" Et Moïse rassemblait toute la communauté d'Israël ", ainsi débute notre paracha.
Le terme vayakel , duquel dérive le terme populaire de kehila, signifie " rassemblait ", et implique l'idée d'unité du peuple d'Israël. On ne connaissait pas en ce temps lointain la classification des gens selon leur rang social.
Les " commissions de taxation " n'existaient pas encore et, l'israélite le plus humble, du "bûcheron au porteur d'eau", avait le même droit que celui dont la valeur éphémère se mesurait uniquement par des chiffres ...
L'unité que Moïse a su forger en plein désert d'un peuple à peine libéré de l'esclavage n'était possible que grâce à la Torah, lieu de " communauté d'idées ".