Les vœux de privations de tout ordre que quelqu'un s'impose dans un but de purification ou d'expiation ne constituent d'aucune manière un devoir religieux. Ils sont tout au plus tolérés par la Torah.
En effet, D.ieu voit d'un mauvais oeil que quelqu'un ne puisse trouver, dans le cadre des lois qui régissent le judaïsme, le plein épanouissement de son âme.
La surenchère de piété n'est pas en odeur de sainteté auprès de nos grands Maîtres. Ils nous recommandent: kadéch atsmekha bemoutar lakh, qu'on peut traduire par : cherche à atteindre la sainteté à l'aide de choses permises par la loi et non pas par l'imposition de défenses supplémentaires.
A quelqu'un qui lui demandait, quelle nouvelle défense il devrait s'imposer pour sauver son âme, mon Maître, le Rav Eliyahou Botschko, répondit :
Ne cherchez pas à vouloir dépasser en piété D.ieu lui-même !