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Une Sélection d'Histoires 'Hassidiques n°3Qui sait ? Peut-être que eux aussi avait un tronc communautaire, dans lequel les gens aisés versaient leurs aumônes, pour ne pas être obligés de regarder leurs frères pauvres, face à face.

L'IMITATION DE D.IEU

Un homme vint chez Rabbi Nahum de Tchernobil et il se plaignit ne n'avoir pas d'argent pour marier sa fille. Or, le tsaddik avait justement cinquante florins mis de côté pour un autre usage... Il donna cet argent au pauvre, et en outre il lui offrit sa robe de soie, pour qu'il puisse faire bonne figure au mariage. L'homme prit tout cela, alla droit à une auberge et se mit à boire de la vodka. Quelques heures plus tard, des 'hassidim arrivèrent dans l'auberge, et le trouvèrent couché sur un banc, complètement saoul. Ils s'emparèrent du reste de l'argent et de la robe de soie, et rapportèrent le tout à Rabbi Nahum en lui racontant comment sa confiance avait été trahie. Mais le rabbi s'écria avec colère : " J'avais juste attrapé la queue de cette qualité de D.ieu : " Il est bon et miséricordieux pour le méchant et pour le juste ", et vous voulez me l'arracher des mains ! Rapportez immédiatement tout cela ".


PRIERES

Vous étiez très loin, n'est-ce pas ? Toi sur une place de marché, toi sur un bateau avec un chargement de blé. Et quand a cessé, le bruit de la prière, vous êtes revenus ; alors je vous salue...
On demanda une fois à Rabbi Pinhas pourquoi, quand il priait, il restait silencieux et immobile, paraissant ainsi manquer de la ferveur qui secouait les autres tsaddikim de la tête aux pieds. " Mes frères, répondit-il, prier signifie s'élever vers D.ieu, c'est-à-dire se libérer de toute substance, comme si l'âme quittait le corps. Nos sages disent qu'il y a une mort aussi difficile que la traction d'une corde à travers l'anneau d'un mât; et il y a une mort aussi aisée que le retrait d'un cheveu sur du lait ; et cette mort est appelée la " mort dans le baiser ". C'est cette mort qui a été accordée à ma prière.

Un jour après avoir récité les Dix-huit Bénédictions (Chemoné Esré) le Rabbi de Berditchev alla vers certains des assistants à l'office, et il les salua de plusieurs " Chalom Aleichem " comme s'ils arrivaient juste d'un long voyage. Comme ils le regardaient avec surprise, il leur dit : " Pourquoi êtes vous si étonnés? Vous étiez très loin, n'est-ce pas ? Toi sur une place de marché, toi sur un bateau avec un chargement de blé. Et quand a cessé, le bruit de la prière, vous êtes revenus ; alors je vous salue..."

Un jour Rabbi Zalman interrompit ses prières et dit: " Je ne veux pas de Ton paradis. Je ne veux pas de Ton Monde à venir. Je veux Toi, rien que Toi ".

Le rabbi de Soznitz dit à D.ieu : " Maître du Monde je te prie de sauver Israël. Et si tu ne le veux pas, alors, sauve les Goyim. "

LE GAGNE-PAIN

Mais qu'est-ce qui te fait penser que D.ieu à besoin de ton étude et de ta prière ? Peut-être ce qu'Il veut, c'est que tu peines, et que tu te creuses le cerveau !
Quand le Baal Chem était encore jeune, il lui arriva, un vendredi, de n'avoir rien du tout pour préparer le chabbat : ni un crouton ni un sou. Tôt le matin, il alla frapper à la fenêtre d'un homme riche, dit : " Il y a un homme qui n'a rien pour le chabbat ", et s'en alla. L'homme qui ne connaissait pas le Baal Chem, courut après lui et lui demanda: " Si tu as besoin de quelque chose, pourquoi t'en vas-tu comme cela ? ". Le Bal Chem rit et répondit : " La Guemara nous apprend que chaque homme naît avec son niveau de vie. Mais évidemment plus est lourd le poids de ses péchés; plus il doit faire d'efforts pour obtenir le niveau de vie qui lui a été destiné. Mais ce matin j'ai senti à peine un tout petit poids sur mes épaules. Alors il me suffisait de faire juste une petite chose - et c'est ce que j'ai fait ".

A la fin du jour de Kippour, le Rabbi de Berditchev dit à l'un de ses 'hassidim : " Je sais ce que tu as demandé dans ta prière aujourd'hui. La veille de Kippour, tu as prié D.ieu de te donner en une seule une fois, au début de l'année, les mille roubles dont tu as besoin pour vivre, et que tu gagnes en général en un an, afin que les soucis et la fatigue des affaires ne te distraient pas dé l'étude et de la prière. Mais dans la matinée tu as réfléchi; et tu as pensé que si tu avais d'un coup tes mille roubles, tu te lancerais dans une nouvelle et plus grosse affaire qui te prendrait encore plus de temps. Alors tu as prié pour recevoir la moitié de la somme, chaque semestre. Mais, avant Neïla cela aussi t'a paru plutôt risqué, alors tu as désiré des acomptes trimestriels, de façon à pouvoir étudier et prier en toute sérénité. Mais qu'est-ce qui te fait penser que D.ieu à besoin de ton étude et de ta prière ? Peut-être ce qu'Il veut, c'est que tu peines, et que tu te creuses le cerveau ! "

Le rabbi de Berditchev vit un homme se hâter dans la rue, sans rien voir, ni à sa droite ni à sa gauche : " Pourquoi cours-tu ainsi? lui demanda-t-il ". L'homme répondit : " Je poursuis mon gagne-pain " " Et comment sais-tu, continua le rabbi, que ton gagne-pain court devant toi pour avoir à le poursuivre ? Peut-être est-il derrière, et tout ce qu'il te faut pour le rencontrer c'est de rester tranquille. Mais toi, tu cours loin de lui..."

