La bénédiction que Jacob donna à ses enfants, nous montre une fois de plus que le judaïsme reconnaît la valeur individuelle de chacun et que tout collectivisme sur le plan spirituel est en opposition formelle avec notre doctrine religieuse. Certes, le judaïsme admet aussi la valeur des " cellules " qui forment et la société et l'Etat, mais uniquement sur le plan social. Sur le plan moral et spirituel l'homme n'est pas un sujet dont l'Etat pourra se servir à sa guise. La plupart de nos lois s'adressent à l'individu. Le Décalogue même est rédigé au singulier :Tu ne voleras pas, tu ne tueras pas, etc.