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| Voici la suite du premier article du rabbin Blech, "Mel Gibson et les Juifs", écrit après qu'il ait vu ce film très controversé. |
"
Eh bien", me demande-t-on, "avez-vous finalement vu le film ?"
La réponse est à la fois affirmative et négative. Oui,
j'ai assisté à une projection de "La Passion du Christ",
et j'ai regardé l'écran aussi longtemps que j'ai pu, mais lorsque
les scènes de torture franchement sadiques m'ont rendu malade physiquement,
j'ai fermé les yeux. J'avais pourtant été dûment
prévenu par les critiques du caractère sanguinolent du film,
une version des Evangiles digne du marquis de Sade, "une pure invention
masochiste répugnante, un assassinat en direct, prenant le sacré comme
alibi", selon Léon Wieseltier, le directeur littéraire de "The
New Republic". Et pourtant je n'étais pas du tout préparé à ce
que j'allais voir.
Comme le film se terminait enfin et que les lumières se rallumaient
dans la salle, ma voisine, que je ne connaissais absolument pas, se tourna
vers moi et me demanda si j'avais aimé le film. Je n'étais pas
d'humeur à entamer une discussion théologique et je lui répondis
simplement que j'avais été choqué par une telle violence. "Vous
devez être Juif" me répondit-elle.
Sur le moment, je pris cela pour un compliment. Elle avait
probablement voulu dire que j'avais réagi selon la sensibilité juive qui a en horreur
les effusions de sang. Mais le ton de sa voix et les propos qu'elle ajouta
me firent comprendre quel était le vrai problème posé par
ce film qui a déjà suscité un nombre d'articles de presse
sans précédent, et fait d'ores et déjà l'objet
d'un véritable culte. "Les Juifs vont toujours trouver à redire à un
récit qui dit la vérité au sujet de notre Seigneur",
dit-elle.
Et là, j'ai compris. Comment expliquer que les gens viennent en masse,
accompagnés tranquillement de leurs enfants, contempler des images de
cauchemar ? Comment une société américaine qui s'offusque
de la vision fugitive d'un sein (N.d.T.: celui de Janet Jackson) au cours du
Super Bowl, peut-elle rester indifférente en assistant pendant 90 minutes à un
spectacle d'une cruauté inimaginable? Le génie de Mel Gibson c'est d'avoir axé le marketing du film sur l'aspect "expérience spirituelle", le faisant ainsi passer pour une œuvre d'art sacré alors qu'il s'agit d'une production hollywoodienne. La réponse ? Les Américains ont un profond respect pour la religion
et le génie de Mel Gibson c'est d'avoir axé le marketing du film
sur l'aspect "expérience spirituelle", le faisant ainsi passer
pour une œuvre d'art sacré alors qu'il s'agit d'une production
hollywoodienne se cachant derrière le bois de la croix. Il s'élève
au-dessus de toute critique car la salle de cinéma est devenue une cathédrale,
et vous, spectateurs, avez le privilège (tout comme les invités
choisis parmi les membres des églises évangélistes qui
ont pu, depuis deux mois assister aux avant-premières réservées "aux
fidèles") d' entendre la parole de Dieu.
Ne soyez pas dégoûté par l'hémoglobine et le"gore" (ou
même en voyant un corbeau arracher l'œil d'un des deux larrons sur
une croix voisine de celle de Jésus, une pure invention de scénariste)
car Gibson a réussi à faire croire que son "Mel O'Drame»,
c'est tout simplement la Bible, et qu'aller voir ce film en famille est comparable,
sur le plan spirituel, à la messe du dimanche matin
Si vous émettez le moindre désaccord sur cette "Passion",
vous serez catalogué par de nombreuses personnes, non pas comme étant
anti-Gibson, mais comme étant anti-Dieu, un incroyant qui n'a même
pas le droit de s'exprimer car c'est, à l'évidence, un hérétique.
Mais, d'après moi, la vérité la plus importante
qu'il faut proclamer, c'est que ce film n'est pas le Nouveau Testament, que
la voix
de Gibson n'est pas la voix de Dieu et que les Juifs du film ne sont pas les
Juifs de la doctrine de l'Eglise.
