Vous est-il arrivé
de monter dans une rame de métro pour vous apercevoir au bout d'un instant
que vous aviez pris la mauvaise direction ?
Il se passe un peu la même
chose dans la vie, quand pour tel ou tel projet, nous nous rendons compte que
nous faisons fausse route.
L'expression Bébinat
halev signifie " compréhension du cœur ". Le cœur
est le siège de l'affectivité et comprendre son cœur c'est
connaître son être profond. Ne dit-on pas : avoir " le cœur
lourd ", " le cœur léger ", " le cœur brisé
" etc ?
Beaucoup d'entre nous se
trompent sur ce qu'ils sont, faute de prendre le temps de se connaître
eux-mêmes. Il ne faut pourtant pas redouter de découvrir son vrai
" moi " .
Souvent, à mi-chemin de sa vie, survient chez l'être humain cette
crise existentielle qui le fait s'interroger sur ce qu'il a fait de sa vie.
Il arrive même que cette remise en question le pousse à tout plaquer
: job, femme, enfants…
Alors pourquoi attendre
la crise ?
Se connaître est l'essence
même de la vie. L'ignorer n'est pas vivre. Si vous ne comprenez pas comment
vous fonctionnez, vous êtes un robot, une marionnette, tout au plus un
zombi.
La vie est trop courte pour
prendre le mauvais train.
Aller
à l'essentiel
Essayez de deviner : c'est
quelqu'un que vous adoreriez rencontrer et connaître sous tous ses aspects.
Vous ne voyez pas ?
Eh bien, vous ! Vous êtes
la personne la plus admirable que vous puissiez rencontrer !
Alors on se dit bonjour,
on fait les présentations. Essayez de devenir intime avec vous-même.
Faites comme si vous retrouviez un ami perdu de vue. Interrogez-vous sur votre
vie, vos projets. Parlez de vos rêves, de ceux que vous allez réaliser
comme de ceux qui sommeillent dans un coin de votre tête.
Commencez par le commencement.
Vous rêvez de richesse, de célébrité, d'être
quelqu'un de bien ? Vous voulez faire de grandes choses, avoir un but dans votre
vie ? Pourquoi ? Qu'est-ce qui vous fait avancer ? Que recherchez-vous?
L'auto-découverte
passe par une série d'interrogations qui feront émerger la vérité.
Posez-vous les dix questions qui vous aideraient à mieux connaître
un ami. Attendez les réponses. N'ayez crainte, il n'y a personne pour
se moquer de vous.
Quel est le but de
la vie ?
Quel est le but de ma
vie ?
Pourquoi ai-je choisi
ce métier ?
A quoi est-ce que je
consacre mon temps libre ?
Quelle est ma motivation
à ce que je fais ?
Qu'est-ce qui me rend
vraiment heureux ?
Est-ce que je suis heureux
?
Riche ou heureux ? Quel
est le plus important ?
Quels sont mes projets
? Pourquoi ?
Quels sont mes rêves
secrets et mes ambitions ?
Les réponses ne viennent
pas de suite ? Normal. Elles peuvent même prendre des mois. Mais n'abandonnez
pas et vous découvrirez ce que vous êtes. Les réponses viennent
difficilement ? Après tout, c'est tout naturel, vous n'êtes pas
une personne banale !
En fait la question de fond
est :
Pourquoi je vis ?
C'est tout bête, et
pourtant très déstabilisant. En nous une voix murmure : "
C'est une question trop difficile, trop fondamentale. " Une résistance
se dresse face à l'immense travail d'introspection que cela implique.
Pourtant, il n'y a qu'en se connaissant que l'on peut se changer et changer
sa relation au monde.
Prendre ses décisions
en toute confiance
On hésite souvent
à prendre des décisions car on a peur de commettre une erreur,
et l'on a tort, car c'est l'incapacité de prendre des décisions
qui est la plus grande erreur.
Si un mendiant reçoit
une lettre lui annonçant qu'il a hérité d'un milliard,
tant qu'il n'a pas lu la lettre, il est toujours un mendiant.
