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Le veau d'or, une question de confiance.

Comment se fait-il qu’un peuple qui vient d’être témoin de tous les miracles de la sortie d’Egypte, des 10 plaies, du passage de la mer, de la Révélation du Sinaï, puisse tomber si rapidement dans le piège de l’idolâtrie?
Episode connu de la Thora, la faute du veau d’or va être un tournant majeur dans l’histoire du peuple d’Israël. Parmi les différentes interrogations que cet événement suscite, une question est évidente. Comment se fait-il qu’un peuple qui vient d’être témoin de tous les miracles de la sortie d’Egypte, des 10 plaies, du passage de la mer, de la révélation du Sinaï, puisse tomber si rapidement dans le piège de l’idolâtrie? Parmi les différentes réponses je voudrais proposer la réflexion suivante.
Confronté aux dix plaies, à tous les miracles du passage de la mer, le peuple juif a littéralement, comme le dit le texte, « vu » la présence divine. La dimension extraordinaire des miracles, la puissance de la révélation au Sinaï, ont fait d’eux des êtres uniques qui ne pouvaient pas ne pas croire après l’expérience qu’ils venaient de vivre. Leur foi en D.ieu n’était plus du domaine de la raison, elle n’était pas le fruit d’un questionnement intellectuel ; elle « était » tout simplement.
Lorsque Moise ne redescend pas exactement au moment prévu du Sinaï, le doute et la peur les envahissent, et ils sont prêts à entendre la proposition du veau d’or.
Traduit différemment, cela voudrait dire qu’une foi qui ne serait basée que sur un ressenti, sans être étayée par une démarche intellectuelle, risque de s’effondrer, face à un moment de doute lié à un événement qui peut nous bouleverser.
Toute la problématique va donc résider dans la capacité de construire des certitudes de manière intellectuelle qui nous amènent par la suite à pouvoir nous confronter aux réalités de l’existence tout en gardant le cap de notre foi. Toute construction qui ne serait basée que sur des ressentis, peut aller en s’amenuisant pour deux raisons différentes : la question qui nous remet en cause et à laquelle une réponse ne peut être proposée de par l’absence d’une réflexion préalable et l’impact émotionnel qui va disparaître et qui ne nous fera plus voir les choses de la même manière et avec la même intensité.
Il est donc fondamental de nourrir notre foi, qui ne peut relever exclusivement du rationnel, à travers une étude, une réflexion et un questionnement constant.
Rappelons nous que la foi se dit en hébreu EMOUNA, terme qui vient de la racine AMEN.
Les trois lettres de AMEN sont l’acrostiche de trois mots :
EL : D.ieu
Meleh : ROI
Neeman : En qui l’on a confiance.
Trois dimensions fondatrices :
Un D.ieu qui a créé l’univers, car en effet tout être créé, révèle un créateur.
Roi, car nous sommes soumis à sa loi depuis le Sinaï
En qui nous avons confiance, en ce qui concerne le but de l’histoire et la venue du Machiah
Tout un programme à explorer…


A PROPOS DE L'AUTEUR
le Rabbin Elie LEMMEL
Après des études en Yechiva (Israel et France) et l'obtention d'une semih'a il dirige depuis 1995 l'association Arakhim France. Il crée en 2000 l'association LEV, le site internet Lamed.fr, et en 2002 la maison de la famille. Directeur du journal VDJ, il intervient régulièrement à la radio et tient une chronique sur ActuJ. Membre du comité d'ethique de RAMBAM france il crée par ailleurs l'émission Chalom RAV sur TFJ. Conférencier international, il intervient sur de nombreux sujets et plus particulièrement sur celui de la famille;
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