Pourquoi écrire un livre ?
Depuis des années j’ai le bonheur de pouvoir enseigner et partager ce que j’ai appris avec de nombreuses et nombreux élèves. L’enseignement oral étant très important pour moi, écrire un livre était une forme de défi pour m’obliger à me poser et à repenser un certain nombre de notions que j’enseigne.
C’est une aventure extraordinaire car cela exige un travail extrêmement méticuleux qui m’a beaucoup apporté au niveau personnel.
Et puis surtout, je désirais faire partager à d’autres publics ce que j’ai pu apprendre et ce que j’ai le bonheur et la chance de pouvoir transmettre pendant mes cours.
Les quatre coupes de lait s’adresserait donc à un public différent de celui vos cours ?
Je pense et j’espère que le public des cours achètera ce livre (rires), mais il est évident que ma pensée première est de m’adresser à un public le plus large possible, quelle que soit son origine, car il est important de réaliser que le message de la Torah va bien au-delà de ce que les gens peuvent imaginer. Il concerne toutes les facettes de l’existence et il peut s’adresser à toute personne qui a l’ouverture d’esprit nécessaire pour pouvoir s’y confronter.
Quel est le sujet du livre ?
Le thème essentiel de cet ouvrage est consacré au regard que la Torah porte sur la construction de l’individu à travers la prise de conscience de ce qu’il est, et le travail qu’il effectue sur lui-même. Je développe essentiellement tout ce qui a trait au regard à avoir sur nos qualités, comment les développer et les amplifier.
C’est un ouvrage qui mêle des notions extrêmement profondes, tout en proposant une manière de fonctionner différemment dans la vie quotidienne, afin de créer un véritable équilibre.
Dans un second livre, qui paraîtra je l’espère très rapidement, j’essaierai de développer comment travailler sur des défauts tels que la colère, la rancœur, la jalousie…
Pourquoi l’avoir intitulé Les quatre coupes de lait ?
Si j’étais un bon business man je vous dirais : « Achetez le livre et vous comprendrez pourquoi ! » Ce titre correspond à une de mes histoires favorites sur la manière dont on doit apprendre à donner aux autres. L’idée force de cette histoire, c’est d’apprendre à aller au-delà du mot, de réaliser qu’il y a souvent dans le silence de l’autre une demande non-exprimée et qu’il nous incombe de l’explorer, de la découvrir afin de tenter d’y répondre.
Où trouver votre ouvrage ?
Dans un premier temps il sera proposé dans le cadre des cours et conférences que j’anime. Vous pouvez également le commander sur
http://www.les4coupesdelait.com
L'histoire des quatre coupes de lait
On raconte l’histoire de Rabbi Yossef Ber Soloveitchik de Brisk à qui un fidèle posa la question suivante : « Peut-on remplacer les quatre coupes de vin que l’on boit le soir du seder de Pâque par quatre verres de lait ? » Le rabbin répondit que ce n’était pas possible et fit immédiatement envoyer à la personne des bouteilles de vin et de la viande. S’agissant du vin, les élèves comprirent immédiatement la réaction du rabbin, mais pourquoi de la viande ? Leur maître leur répondit en souriant : « Vous n’êtes pas sans savoir que deux des quatre verres doivent se boire après le repas de fête. Et vous n’êtes pas sans savoir que l’on ne peut pas boire de lait après avoir consommé de la viande. Si cette personne imaginait pouvoir s’acquitter de l’obligation des quatre coupes en buvant du lait, c’est évidemment qu’il n’y avait pas de viande au menu. »