionne-t-elle alors. Pourquoi tout s’est brisé ?

 

- C’est à cause de lui ! lance soudain Naomi avec rage, montrant Yaïr du doigt.

- A cause lui ? Répond la gentille Dame triste. Il n’a pourtant pas l’air méchant.

- C’est un voleur, il a pris ma boule sans permission !

- Tais-toi donc ! Se fâche enfin Hillel. Car c’est aussi de ta faute ! Voilà ce qui arrive lorsque l’on ne veut pas partager !

Naomi baisse la tête et n’ose plus rien dire. La gronderie de son grand frère lui fait tout à coup comprendre qu’elle aussi a commis une grosse bêtise.

- Mais dis-moi petite fille, est-ce que tu aimes ton frère ? interroge la maîtresse de la sphère

Naomi hausse les épaules :

- Pas quand il m’embête !

- Et toi, Yaïr, est-ce que tu aimes ta sœur ?

Le garçon lève les yeux étonnés :

- Euh… ! Pas quand elle garde pour elle des choses que je veux aussi ! Fait-il

La Dame laisse couler une larme :

- Mon Dieu, vous n’avez même pas réussi à me répondre oui ! Sachez mes enfants, que cela est arrivé parce au lieu de vous comprendre, vous vous êtes détestés …

- Papa nous a dit que c’est la « haine gratuite » qui a détruit le Temple ! Rappelle Hillel désolé. Mais vous savez Madame, même s’ils ne l’ont pas dit, moi je sais qu’ils s’aiment très fort, et qu’ils vont se demander pardon ! N’est-ce pas Naomi ? N’est-ce pas Yaïr ?

- Je m’excuse murmure Naomi, j’aurais du te permettre….

Yaïr la regarde très ému…

Mais les oiseaux se sont réveillés, et voilà qu’ils apparaissent à nouveau dans le ciel !

Fatiguée par le jeûne, Miriam monte dans sa chambre.

Une petite flaque d’eau devant la « maison de poupée » attire son attention. En entrant par la porte à moitié ouverte, elle sent des petits bouts de verre craquer sous ses chaussures.

Elle se baisse et aperçoit alors sur le sol la boule de cristal fendue de tous les côtés. Son cœur se met soudain à battre très fort. Elle prend le globe, l’entoure d’un mouchoir traînant sur le sol (sans doute une couverture de poupée) et sort de la maison en courant.

- Maman, Papa, surtout ne vous inquiétez pas je reviens tout de suite ! Lance la jeune fille tout en refermant le portail derrière elle.

Le globe dans la main, elle arrive d’un pas rapide au carrefour des fleurs. Là, sous un joli bosquet de roses, adossée à une maison de pierres blanches se trouve une drôle de cabane en bois qui sert d’atelier à Yoni, son fiancé :

- Yoni ! Appelle-t-elle affolée. Yoni ?

Sortant de dessous une pile de cartons défoncés, le jeune homme apparaît, portant sur la tête un drôle de chapeau branché de tous les côtés à des fils électriques :

- Miriam ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Sais-tu que tu as bien de la chance de me trouver dans la remise ? Parce qu’aujourd’hui, je ne devais pas travailler ! Mais que se passe-t-il ? Tu as l’air bouleversée !

Elle sort la boule du mouchoir, et la lui présente :

- Regarde, elle est cassée ! Et les enfants ont disparus, je suis sûre qu’ils sont encore dedans ! … grands comme de minuscules grains de sables

- Comment ? S’exclame-t-il. Mais qu’est-ce que tu racontes !

- Ton invention ! Tu sais, ton « truc » qui capte je ne sais pas quoi…

- Oui ! « La puce électrocristaloïde » qui capte les ondes spirituelles, du présent, passé et futur …Et bien ?

- Et bien, ça marche ! Il suffit de secouer la boule, de prononcer le verset (…..) et les oiseaux viennent te chercher !

- Ouah ! Formidable ! J’ai réussi ! S’écrit-il joyeux. J’ai réussi !

- Enfin, Yoni, tu ne comprends pas ! Mes frères et mes cousins sont dans la boule sans eau ! Et ta puce « électromachin » ne marche plus !

- Tu es sûre ? Donne moi le globe !

Il le lui prend des mains, abaisse sur ses yeux de drôles de lunettes microscope (une de ses inventions…) et examine le Beth Hamikdach à travers le verre brisé :

- Oui ! Tu as raison ! Ils sont bien là ! Mais à qui parlent-ils ?

Bien ! Pas d’affolement ! Il me reste encore un cristal… Ce ne devrait pas être un problème de le remplacer… En ce qui concerne la puce, j’en ai fabriqué une encore plus perfectionnée puisqu’elle capte aussi la musique ! C’est le moment de l’essayer !

- … L’essayer ! gémit Miri. Tu n’es pas certain de réussir ?

Yoni ne répond pas. Il se met immédiatement au travail. Il sort une nouvelle boule de sa boite, la tourne et la branche à la deuxième à l’aide d’un tout petit fil de couleur.

- Ne t’inquiète pas ! Rassure-t-il, la « transmutation » ne devrait pas poser de problème !

- « Transmutation » ?

