Chamberlain et Daladier cèdent à Hitler sur tous les plans, notamment sa volonté d’annexer les Sudètes au détriment de la Tchécoslovaquie. La France et l’Angleterre perdent le peu de crédibilité qu’il leur reste, et justifient ces accords par la nécessité d’asseoir l’opposition à l’Allemagne sur leurs opinions publiques qui sont pacifistes, et par la volonté de gagner un temps précieux où les démocraties espèrent rattraper leur retard sur l’Allemagne en terme d’armement. Quoi qu’il en soit, les accords de Munich consacrent la supériorité stratégique et psychologique d’Hitler sur ses adversaires. Il a désormais les mains libres pour envahir la Pologne. Il sait que les démocraties ne réagiront pas. Sa volonté d’annexer les Sudètes, tout comme la remilitarisation de la Sarre, sont des actions qui poursuivaient avant tout des objectifs psychologiques : convaincre le peuple Allemand de sa capacité à « prendre son destin en main » et à dominer l’Europe ; Affaiblir et diviser les démocraties.