De même, D.ieu nous
a donné le libre arbitre pour faire des choix de vie et s'élever,
mais tant que nous n'en sommes pas conscients, nous ne le possédons pas
vraiment. C'est pour cela qu'on accuse les autres de ses ennuis, alors qu'on
était maître de décider.
Ne pas utiliser son potentiel,
c'est le gâcher. Savez-vous quel est votre potentiel ? L'avez-vous déjà
mis en oeuvre ? Vous voulez vous battre, n'est-ce pas ? Vous voulez être
acteur de votre vie et pas simple spectateur ? Alors, entrez dans la vraie vie
qui consiste à ne pas se laisser aller au gré des événements.
Faites la différence entre une décision réfléchie
et un choix dicté. Est-ce bien vous qui avez décidé d'entrer
à l'université ou était-ce pour faire comme tout le monde
? Aviez-vous sérieusement fait le tour de la question avant de conclure
par un oui ?
Voici le discours intérieur
que vous auriez pu vous tenir :
Pourquoi est-ce
que je veux entrer à l'université ?
Pour avoir un diplôme.
Pourquoi ?
Pour pouvoir intégrer une grande école.
Pourquoi ?
Pour avoir un bon boulot.
Pourquoi ?
Pour rembourser l'emprunt pour payer mes études !
Grâce à ce
petit questionnaire, nous venons de mettre en évidence l'irrationnalité
de la démarche. La première raison de la décision doit
être le désir d'acquérir une bonne formation.
Faites de même pour
la question :
Pourquoi est-ce
que je veux me marier ?
Attention ! Pas de réponse
du tac au tac. Opposez toujours un pourquoi. Soyez franc avec vous-même,
direct dans vos interrogations, patient et insistant vis à vis des réponses.
Vous verrez, une réponse viendra.
Lorsque vous analysez sérieusement
un problème, vous êtes sûr de prendre de sages décisions.
Essayez de cerner votre
manque de confiance. Déterminez ce qui vous rend nerveux et dans quelles
situations vous n'êtes pas vous-même. Qu'est-ce qui entrave votre
prise de décisions ? Est-ce le manque d'habitude ? Ou est-ce la peur
de regretter ? A moins que ce ne soit la paresse ?
Prendre des décisions
doit être un plaisir. C'est notre moyen d'action sur le monde et la meilleure
preuve que nous aimons la vie !
Identifier ce qui vous
retient
Chaque fois qu'un but vous
semble difficile à atteindre, essayez de discerner ce qui vous freine.
Chacun a ses problèmes.
En être conscient permet de mieux se comprendre. Si vous n'affrontez pas
les difficultés, elles vous empoisonneront inexorablement.
Jetez sur le papier ce qui vous arrête.
C'est déjà
un pas important. Définir les obstacles, c'est les matérialiser
et par conséquent faciliter la recherche de solution.
Demandez-vous :
Suis-je suis paresseux
(e) ? Pourquoi ?
Suis-je désorganisé(e)
? Pourquoi ?
Suis-je coléreux(se)
? Quand ?
Suis-je sur la défensive
? A quel propos ?
Qu'est-ce qui me rend
jaloux(se) ?
Qu'est-ce qui me rend
arrogant(e) ?
Ai-je du mal à
prendre une décision ? Pourquoi ?
Est-ce que je manque
d'autodiscipline ?
Est-ce que je manque
de confiance en moi ?
Pourquoi ai-je du mal
à prendre des initiatives ?
Les mauvais traits de caractère
sont la source des difficultés. Dressez une liste de vos défauts
et dépistez les plus gênants. Recherchez ensuite ce qui les éveille.
Enfin mettez au point une stratégie pour les contrer.
Il est vrai que cette démarche
prend du temps, mais avez-vous quelque chose de mieux à faire dans les
minutes qui viennent ?
Décodez vos émotions
Soyez à l'écoute
de vos états émotionnels. Sachez décoder ce que vous ressentez.
Content ? Enervé ? Tendu ? Triste ? Les émotions sont le témoin
de ce qui se passe en nous. C'est comme la température, lorsqu'on est
malade, on la mesure pour savoir comment se soigner.
