Explosion de joie aux états unis à l’annonce de la mort de celui qui fut à l’origine, entre autre, de la tragédie du 11 novembre.
Le peuple d’Israël chanta lui aussi à la sortie d’Egypte une louange au créateur lorcequ’il vit « l’égyptien mort sur le bord de la mer »
Joie de la mort ou joie de réaliser qu’à travers la disparition des égyptiens disparaissait cette angoisse de leur retour et des souffrances qu’ils auraient de niveau pu infliger au peuple d’Israël.
Cette joie, ou ce soulagement, de savoir que celui qui a mis toutes ses ressources au profit de la terreur, risque de créer un sentiment de confiance dans l’avenir et créer l’espérance de « lendemains qui chantent »
Rappelons-nous alors que nos maitres nous enseignent qu’une graine ne peut pousser que sur une terre fertile, et que la disparition d’un individu n’entraine en rien l’éradication complète de son système. La présence jusqu'à ce jour des théories qui furent le prélude au massacre des juifs lors de la Shoah est là pour nous le rappeler.
La véritable joie n’est pas celle liée à la disparition du « méchant » mais bien plus de celle du Mal !
La Meguilat Esther nous rapporte que ce n’est pas tant la mort d’Haman qui généra de la joie chez le peuple d’Israël mais bien plus la disparition des sombres menaces de génocide qui pesaient sur eux.
La folie destructrice qui se justifie au nom de D ieu ne nous est point étrangère, et c’est avec les mots de « Dieu le veut » que les hordes croisées pillèrent tuèrent et violèrent nos ancêtres.
Ce Dieu prit des noms différents au cours de l’Histoire, il fut celui qui permit de justifier toutes les exactions que la barbarie humaine pouvait réaliser.
Cette violence que l’humain peut déclencher, cette absence de sensibilité par rapport à la souffrance que l’on peut générer chez autrui sont peut être ce que ce terroriste, peut nous « apprendre »
Oui, un être de chair et de sang, comme moi, à mon image peut arriver à une totale deshumanisation. C’est dans le monde des possibles.
Oui, on peut, au nom d’une vérité, se pervertir et pervertir d’autres.
Oui, on peut justifier alors l’injustifiable, et les spirales s’enclenchent et sont sans fin !
Les stratégies qui ne tiennent point comptent de l’autre mais bien plus de l’impact qu’il pourrait avoir ou pas sont bien présentes dans de nombreux univers.
Justice est faite, a-t-on pu entendre dire, et au passage celle-ci saura être instrumentalisée comme il se doit pour conquérir de nouveaux pouvoirs.
En tant que juif nous nous devons d’utiliser l’histoire passée comme tremplin de notre futur et nous dire à l’issue de ce « morceau » d’Histoire :
« Si au nom d’une idéologie un homme est capable de déployer tellement de ressources pour détruire, alors soyons capable à notre tour d’utiliser toutes nos ressources pour construire »
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