Dans une société mouvante, où les valeurs sont couleur
arc-en-ciel, changeantes, et virevoltantes, le mariage est une institution
qui bat de l’aile.
Soyons réalistes, la communauté juive n’est pas épargnée
par, d’un côté la problématique de l’engagement
: on se connaît, on se fréquente mais aller sous la Houpa, c’est
déjà une autre histoire ; de l’autre côté,
les divorces sont en croissance exponentielle. Presque banal, presque normal.
La Torah a toujours accordé au mariage une importance fondamentale,
la famille étant le réceptacle dans lequel la présence
divine réside comme le dit le verset : « veassou li mikdach vechahanti
betoham ». « Et ils me feront un sanctuaire et je résiderai
parmi eux » nous disent nos maîtres ; il s’agit bien entendu
de la famille juive.
Il ne viendrait à l’esprit de personne d’entreprendre un
tour du monde sans prendre le temps de s’y préparer, de réfléchir à toutes
les éventualités possibles et de se donner les moyens de les
gérer. Il en est de même pour le couple. La Torah nous demande
de vivre a priori « lehatehila ». On ne peut pas imaginer du jour
au lendemain sous le seul sceau de l’amour être capable de gérer
toutes les situations nouvelles qu’un couple va générer.
Les modèles qui nous sont proposés sont factices et ne révèlent
en rien la réalité de ce qui est une relation entre un homme
et une femme au quotidien sur tous les plans.
Prendre le temps de se
préparer au mariage, réfléchir à ce
que veut dire l’autre, repenser aux critères fondamentaux qui
président aux choix du conjoint, prendre le temps d’imaginer le
mode de fonctionnement de l’autre, savoir qu’il existe des non
dits qui ont plus de valeur que les mots, être prêt à découvrir
le dictionnaire de l’autre, la liste est encore longue, mais on ne peut
pas faire l’économie de ne pas se confronter à cette nécessaire
réflexion.
Et bien avant cela va se
poser à nous une question cruciale : comment
arriver à rencontrer l’autre ? Quelles sont nombreuses ces soirées,
ces activités, dont le but avoué ou inavoué est de créer
des rencontres ! Et l’on va la plupart du temps de soirées en
soirées, de déceptions en déceptions. Les points d’accroche
restent les mêmes, un physique avantageux, un sourire ravageur, et ça
y est les regards convergent, les stratégies se mettent en place, comment
engager la conversation, comment ne pas paraître trop intéressé pour
ne pas que l’autre s’imagine que… Et puis attention, il y
a toujours de la concurrence !
Ca y est ça marche, les numéros de portable ont été échangés
et la question existentielle : appeler. Quand ? Trop proche de la rencontre,
c’est sans doute un signe d’intérêt qui pourrait faire
fuir l’autre, trop loin, il risque de m’avoir oublié.
Et puis de quoi parler
? Rentrer dans le vif du sujet ? L’autre peut
avoir peur et prendre la fuite. Laisser faire les choses ? Je risque de m’attacher
et de souffrir si l’autre n’est pas du tout dans une optique de
mariage. Plus encore, quel type de proximité vais-je avoir ? Quand vais-je
activer le fameux principe « Fuis-le, il te suit ; Suis-le, il te fuit » ?
Et puis une idée nous traverse l’esprit : pourquoi ne pas demander à des
amis, à des proches de nous organiser de vraies rencontres, celles dans
lesquelles les deux protagonistes savent pourquoi ils se rencontrent, celle
qui a été précédée par une réflexion
profonde sur ce que nous voulons réellement, ce dont nous avons besoin
et les éléments sur lesquels nous sommes prêts à faire
l’impasse ?
Il n’y a pas de recette miracle: c’est en se confrontant avec
réalisme à soi-même et à ses attentes que nous posons
le préambule d’une rencontre prélude de tous les bonheurs.
De la même façon qu'il est difficile d'appréhender avec
réalisme ses propres attentes, comment appréhender avec le même
réalisme, c'est-à-dire de manière exhaustive et éclairée,
tout ce que propose la communauté en matière de rencontre? Afin
d'aller plus avant dans cette réflexion, www.lamed.fr en partenariat avec
le SIRJ (Salon International de la Rencontre Juive) vous convient à un
rendez-vous unique Dimanche 2 juillet 2006.