Concernant l'allumage des lumières de 'Hannouca, les sages du Talmud discutent sur la question de savoir si c'est l'allumage qui constitue l'acte de la mitzva
ou si c'est plutôt le fait de poser les lumières allumées à un endroit qui les rend visibles d'autrui à l'extérieur.
La conclusion de cette discussion dans la halacha établit que l'acte central de la mitzva se trouve dans l'allumage lui-même.
Mais il reste cependant important de voir soi-même les lumières,
en plus de leur exposition au monde extérieur.
Dès lors, si un patient est hospitalisé durant 'Hannouca et qu'il
n'a pas la possibilité d'accomplir la mitzva dans son intégralité, il peut se reposer sur l'allumage qu'effectuera son épouse à la maison en pensant à lui, tout en allumant éventuellement à l'hôpital sans bénédiction, selon les modalités qui lui sont autorisées.
Si la possibilité d'allumer de la meilleure manière lui est donnée (i.e. : y compris la possibilité de laisser les lumières allumées le temps minimum (soit vingt minutes après la tombée de la nuit), il est recommandé de le faire, avec les bénédictions.
Enfin, si quelqu'un n'a aucune autre possibilité, le Rav Ovadia Yossef shlit"a autorise l'allumage avec une lampe électrique, dans la mesure où celle-ci est dédiée à la mitzva au cours de 'Hannouca et placée à un endroit dont la vocation n'est pas d'éclairer la pièce mais de remplacer une lumière de 'Hannouca habituelle (la plupart des autres décisionnaires sont en désaccord avec lui sur ce point). Dans ce cas exceptionnel, on allumera sans bénédiction.