Logo Lamed.frhttp://www.aish.comAccueil Lamed.fr
...
.

Paracha

.
...
...
.

Soutenez-nous

.
...
Paracha / Exploration back  Retour

Le "style" utilisé dans cette parasha qui clôture le livre de Vayikra se démarque du style utilisé jusque-là.

Au lieu du récit ou de l'énumération de lois auxquels nous nous sommes accoutumés, Be'houkotaï contient une longue To'hekha, "réprimande".

Ici, la Torah invite l'homme à suivre les lois dans l'esprit et dans la lettre, et le met en garde sur les conséquences encourues s'il abandonne D-ieu et Ses commandements.

C'est l'une des deux principales "réprimandes" (parfois traduites par malédictions) contenues dans la Torah, l'autre se situant à la fin du livre du Deutéronome.

La réprimande à la fin du Deutéronome semble parfaitement adaptée au contexte : juste avant que le peuple n'entre en Terre d'Israël. A la veille de cet immense événement, le peuple Juif va se trouver confronté aux peuplades occupant la Terre Promise et à leur mode de vie. La Torah avertit le peuple d'Israël de ne pas s'écarter des voies de D-ieu.

Par contre, les réprimandes dans notre parasha de Bé'houkotaï ne semblent pas être à leur place, puisqu'elles se situent en plein milieu de la Torah, avec les livres des Nombres et du Deutéronome qui vont suivre, donc bien avant l'entrée en Terre Sainte.
En réalité, à ce moment de l'histoire, les Juifs n'étaient pas censés errer dans le désert pendant quarante ans. En effet, cette sentence n'a été décrétée qu'après l'épisode des explorateurs, épisode qui n'avait pas encore eu lieu à ce moment du récit. Aussi, à la fin du livre du Lévitique, les Juifs devaient se préparer pour entrer en Terre Sainte. Par conséquent, nous pouvons considérer que ces réprimandes se trouvent à leur place, semblables à celles qui vont être énumérées à la fin du livre du Deutéronome.

REPROCHES ET MALÉDICTIONS

La question qui se pose est la suivante : la Torah n'est pas un livre d'histoire qui relate les tribulations d'un peuple antique. C'est le Livre des Commandements dans lequel chaque "histoire" contient des enseignements pour toutes les générations à venir. Or si ces avertissements sont liés à un contexte précis (l'entrée en Terre d'Israël), pourquoi les avoir mentionnés dans la Torah? De plus, cette génération va mourir dans le désert, alors pourquoi la mettre en garde?

Ramban (appelé aussi Na'hmanide) aborde cette question dans son commentaire sur cette parasha :

Sachez que toutes ces malédictions font référence à la destruction du premier Temple. [Ramban Bé'houkotaï]

Selon Ramban, cette réprimande -- qu'il identifie à une malédiction -- se rapporte à la destruction du premier Temple. Na'hmanide ajoute que la destruction du deuxième Temple, correspond à la deuxième série de reproches, listés à la fin du Deutéronome.

Sa source est en réalité, ce passage du Zohar :

On dit que les malédictions dans 'Torat Cohanim' (Lévitique) se rapportent à la destruction du premier Temple, alors que les malédictions énumérées dans le 'Mishné Torah' (Deutéronome) se rapportent au deuxième Temple. Les malédictions dans le Lévitique contiennent des garanties, et montrent l'amour que D-ieu a pour l'homme... Les malédictions dans Mishné Torah, ne contiennent ni garantie, ni mots réconfortants [qu'un jour la rédemption viendra] [Zohar 'Hadash Ki Tavo 59c-60a]

Selon Na'hmanide, il existe un parallèle entre le plan initial que D-ieu avait prévu pour l'entrée du peuple d'Israël sur sa terre, et le premier Temple qui a vu le jour bien des années plus tard. Le plan alternatif pour l'entrée en Terre Promise après quarante années passées dans le désert (les réprimandes contenues dans le Deutéronome) correspondrait à la destruction du deuxième Temple.

En conclusion, ces enseignements ont été certes relatés dans un contexte spécifique, pour une assistance spécifique, mais s'ils sont mentionnés dans la Torah c'est qu'ils contiennent des informations vitales et essentielles pour les générations futures!

 

DESTRUCTION DES TEMPLES

Plusieurs passages dans le Talmud évoquent les causes de la destruction des deux Temples, et celles des exils qui s'en sont suivis. Il est clair qu'une telle catastrophe peut avoir de multiples raisons.

L'enseignement le plus célèbre concernant la destruction des deux Temples est rapporté dans le traité Yoma :

Rabbi Yo'hanan ben Torta a dit : "A cause de quoi Shilo a-t-elle été détruite? A cause de deux choses : l'adultère et la profanation des objets saints. Et le premier Temple, pourquoi a-t-il été détruit? A cause de trois choses : l'idolâtrie, les relations interdites et le meurtre. Mais le deuxième Temple, où ils s'adonnaient à l'étude de la Torah, pratiquaient les mitsvot et la charité, pourquoi a-t-il été détruit? A cause de la haine gratuite, ce qui nous enseigne que la haine gratuite équivaut aux trois fautes réunies : l'idolâtrie, la débauche et le meurtre." [Yoma 9a-b]

Ces fautes, à l'origine de la destruction des Temples, décrites par Rabbi Yo'hanan ben Torta, sont tellement ancrées dans la conscience juive qu'il va falloir, pour soutenir la théorie de Ramban, trouver le lien entre ces fautes et les malédictions énumérées dans la Torah.

