Les détails avec lesquels la Torah nous conte l'hospitalité d'Abraham, allant jusqu'à préciser le menu que servit le patriarche aux trois messagers inconnus, prouvent que la charité de l'homme est le critère par lequel D.ieu le juge d'emblée.
"Et s'il se trouvait 50, 45, 40, 30, 20 ou seulement 10 Justes parmi la population, voudrais-Tu aussi détruire les villes de Sodome et de Gomorrhe, et ne point les épargner en faveur des Justes ?" suppliait Abraham.
Voilà le portrait du véritable croyant. Lorsque des êtres humains sont en danger, tout doit être tenté afin de les sauver. Il ne suffit pas dans de tels cas de se retirer dans un coin et de ne songer qu'à son propre salut.
Le vrai croyant possède un pouvoir même capable de changer une décision divine. D.ieu ne demande pas mieux - affirment nos Sages - que de voir ses fidèles l'empêcher de punir quelqu'un. D.ieu ne résiste pas à l'accent sincère d'une prière, nous enseigne le Talmud.