Les critiques juifs de "La Passion" doivent faire très attention,
ainsi que certains l'ont justement fait remarquer, à ne pas commenter
la doctrine chrétienne. Il ne nous appartient pas de dire aux autres
ce en quoi ils doivent croire. Mais lorsque Gibson dit à Diane Sawyer
:"Les critiques qui ont un problème avec moi, ce n'est pas réellement
avec moi ou avec le film qu'ils ont un problème, c'est avec les Evangiles",
le moins qu'on puisse dire, c'est que ses propos ne reflètent pas la
vérité évangélique. Ce sont, en effet, les intellectuels
chrétiens qui prennent Gibson à partie pour avoir manipulé les
Evangiles, sur lesquels il dit s'appuyer, et avoir fabriqué un récit
déformé et incomplet; pour avoir inventé des épisodes
qui n'apparaissent dans aucun des Evangiles et pour avoir incorporé,
en les faisant passer comme conformes au Nouveau Testament, les visions de
deux religieuses des 17ème et 18ème siècles.
Un groupe de responsables chrétiens, non-Juifs (voir le "New-Tork
Times" du 25 Février) a déclaré que le film "s’écartait
de manière bizarre du récit des Evangiles… et est d'une
violence choquante".Ainsi que le révérend Philippe Blackwell
le résume : "Mel Gibson dit qu'il s'agit d'une interprétation
littérale. C'est faux. C'est l'interprétation de Mel Gibson".
Quant à la manière dont les Juifs sont traités dans ce
film, il est essentiel pour nous de rappeler que Gibson n'a ni le droit ni
l'autorité morale de s'exprimer au nom de l'Eglise.
Les avis les plus différents s'expriment sur la question de savoir
si "La Passion " est un film anti-sémite. La discussion fait
rage et ne suit pas toujours les préjugés traditionnels des spectateurs.
Certains Juifs sont satisfaits de voir les Romains désignés comme étant
les véritables bourreaux. Certains Chrétiens sont mal à l'aise
en voyant la populace juive exiger la crucifixion de Jésus d'un Ponce
Pilate manifestement réticent. Ce qui est inquiétant dans cette
discussion c'est la haine sous-jacente qui menace de submerger tout dialogue,
une conséquence fâcheuse de l'affirmation de Gibson d'avoir eu "l'aide
du Saint-Esprit" pour dépeindre la réalité, ce qui
place son film au-dessus de toute critique.
La sœur Mary Boys, professeur au Séminaire de l'Union Théologique
de New-York, qui faisait partie d'un groupe "ad hoc" à qui
l'on avait soumis une première version du scénario, avait déclaré publiquement
que cela pourrait ranimer l'antisémitisme. Résultat ? La sœur
Boys a rapporté que non seulement Gibson était furieux, mais
que, depuis que le groupe a émis ces critiques, elle et d'autres membres
du groupe se sont vus attaqués par les supporters du film et accusés
d'être "une bande de soi-disant érudits, ennemis du Christ,
dupes de Satan, et autres qualificatifs que la politesse m'interdit de rapporter
ici". On peut en déduire que s'attaquer à la version de
Gibson, c'est s'attaquer à Dieu lui-même.
Mais en vérité, l'Eglise est du côté de la sœur
Boys. Pour les Juifs qui se servent de ce film pour se conforter dans leur
conviction que les Chrétiens haïront toujours les Juifs, Gibson
a perpétré un crime impardonnable qui réduit à néant
l'un des plus remarquables actes de repentance religieuse collective de l'histoire.
Le concile Vatican II a reconnu la culpabilité de l'Eglise pour avoir,
pendant près de 2000 ans, rendu les Juifs responsables de la mort de
Jésus. Ni les Juifs de cette génération, ni ceux des générations à venir
ne sont en rien coupables de déicide a conclu le concile. En 1988, le
Vatican a publié les "Critères d'évaluation pour
des adaptations de la Passion", qui comportent une liste de neuf recommandations
que toute future mise en scène du Mystère de la Passion doit
utiliser comme guide. Le film de Gibson ne tient compte d'aucune de ces recommandations.
