Au début de la paracha, la Torah formule, dans le même verset, le devoir de craindre ses parents et celui du respect du Chabbath. Comment un père qui offense publiquement le quatrième commandement concernant le repos sabbatique pourrait-il demander à son enfant d'observer à son égard le cinquième commandement :"Honore ton père et ta mère" ? ! Et voici le drame du judaïsme actuel.
Les enfants élevés dans l'ambiance irréligieuse des parents ne peuvent plus croire leurs instructeurs religieux sans altérer leurs sentiments à l'égard du foyer ou à l'égard des
Maîtres !
Voici donc le fameux verset :"Tu aimeras ton prochain comme toi même ", dont le christianisme s'attribue généreusement la paternité alors qu'il était inscrit dans la Torah quinze siècles avant la naissance du Nazaréen !
Non pas que nous soyons jaloux de ce plagiat et de ce port illégal de décoration - le judaïsme n'est pas à une belle maxime près - mais nous constatons avec regret que cette sublime loi humanitaire est restée lettre morte chez ceux qui, à tort, revendiquent le droit d'auteur! 2000 ans de martyrologie juive en sont la preuve flagrante !
C'est le grand Maître Hillel, qui a trouvé la meilleure interprétation de ce verset classique "Tu aimeras ton prochain comme toi-même ". Lorsqu'un païen s'adressa à lui en demandant de lui enseigner la Torah "sur un pied", Hillel répondit: "Ne fais point à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse, voici toute la Tora, le reste, c'est le commentaire, va et étudie' (Chabbat 31 a).
En grand psychologue Hillel savait, que l'égoïsme humain était incapable d'appliquer cette loi dans le sens positif, c'est pourquoi il lui donna une formulation "négative". Ne pas faire du mal à son prochain est plus facile que de lui témoigner l'amour de soi-même à part égale !
Soulignons à ce propos, que Hillel a donné sa réponse à un païen moqueur et paresseux, qui ne voulait pas se donner la moindre peine pour connaître le judaïsme.
Pour un tel homme, l'on ne pouvait choisir qu'une loi logique et simple dans sa beauté, une loi "humaine". Sur une note d'humour, nous ajouterions que Hillel lui fit comprendre que ce principe de "charité chrétienne" ne tient que "sur un pied"...
Mais pour l'israélite, il n'existe pas des lois importantes et moins importantes. Toute émanation divine est sacrée.Une fausse interprétation de la pensée de Hillel comporte de graves dangers.
Nous l'entendons journellement : "Le judaïsme c'est l'amour du prochain, le reste n'est que commentaire".C'est le slogan classique des juifs assimilés ! C'est leur "excuse", leur alibi !
Mais pourquoi ne pas se cramponner à une loi de Hillel concernant le Chabbath ou la cacherout ?
Nous pensons que la célèbre formule de Hillel, s'adressant à un païen, doit être traduite comme suit: "Ne fait pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse, c'est un principe important de la Torah et facile à comprendre, quant au reste, il exige de profondes explications, va et étudie !".