- Mais oui ! ce sont des choses courantes de nos jours ! Le monde que le Créateur nous a donné n’est pas aussi compliqué que nous le pensons !

Alors attention ! Je compte ! Un ! Deux ! Trois …

Le jeune savant touche alors le fil avec le bout de son tournevis.

Malheureusement, rien ne se passe ! Il réessaye à plusieurs reprises en vain !

- Alors ? ose enfin Miriam rongée d’inquiétude.

- Je, je … comprend pas… Souffle-t-il. Il… Peut être… C’est… Mais bien sûr ! La mitsva (accomplir un commandement de Dieu) ! J’avais oublié la mitzva ! Parce que tu comprends, Il faut une mitzva pour que cela marche !

- Que veux-tu dire ?

- La « transmutation » ne pourra se réussir qu’avec l’aide de la puissance énergétique d’une mitzv…

Mais Yoni n’a pas le temps de finir sa phrase, qu’une tornade envahit l’atelier en un instant. Nos six enfants atterrissent avec fracas sur les vieux cartons de la cabane de bois !

Des cris soulagement éclatent dans la petite bicoque.

- Merci mon Dieu ! Remercie Miri en prenant les plus petits dans ses bras.

- Yoni ? s’écrie Naomi. Que faisons-nous chez toi ?

- Moi je le sais ! Répond Yaïr. Le mystérieux marchand- inventeur, c’est lui ! N’est ce pas Yoni ? Et c’est pour cela que tu ne nous laisses jamais entrer dans ici !

Le fiancé sourit :

- Racontez- moi plutôt l’extraordinaire mitzva que vous venez d’accomplir ! D’après mes calculs, vous auriez du être envoyés dans la nouvelle boule, et non ressortir chez moi ! La force supérieure de votre action a provoqué une sorte de court circuit qui a fait disjoncter le système et brûlé la deuxième puce électrocristoïde ! J’espère tout de même que la transmutation secondaire a quand même eu lieu ! Nous devrons attendre quelque minutes avant d’en être sûrs.

Les uns et les autres se regardent ahuris.

Ils n’ont absolument rien compris au charabia du jeune homme :

- Euh ! Hésite Naomi. Juste avant d’être emporté par le tourbillon nous étions en train de nous demander pardon ! Ce serait cela la mitzva dont tu parles ?

- Oui ! Et bravo les enfants ! Je vous félicite ! C’est du très beau travail « d’amour gratuit » ! Et d’une puissance à renverser tous les méchants du monde !

Puis Il reprend alors la nouvelle sphère, et l’examine. Un petit « pop » se fait entendre et voilà qu’apparaît la maison blanche dans le globe neuf :
- Ouiii ! Transmutation parfaitement réussie !

- Tu veux dire que tu l’as fait passée d’une boule à l’autre ! S’émerveille Hillel.

- Pas moi ! Vous ! Il est vrai que je vous ai un peu aidés !

- Et nos copains aussi sont passés ! Demande Maya d’une petite voix suraiguë.

- Vos copains ? S’étonne Yoni. Il est vrai que je vous ai aperçus discutant avec une sorte de forme noire.

- C’est la Dame Dit Jordanna ! La Dame en noir ! Comme dans le livre que votre papa nous a expliqué ! Le livre des lamentations du prophète Jérémie !

- Attendez que je regarde !

Il abaisse ses lunettes microscope :

- Oui je vois en effet une Dame, mais elle est habillée de blanc ! Et puis je vois aussi … Mais c’est la table des pains ! … Oui, Oui ! c’est la table des pains qui marche ! … Et j’aperçois encore des dizaines de monsieurs portant de … Les Léviim ! Ce sont les Léviim avec leurs instruments de musique ! C’est superbe !

- Et si nous repartions tous ensemble ! Propose Yaïr tout émoustillé, pour dire à nos amis que c’est grâce à notre mitzva qu’ils ne sont plus tout seuls. Et que nous allons en faire encore plein d’autre pour remplir complètement la maison !

- Il n’en est pas question ! Affirme Miriam avec fermeté ! De toute façon, il est bien tard et nous devons rentrer, car papa et maman, tatie Sandra et oncle Ephraïm vont s’inquiéter ! Et puis Yoni risque d’être en retard pour Arvit (prière du soir), nous mangeons dans moins d’une heure !

- Oh ! Miri ! S’il te plait ! juste pour quelques minutes ! implorent les petits.

- Ce n’est pas la peine d’insister ! coupe brutalement le savant. La nouvelle puce est détruite ! Elle n’a pas supporté la surcharge d’énergie.

Tout a disparu sauf les murs et les oiseaux !

Le merveilleux s’est cassé d’un seul coup !

Les enfants n’ont plus du tout envie de rire. Ils baissent les yeux. Le chagrin du neuf Av est entré dans leur coeur :

- Ne soyez pas tristes ! Les console alors le jeune homme. Car si vous continuez à travailler, comme vous l’avez fait aujourd’hui, bientôt, très bientôt, le véritable Beth Hamikdach sera reconstruit, et les hommes du monde entier retrouveront la paix, avec Hachème pour gardien dans sa magnifique maison !

FIN



A PROPOS DE L'AUTEUR
Carole ROTNEMER
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