Blâmer "les Goyim" au lieu de Gibson, c'est, pour les Juifs,
ignorer le progrès incroyable qui a eu lieu dans les relations interconfessionnelles.
Le pape Jean-Paul II vient d'accueillir le grand-rabbin ashkénaze d'Israël
en le saluant comme "mon frère aîné". Il a condamné l'antisémitisme
comme étant "un péché non seulement contre l'Eglise,
mais contre l'humanité". Nous ne sommes plus à l'époque
des pogromes et des Croisades approuvés par le monde chrétien
et nous ne laisserons pas un mensonge malveillant nous rendre aveugles à ce
qui est un tournant théologique de l'histoire. Le dommage risque d'atteindre ceux qui vont croire que le bain de sang et les tortures atroces que Gibson donne à voir, vont de pair avec le sentiment religieux authentique. "La Passion" est un film qui devrait faire réfléchir
les Chrétiens, et pas uniquement parce qu'il est infidèle à la
doctrine de l'Eglise. C'est de la pornographie qui voudrait se faire accepter
sous couvert d'inspiration; c'est de la violence dévoyée au service
de la vénération et de l'amour; c'est le message de Jésus
résumé non par les enseignements de sa vie, mais par l'horreur
de sa mort. Ainsi que Peter Rainer le dit si bien : "Le risque véritable
ne concernera pas, je crois, le domaine des relations entre Juifs et Chrétiens,
du moins aux Etats-Unis. Les antisémites n'ont pas besoin de prétexte
pour être antisémites. Mais le dommage risque d'atteindre ceux
qui vont croire que le bain de sang et les tortures atroces que Gibson donne à voir,
vont de pair avec le sentiment religieux authentique.
Le message est également important pour nous. Les Juifs qui ont été perturbés
par le film ont concentré leurs attaques presqu'uniquement sur son antisémitisme
implicite. Mais ce Nouveau Testament "à la Gibson" a un autre
but. La compagnie de production considère qu'elle tient là "peut-être
la meilleure occasion depuis 2000 ans d'aller vers les gens", et projette
de le diffuser dans le monde entier, à l'intention des "incroyants".
Nous serons bientôt submergés par "la Bonne Nouvelle" du
salut pour toute l'humanité "grâce au sang de Jésus". "La
Passion" est passionnément intéressée par la conversion
de ceux qui ne sont pas encore persuadés que la crucifixion est notre
seul espoir de pardon. En fin de compte, "La Passion" ne concerne pas les Juifs, car nous rejetons l'idée même que Dieu puisse être torturé, puisse hurler de douleur, et finalement mourir. Notre meilleure réponse à cet effort missionnaire de Hollywood,
c'est peut-être de nous tourner vers nous-mêmes et de mieux apprécier
la beauté de notre propre foi. Nous devons nous servir de cette occasion
pour dire que, pour les Juifs, la responsabilité individuelle est la
seule voie qui mène au paradis; que nous ne croyons pas que quelqu'un
puisse mourir pour nos péchés, ni que Dieu puisse demander, pour
s'apaiser, la mort de Son fils. En fin de compte, "La Passion" ne
concerne pas les Juifs, car nous rejetons l'idée même que Dieu
puisse être torturé, puisse hurler de douleur, et finalement mourir.
Les Chrétiens, mais aussi de trop nombreux Juifs non pratiquants, ne
comprennent pas le grand problème théologique que nous avons
avec un film qui, d'un point de vue juif, déforme la définition
même de Dieu et la relation que nous avons avec Lui.
J'ai rencontré, voici plusieurs années, Ernest Hemingway. Au
cours d'une conversation très ouverte, le lauréat du Prix Pulitzer
me confia qu'il y avait, dans le Judaïsme, quelque chose qu'il admirait
plus que dans tout autre religion. "D'après ce que j'ai compris" me
dit-il,"le Judaïsme, contrairement au Christianisme dans lequel j'ai été élevé,
est une religion de vie, et pas une religion de mort".
