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Anne Frank a écrit à
propos du " Pourquoi ":
" Qui sait ? Ce pourrait
même être notre religion…"
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Dans son livre : Why
the Jews, Dennis Prager cite un exemple éclairant d'une
tentative de propager dans le public l' idée qu' il n' y a
rien de juif dans l' antisémitisme :
Le 11 avril 1944, dans une observation marquée par une sagesse
étrange et bien en avance sur son âge, Anne Frank écrivait
dans son agenda :
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Qui a fait de nous, les Juifs, des êtres
différents de tous les autres peuples ?
Qui nous a fait souffrir si terriblement jusqu' à maintenant
?
C' est Dieu qui nous a faits comme nous sommes, mais ce sera Dieu,
aussi, qui nous sauvera un jour.
Qui sait ? C' est peut-être même à partir de notre
religion que le monde et tous les peuples apprennent le bien, et c'
est pour cette raison, et cette raison seulement, que nous souffrons
maintenant.
Nous ne pourrons jamais, dans ce domaine, devenir simplement des Néerlandais,
ou simplement des Anglais, ou des citoyens de tout autre pays.
Nous resterons toujours des Juifs. |
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Anne Frank insiste sur le fait que les Juifs ont quelque chose de
particulièrement précieux à donner au monde,
et que c'est cela, précisément, que le monde a ressenti,
et que c' est pourquoi les gens persécutent les Juifs.
Anne Frank identifie l' antisémitisme comme une haine de l'état
de Juif, un rejet complètement différent de la bigoterie
ou du racisme que d' autres gens éprouvent.
Cependant, indique Dennis Prager, quand l' histoire d' Anne Frank
a été réécrite par Lillian Hellman qui
en a fait une pièce de théâtre, ses propos ont
été complètement changés.
" Pourquoi
les Juifs sont-ils haïs ?" demande Anne. " Eh bien,
un jour c' est un groupe, le lendemain un autre…"
Il fallait, à la scène, faire croire aux spectateurs
qu' Anne Frank avait pensé que les Juifs avaient été
haïs tout comme l' aurait été un autre peuple.
Les producteurs comptaient sur la fascination exercée par Anne
Frank pour faire adopter la thèse selon laquelle il n' y a
rien de juif dans l' antisémitisme. |
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