Identifiez ce qui vous contrarie.
Qui ou quoi ? Est-ce un problème intérieur ou extérieur
? Par exemple, vous êtes irrité :
Pour quelle raison
?
Parce que mon patron m'a en….
Alors, pourquoi suis-je irrité ?
Parce que je lui en veux.
Et alors ! En quoi cela m'ennuie ?
Je me sens nul.
En fait, c'est lui qui est
nul !
Remontez ainsi l'enchaînement
de vos sentiments. Si vous ne le faites pas, vous allez rentrer et inmanquablement
vous mettre à hurler sur les enfants.
Une fois que vous avez identifié
la cause de votre malaise, relativisez. A l'avenir vous devrez, soit éviter
certaines situations, soit apprendre à les gérer.
Apprenez également
à éliminer les motivations négatives qui influent sur votre
comportement. Exemple : Vous donnez de l'argent à une œuvre de charité.
Quelles sont vos motivations ? : vous voulez aider l'humanité. Vous aimez
agir. Vous pensez faire votre devoir ? Toutes ces motivations sont positives.
Par contre, si c'est pour susciter l'admiration, votre motivation est négative,
car elle est intéressée. Les motivations de cet ordre sont destructrices.
La prochaine fois que vous
ferez un don, faites-le anonymement.
Faites attention également aux émotions positives. Méfiez-vous
de l'influence de votre état émotionnel sur votre prise de décisions.
Ainsi, n'achetez jamais une nouvelle chaîne hi-fi le jour où vous
êtes d'humeur euphorique. Attendez. Réfléchissez. Ce jour-là,
vous êtes trop " vulnérable ".
Mettez le doigt sur ce qui vous rend heureux, afin de renouveler le plus possible
les occasions de l'être. Par exemple, certains matins vous vous réveillez
en pleine forme, plein d'optimisme pour la journée qui commence. Conditionnez-vous
pour retrouver cet état d'esprit les matins suivants.
Un autre exemple : vous
avez bien travaillé et votre patron vous complimente. C'est très
bien mais, avez vous vraiment besoin de ce compliment ? Non. La satisfaction
du travail bien fait doit suffire.
Etre attentif aux deux
faces de notre être
Nous rêvons tous
de grandeur. On veut réussir, être puissant, et même sauver
le monde.
Mais nous avons aussi tendance
à fuir les responsabilités et à vouloir rester plus longtemps
sous la couette.
Quelqu'un peut dire que
la vie est belle et ne pas le ressentir vraiment. Il est comme tiré en
arrière par ses états d'âme et tourne en rond en répétant
que la vie est dure.
Un volcan de contradiction
couve. Essayez de le sonder. Il y a opposition entre ce que l'on veut vraiment
et ce que l'on croit vouloir. C'est le conflit de l'âme et du corps.
Quand vous aurez pris conscience
de cette dichotomie, vous serez en toutes circonstances, en mesure d'identifier
qui, de votre âme ou de votre corps, se manifeste. Vous vivrez ainsi plus
intelligemment et serez sûr de faire les bons choix.
L'étape suivante
est de réconcilier ces deux facettes en vous. Le moyen le plus simple
serait d'étouffer votre pulsion de grandeur. Mais, il ne s'agit pas de
se suicider. Changer ses habitudes n'est pas facile et grandir peut faire peur.
Pour autant, ce n'est pas parce que la chose est difficile qu'elle ne vous convient
pas.
Prenons un exemple : de
la richesse et du bonheur, qu'est ce qui vous importe le plus ? Le bonheur bien
sûr. Mais imaginons le dialogue suivant :
" Bon, je vais
t'apprendre comment atteindre le bonheur. Ca demande juste un petit effort
et du changement. "
" Je veux bien,
mais pas tout de suite. J'ai un avion à prendre. "
"Ah ! Et qu'est-ce
que tu dirais si je te payais 50 000 F par semaine pour t'enseigner le bonheur
? "
" Pas de problème.