Cette pensée pleine de justesse, est la meilleure raison que nous puissions
invoquer pour justifier le fait que nous ne pouvons pas adhérer à un
film qui a choisi d'illustrer une agonie de neuf heures. "Tu choisiras
la vie", voilà le message qui est au cœur de notre religion.
Un film qui célèbre la mort, produit sous le label "Icon
Films" ne peut que me faire regretter, en tant que Juif, que Gibson ne
se soit pas attaché à l'interdit biblique du Deuxième
Commandement: "Tu ne te feras pas d'images"!
Traduction et Adaptation
de Monique SIAC
Pour en savoir plus sur
le film "La Passion du Christ", voir :
"La Passion du Christ":
Le film et ses repercussions
Mel Gibson et les juifs
La
calomnie meurtrière de Gibson
mais aussi:
Pourquoi les juifs ne croient
pas en Jésus ?
La naissance du christianisme
De
Paul à Constantin |
le Rabbin Benjamin BLECH Le rabbin Benjamin Blech est professeur de Talmud à Yeshiva University (New-York) et il a été pendant 37 ans rabbin de la congrégation "Young Israel" à Oceanside. Il a publié de nombreux ouvrages, dont: "Comprendre le Judaïsme".
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COMMENTAIRE(S) DE VISITEUR(S) | 5 |
D'abord, ce film bat le reccord du film "Titanic".
Jésus se vend bien,
un peu-beaucoup choquant!
Faire des affaires avec Jésus....
C'est un film qui rapporte:
Un film "Jésus-fric".
Je n'irai pas le voir.
L'argent n'a rien à voir avec le rabbi des Evangiles...
Je ne paierai pas pour enrichir ce monsieur.
La violence, non plus, n'a rien à voir avec Jésus,
ou avec les Juifs d'hier ou d'aujourd'hui.
Jésus ne s'est pas défendu.
Les Juifs pendant des siècles ont été non violents.
Depuis la Choa, ils veulent se défendre, ce qui est,
devant l'horreur, compréhensible.
Les non-juifs sont responsables de ce changement.
Il n'a pas eu pour Jésus plus de sang que pour tous les autres crucifiés de son époque.
Toute l'époque était comme cela,
ce fut une mort, hélas ultra banale.
L'antisémitisme, hélas, est lui aussi banal.
Ce film va renforcer la banalité de l'antisémitisme......
J'en demande pardon à mes frères, les Juifs.
Ce n'était vraiment pas utile.
C'est déplorable.
Que Notre Père du Ciel nous aide. je suis d'accord sur certain point avec cet article, sur le fait que Mel Gibson fait de la propagande.
Je suis impatiente de voir le film pour me faire ma propre idée Le message juif monothéiste sorti de la terre sainte à l'époque de JC, a par le fait même qu'il s'adressait à des sociétés paiennes, été diminué et déformé. C'est au 3ème siècle, si je ne me trompe, que l'Évangile a été écrit et que les thèmes chrétiens tel que la Trinité, la réincarnation, etc. ont été définis.
1.Il est temps peut-être pour le christianisme de reviser son histoire et d'analyser ce qui a été créé de toute pièce en ce temps-là.
2.De notre côté, il est de notre devoir de faire connaître au monde chrétien quelle est notre relation à D., la mission qui nous a été incombée, et ce que signifie le monothéisme tel que nous l'avons reçu au Mont-Sinai.
3. Lorsque l'antisémitisme prend une telle ampleur dans le monde, cet antisémitisme que les sionistes d'Israel croyaient à jamais avoir éliminé du monde lors de la création de l'État d'Israel, il est l'expression pour moi d'un message de D. aux juifs.
Avant de réclamer justice face aux cris de 'A bas les juifs', il faudrait que nous regardions notre propre maison. Que s'y passe-t-il? Remplit-on notre mission en tant que juifs? Nous, peuple de prêtres, selon notre Bible, accomplissons-nous aux yeux des nations ce `pourquoi nous existons en tant que peuple? Faisons-nous honneur à D.? C'est quoi cet Israel qui se bat sur cette terre? Qui sont ces juifs, se demandent les nations?
