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Paracha / Le 'Hazan de Lausanne back  Retour

Le 'Hazan sur Ki Tavo

Dans l'énumération hallucinante de tous les malheurs qui nous attendent pour le cas où nous abandonnerions le chemin tracé par l'Eternel, et que nous avons inconditionnellement accepté de suivre jusqu'à la fin des temps, se trouve une phrase étonnante :

"Et toutes ces malédictions l' accableront parce que ... tu as refusé de servir ton Dieu dans la joie et dans l'abondance dont tu as été comblé".

L'homme invoque plus facilement l'Eternel dans le malheur que dans la joie. Pourtant, nos Sages tiennent à préciser que toute manifestation de sentiment religieux provoquée par le chagrin ou par le malheur, tout en ayant une certaine valeur, constitue souvent un acte de pur égoïsme, où la crainte et souvent même la superstition sont les mobiles dominants.

Le véritable croyant servira son Dieu dans la joie, sans la moindre sollicitation.

A maintes reprises, nos Sages nous apprennent que Dieu lui-même est plus à l'aise dans une ambiance de bonheur et de quiétude que dans celle de la souffrance et de l'angoisse.
La Torah est la source intarissable de la vie éternelle, et ce n'est pas dans la souffrance qu'il faut chercher le salut.

Se référer constamment à celui qui " par sa propre souffrance a accepté celle des autres et qui a pris à son compte les péchés de l'humanité ", n'est pas une solution.
Au contraire, c'est un encouragement pour l'homme de continuer à pécher. Faire croire aux hommes qu'il suffit de penser au " Sauveur " quelques instants, donne à chacun cette fausse impression d'être immunisé contre le péché, ce qui stimule ensuite les vils instincts et leur donne libre cours.



A PROPOS DE L'AUTEUR
Zoltan BERKOVITS
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