Nés aux Etats-Unis et membres du parti communiste américain, Julius et Ethel ont un procès plus qu’équivoque dans une atmosphère surchauffée par le sénateur Mac Carthy. Condamnés à mort, ils clament leur innocence. De partout dans le monde, des protestations fusent sur la qualité du procès octroyé aux Rosenberg. L’Union Soviétique, qui au même moment termine plusieurs années d’épuration de la culture juive, saute sur l’occasion et participe à une vaste campagne où les Etats-Unis sont accusés de fascisme et d’antisémitisme. Jusqu’au moment de leur exécution, ils clameront leur innocence. Des documents rendus publics après la chute du mur de Berlin confirment que Julius était un espion à la solde de l’Union Soviétique. Toutefois, ces éléments n’ont apporté aucune preuve concernant la transmission d’informations vitales sur la bombe atomique. Julius aurait transmis à l’Union Soviétique des documents sans valeur du point de vue stratégique, à une époque où elle combattait l’Allemagne Nazie avec les Etats Unis.