Je signe où ? "
" Mais ne viens-tu
pas de me dire que tu ne pouvais pas tout de suite…"
En fait, nous masquons les
problèmes en nous justifiant a posteriori: " Je ne vais pas me
prendre la tête à réfléchir sur le sens de la vie
! Personne n'a jamais élucidé la question. D'ailleurs qu'est-ce
que ça va apporter ? Et puis, qu'est-ce que ça peut me faire ?
Je n'ai pas de temps à perdre. "
Les Sages expliquent qu'une
personne ne peut fauter que si un esprit de folie s'est emparé d'elle.
Soyons conscients que nous nous battons contre la folie. Soyons vigilants, car
si l'on quitte la route, on risque de le payer très cher.
Alors, d'accord pour le
changement ? Qu'est-ce qui vous retient ? Sentez-vous l'antagonisme de votre
corps. Le corps est paresseux, il n'aspire qu'à dormir : " Le
changement ? Pouah ! Pas pour moi merci ! Je suis très bien comme ça.
Ma petite vie me convient parfaitement ". Pourtant, de la même
façon que l'on n'est jamais assez riche, est-on jamais assez heureux
?
Voyez-vous à présent
la nécessité qu'il y a à débusquer la bête
qui vous harcèle : la peur du changement.
Si vous êtes vigilant
et que vous avez repéré l'ennemi, vous pouvez le combattre. Il
peut vous arriver de perdre une bataille contre votre être corporel, mais
alors vous agirez en connaissance de cause.
Amadouer l'être
corporel
Essayez d'atteindre votre
être spirituel. Décidez de ce qui doit vous guider. Le libre arbitre
ne doit pas rester au niveau de l'inconscient. Vous voulez grandir, mais le
corps se montre récalcitrant ?
Pour le convaincre, mettez
en relief le bénéfice que vous tirerez de votre changement. "
Pourquoi est-ce nécessaire ? Qu'est-ce que cela m'apportera ?
" Il s'agit de parvenir à une prise de conscience émotionnelle
: " Qu'ai-je à perdre ? Qu'ai-je à gagner ? "
C'est ainsi que l'idée fera son chemin et que vous vaincrez.
Le secret, c'est de justifier
l'idée et d'y amener votre cœur en douceur. Exemple : si vous êtes
intimement persuadé qu'il vous faut être en forme, la fièvre
et les palpitations seront sans effet sur vous, car vous avez décidé
ce que vous vouliez.
Pour parer toute contre-attaque,
votre for intérieur doit être en complet accord avec le changement
décidé. Rassurez votre corps. Cajolez-le : " Tu verras,
ça ira. Rappelle-toi la dernière fois que tu as fait un effort,
comme tu t'es senti bien après ! " Soyez encourageant et récompensez-vous
de votre succès.
Et tant que vous n'avez
pas fait l'effort, ne dites pas que ça ne marchera pas. Ne renoncez pas
sur une simple intuition.
Soyez attentif à
l'influence sur vous de certaines pulsions : la quête de confort, le respect
de soi, l'honneur, les passions, la pression sociale, l'argent. Faites particulièrement
attention à faire face à vos responsabilités. Quand nous
commettons une erreur, nous voulons nous excuser de manière franche et
honnête. Mais, nous sommes également tentés de faire comme
si de rien n'était et de nous défiler en disant " C'est
pas de ma faute. "
Là est la source
du conflit. On veut être dur, battant, puissant quand d'un autre côté
on se contenterait bien d'être une chiffe molle. Suivre la voie indiquée
par l'âme ne va pas de soi. Cela demande beaucoup de temps et d'efforts.
Savoir ce que l'on veut
Comprendre une idée
ne signifie pas qu'on est capable de la mettre en pratique. Il est tout à
fait possible de croire en quelque chose et d'agir de manière opposée,
et cela nous arrive quotidiennement. Ne savons-nous pas parfaitement qu'il est
important de manger sainement, quand nous engloutissons notre énorme
assiette de frites ou notre géante barre chocolatée ?