SERVICE SOCIAL

Peut-être que eux aussi avait un tronc communautaire, dans lequel les gens aisés versaient leurs aumônes, pour ne pas être obligés de regarder leurs frères pauvres, face à face.

Quand Rabbi Lévi Yits'hak devint rabbin de Berditchev, il fut convenu avec les notables de la communauté qu'ils ne devaient, pas l'inviter à leurs réunions, sauf s'il était question d'introduire un nouvel usage ou une nouvelle procédure. Un jour ils l'invitèrent à une réunion. Aussitôt après les avoir salués, il demande : " Quelle innovation voulez vous établir ? " Ils répondirent : " Désormais nous ne voulons plus que les pauvres mendient à la porte des maisons. Nous allons installer un tronc ; tous les gens aisés devront y mettre de l'argent, chacun selon ses moyens ; et ces fonds serviront à la bienfaisance " .

Le Rabbi dit alors : " Mes frères, ne vous ai- je pas prié de ne pas me déranger dans mes études; et de ne pas me convoquer à une réunion pour de vieux usages ou de vieilles procédures ? " . Les notables furent très étonnés, et ils protestèrent : " Mais maître, la question en discussion est tout a fait nouvelle ! " " Vous vous trompez, elle remonte a Sodome et Gomorrhe. Rappelez-vous ce qui a été dit à propos de la jeune fille de Sodome qui donna un morceau de pain à un mendiant. On l'arrêta, on couvrit son corps de miel, et on la livra aux abeilles, à cause du grand crime qu'elle avait commis. Qui sait ? Peut-être que eux aussi avait un tronc communautaire, dans lequel les gens aisés versaient leurs aumônes, pour ne pas être obligés de regarder leurs frères pauvres, face à face ".

DONNATEUR

Un homme qui vivait dans la même ville que Rabbi Zusya, vit que celui-ci était très pauvre. Aussi, chaque jour; il mettait vingt sous dans le petit sac où Zusya gardait ses " tefilin", pour que lui et sa famille puissent acheter leur subsistance. Depuis, l'homme devint de plus en plus riche. Plus il avait, plus il donnait à Zusya, et plus il donnait à Zusya, plus il avait. Mais un jour il se rappela que Zusya était le disciple d'un grand Maggid, et il se dit qu'il deviendrait beaucoup plus riche encore s'il faisait des présents au maître lui-même. Ainsi il fit le voyage jusqu'à Mezritch, et il incita Rabbi Baer à accepter un don considérable. De ce jour, ses ressources baissèrent jusqu'à ce qu'il ait perdu tous les bénéfices qu'il avait fait au cours de sa période de prospérité. Il fit part de ses soucis à Rabbi Zusya, lui raconta toute l'histoire, et lui demanda à quoi était dû sa gêne actuelle. Le rabbin lui-même ne lui avait-il pas dit que son maître était incomparablement plus grand que lui Zusya répondit : " Regarde. Aussi longtemps que tu as donné, sans te préoccuper de savoir à qui, que ce soit Zusya ou un autre, D.ieu t'a donné sans se soucier de la personne à qui il donnait. Mais quand tu as commencé à recherché des récipients particulièrement nobles et distingués, alors D.ieu a fait exactement de même."

MINIMUM VITAL...

Tant qu'il mange du pain, il pensera que le pauvre peut se nourrir de pierres .
Un riche vint une fois chez le rabbi de Koznitz. Le Maggid l'interrogea : " Que mangez-vous d'habitude ? " Je suis très sobre, répondit le riche, tout ce que je demande, c'est du pain et du sel, et un peu d'eau ". Le rabbi lui fit des reproches : " Qu'est-ce que cela veut dire ! Vous devez manger des rôtis et boire de l'alcool, comme tous les riches ". Et il ne le laissa pas s'en aller sans lui avoir fait promettre de faire comme il le disait. Les 'hassidim lui demandèrent ensuite la raison de cet étrange exigence. Le Maggid répondit : " C'est seulement quand il aura mangé de la viande, qu'il comprendra que le pauvre a besoin de pain. Tant qu'il mange du pain, il pensera que le pauvre peut se nourrir de pierres ".

HOSPITALITE. . .

Au cours de leurs longs voyages, les deux frères, Rabbi Zusya et Rabbi Elimele'h, passaient souvent par la ville de Ludmir. Là ils dormaient dans la maison d'un homme très pauvre, et très pieux. Des années plus tard, alors que leur réputation s'était répandue dans toute la région, ils vinrent de nouveau à Ludmir, non plus à pied comme auparavant, mais en calèche. Le plus riche personnage de la petite ville, qui autrefois ne voulait rien avoir à faire avec eux, alla à leur rencontre, aussitôt qu'il apprit leur arrivée, et il les pria de loger dans sa maison. Mais ils lui répondirent : " En nous, rien a changé pour que vous nous respectiez davantage qu'auparavant. Ce qui est nouveau, c'est seulement les chevaux et la voiture. Invitez les donc chez vous, mais laissez nous descendre chez notre vieil hôte, comme d'habitude ".


A PROPOS DE L'AUTEUR
Georges LEVITTE
Traducteur
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