Il est temps pour le monde juif de voir clair en lui-même; Si nous voulons être un peuple parmi tant d'autres, alors pourquoi rester juif? Est-ce pour faire partie d'Holliwood? Pour être de plein pied à égalité des nations en faisant fi de D., de ses lois et de ses préceptes?
Le monde juif est à la dérive et ainsi les nations hurlent leur désapprobation. Allez faire donc comprendre ce langage au juif qui ne sait plus rien de sa propre culture et qui n'est juif que de nom!
Il est peut-être encore temps que les forces vives de notre foi, telle que celle que vous représentez, se fassent entendre haut et fort, pour notre peuple et pour les nations. La Passion de Mel Gibson - 24 Mars 2004 - par Kwint Ruben En tant que pasteur protestant dans la tradition du réformateur français Jean Calvin, je suis très d’accord avec les critiques du rabbin Benjamin Blech qui touchent le contenu du film mentionné.
Je n’ai pas vu ce film et je n’ai pas l’intention de l’écouter à cause des raisons connues. Je ne veux pas non plus financièrement contribuer à un tel film, même si je ne l’ai pas vu. Nous ne buvons pas non plus du poison pour vérifier avec exactitude s’il l’est ou non.
1) Si Jésus est D.ieu, il est interdit de faire une image de Lui (Deuxième Commandement). Jésus, n’a-t-il pas dit Lui-même: «Ne pensez pas que je suis venu abolir la Torah ou les Prophètes. Je suis venu non pour abolir mais pour accomplir», Matthieu 5.17. Le mot grec pour ‘accomplir’ peut être aussi traduit comme ‘épanouir’, tout comme une fleur révèle la plénitude de ses couleurs. Le Deuxième Commandement en fait partie.
2) Avons-nous besoin des images pour croire quand le Nouveau Testament dit en Romains 10.17: «Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole du Christ» et non pas d’une ‘visualisation’ du Christ?
3) La Bible dit à deux reprises qu’il est interdit d’ajouter ou d’enlever de ce qui a été révélé (Devarim/Deutéronome 4.2; 12.32 et Apocalypse 22.18,19). Le même critique s’applique aux autres films qui disent se fonder sur la Bible, comme p.e. Les Dix Commandements.
4) Les belles paroles des responsables religieuses sont vite prononcées. Ce sont les actes qui comptent. Je pense aux nombreux chrétiens inconnus qui ont caché des Juifs en Europe (surtout aux Pays-Bas) au prix de leurs vies pendant la deuxième guerre mondiale. Un vrai chrétien aime le peuple juif et prie pour lui (Romains 9.1-4) et il évitera tout ce qui pourrait mettre l’huile sur le feu dans le conflit politique actuel en Israël, ce qui alimenterait davantage l’antisémitisme. Jacobus Revius, un théologien et pasteur calviniste néerlandais du 17e siècle a verbalisé dans un de ses poèmes (traduits en français): «Ce ne sont PAS les Juifs, Seigneur, qui t’ont crucifié, ce ne sont PAS eux qui t’ont frappé en jugement ou qui t’ont craché au visage... mais NOUS par nos péchés.»
5) Ne devrions-nous pas plutôt investir notre temps et notre argent dans ce qui est positif, ce qui éduque et renforce nos familles pour vrai, ce qui améliore nos vies et celles de nos enfants, et ce qui nous fait approcher du D.ieu d’Israël par l’étude de Sa Parole au lieu de perdre notre temps? Ne soyez pas surpris: la lecture des commentaires rabbiniques sur la Bible et l’étude du Talmud m’ont plus émerveillé et fortifié dans ma foi chrétienne qu’un film dit chrétien quelconque.
Que le vrai Messie de la Bible vienne bientôt dans nos jours! Quel intérêt eu Gibson pour nous soulever le cœur comme il l’a fait ? A mon avis celui de choquer… et de ramasser l'argent. Selon la doctrine chrétienne, Christ a dû mourir pour nous sauver peu importe qui l’a tué ceux qui l’ont fait ont fait la volonté de D ieu. Je suis chrétienne mais j’aimerais vous dire que... vous les juifs vous serez toujours dans mon cœur car je vous aime ! Emettre un commentaire |
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