Nos actes sont déterminés
par notre degré de clarté d'esprit. Si nous appréhendons
l'idée au premier degré, nous aurons toutes les difficultés
à la mettre en pratique dans des conditions épineuses.
Avez-vous remarqué,
lors de funérailles, comme les gens se mettent à pleurer au moment
de la levée du corps. Est-ce parce qu'ils ne veulent pas que le corps
s'en aille ? Non. Ils prennent soudainement conscience de la mort, et du départ
définitif du défunt. Au cimetière, ils se remettent à
pleurer au moment où le cerceuil est mis en terre, car ils sentent alors
que tout est bien fini.
Tant qu'il y a un décalage
entre les sentiments et la réalité, on est sur un petit nuage.
Grandir commence dans l'esprit, mais le cœur doit s'investir dans chaque
nouvelle découverte de l'intellect. C'est à cette condition qu'on
peut intégrer ces idées dans sa propre existence.
On trouve insensé
que tant de gens croient en D.ieu mais lui accordent si peu de place dans leur
vie. Ce que nous tenons pour vrai ne doit-il pas faire partie de nous ?
Connaissez-vous comme
votre main.
Comment savoir que vous
êtes sur la bonne voie ? Comment être sûr de ne pas vous tromper
?
Pour développer cette
capacité de discernement, formulez clairement les principes importants
qui doivent diriger votre vie. Dans le judaïsme par exemple, nous supposons
qu'aimer son prochain est une obligation. Est-ce réaliste ? Débattez
de la question avec vous-même :
" C'est ridicule, on ne peut pas forcer à aimer. "
" Si j'ai des enfants un jour, est-ce que je les aimerai ? "
" Bien sûr ! "
" Qu'est-ce que j'en sais ? Je ne sais pas ce qu'ils seront. Ce seront
peut-être des sales mômes. "
" Je les aimerai. On doit aimer ses enfants. "
Intuitivement vous savez
qu'aimer est une obligation, mais l'idée n'est pas simple à concevoir.
Alors, prenez votre temps.
Analysez les concepts primordiaux de la vie et posez-vous des questions profondes
sur l'existence en général et sur son aspect spirituel :
- Quel est le sens de
la vie ?
- Quel est l'intérêt ?
- Qu'est-ce que je pense des hommes ?
- Qu'est-ce que la vie après la mort ?
- Que signifient le bien et le mal ?
- Ai-je un libre arbitre ? Comment est-ce que je l'exerce ?
- Qu'est-ce qui m'attriste ?
- Et D.ieu dans tout ça ?
- Suis-je fier d'être juif ?
- Comment je comprends l'holocauste ?
Certaines de ces questions
vous sont désagréables ? Pourquoi ? Essayez d'analyser.
Ne resservez pas les idées
reçues, sinon ce sera juste du bavardage. Nous avons absorbé,
sans les analyser, tant d'idées toutes faites.
Vérifiez. Prenez
tous les sujets à bras le corps, jusqu'à ce que vous en soyez
complètement maître. Une personne qui sait où elle veut
aller y parvient toujours. C'est comme un missile, s'il est correctement programmé,
il atteint sa cible.
Pourquoi la connaissance
de soi est-elle un élément de la sagesse ?
Vous saurez la vérité
si vous regardez en vous avec honnêteté.
Les émotions
sont des moteurs importants de l'accomplissement se soi. Connaissez-les
et employez-les à bien.
Sachez identifier les
problèmes, c'est déjà un début de solution.
Si vous ne vous y mettez
pas maintenant, vous allez au devant de graves erreurs.
Ne craignez pas de
découvrir qui vous êtes vraiment.
Votre libre arbitre
est un outil qui vous permettra de vivre plus pleinement.
Quand vous êtes
contrarié ou en colère, tâchez de remonter à
la source de votre malaise.
Quand vous avez tort,
reconnaissez-le.
La clé du bon
sens est d'introduire la vérité dans l'être corporel.
N'attendez pas pour
faire connaissance avec vous-même. Vous êtes la personne la
plus fascinante que vous rencontrerez jamais.
Traduction et Adaptation de Béatrice Cohen-Solal