L'analyse des malédictions dans notre parasha nous révèle un mot -- "kéri", "contre Moi" -- qui est répété à maintes reprises pour décrire le type de comportement qui mènerait à la destruction :

'Et si vous marchez contre Moi et que vous ne voulez pas M'écouter... [Lévitique 26:21]

Le terme "kéri", "contre Moi" est utilisé pas moins de sept fois, dans un passage relativement court de notre parasha -- Lévitique 26:21, 23, 24, 27, 28, 40, 41 -- alors qu'il n'a jamais été utilisé auparavant dans toute la Torah!

Le mot "kéri" est traduit par "contre Moi" ou "contrairement à Moi" mais vient en réalité de la racine "karé" (ou mikré) signifiant "hasard". Cela signifie que toutes ces terribles malédictions énumérées dans la Torah, arriveront si nous considérons D-ieu comme un "spectateur" de l'histoire, comme si la vie n'était qu'une succession de hasards.

 

L'ATTITUDE DU HASARD


La vision du monde qui résulte de l'attitude de "kéri" est une vision dans laquelle D-ieu cesse d'être une partie intégrante de la vie de l'individu.

C'est le début d'un processus qui peut mener à une conclusion bien plus dangereuse : comme D-ieu est oublié, l'homme se trompe en pensant que la vie n'est simplement qu'une série de coïncidences. Il croit qu'il n'y a aucune main divine qui dirige son histoire personnelle ou celle du monde. La conclusion d'une telle approche est l'athéisme.

La Torah attribue cette vision du monde à Amalek, l'ennemi par excellence du peuple Juif :

Souviens-toi de ce que t'a fait Amalek en route quand vous êtes sortis d'Egypte. Il t'a rencontré en chemin... [Deutéronome 25:17-18]

Le terme "karekha", "il t'a rencontré" est dérivé de la même racine que le mot "kéri".

Rashi explique que le terme "karekha" signifie "par hasard". Le bref commentaire de Rashi enseigne que la puissance spirituelle d'Amalek émane d'une vision du monde selon laquelle tout est coïncidence. Pour Amalek, il n'y a pas de plus grande signification à donner à la vie : un destin aveugle et sans véritable sens.

Quand les Juifs s'enlisent dans un bourbier spirituel, ils deviennent vulnérables à l'attaque d'Amalek. Quand les Juifs se sont comportés comme Amalek, le véritable Amalek est alors apparu.

Les Juifs dans le désert n'ont pas su apprécier la Présence Divine qui les enveloppait et les protégeait, et ils sont devenus leurs propres ennemis; ils sont devenus Amalek. Par conséquent, le vrai Amalek est apparu et les a attaqués. Leur seul recours était de prier D-ieu, une expression explicite de la foi et de la reconnaissance en l'existence d'un D-ieu impliqué dans les affaires du monde et le destin de Son peuple.

Les mains de Moshé font-elles la guerre?... C'est plutôt pour nous enseigner que tant que les Juifs regardaient vers le Ciel, et consacraient leurs coeurs à leur Père dans le ciel, ils étaient alors vainqueurs, et sinon, ils perdaient (la bataille). [Mishna Rosh Hashana 3:8]

La Mishna insiste sur le fait que la victoire n'a pas été obtenue par une quelconque intervention magique de la part de Moshé, levant les mains au ciel pour obtenir la victoire. Non, ce ne sont pas les mains de Moshé qui permettaient au peuple de vaincre, c'est plutôt la prière que le peuple adressait au Créateur.

Les Juifs n'avaient pas pris conscience de l'implication de D-ieu dans leur histoire. Pour réparer ce gouffre qu'ils avaient créé entre eux et D-ieu, il fallait qu'ils adoptent l'attitude opposée : demander à D-ieu de les sauver, n'avoir confiance qu'en Lui, ce qui s'exprime au travers de la prière.

 

UN MONDE SANS D-IEU


Les réprimandes de cette parasha sont en fait une mise en garde : les Juifs ne doivent pas mener une vie basée sur cette philosophie de la "coïncidence", parce que cette approche -- une vision d'un monde sans D-ieu -- est la première étape vers un abandon de toutes les valeurs. Cette idée est exprimée dans une Tossefta, (Shevouot 3:6) qui pose la question : "quel est l'homme le plus dangereux?" La réponse de la Tossefta est : "l'athée." Même s'il est empreint de morale, il est considéré comme étant "le plus dangereux", parce qu'il n'y a aucune base à sa moralité.

Aux yeux de la Tossefta, l'athée peut être moral aujourd'hui, mais sa morale peut demain le conduire au meurtre. Par exemple, la société "morale" actuelle qui a en horreur le meurtre peut ne pas interdire l'euthanasie; bien au contraire, elle peut la justifier.

De même, les Juifs qui ne ressentaient plus de lien avec D-ieu, se sont rapidement détachés de D-ieu au point que l'idolâtrie, la débauche et le meurtre n'étaient plus un tabou, ils étaient même devenus la norme.

L'expression du Talmud à propos de de ce phénomène est fascinante :

(Le Temple a été détruit)... parce qu'ils ne faisaient pas de bénédiction avant d'étudier la Torah. [Nédarim 81a]

On nous dit qu'à cette époque, les Juifs étudiaient la Torah sans relâche, mais que leur faute était de ne pas réciter de bénédiction avant l'étude. Comment une faute si infime a-t-elle pu être à l'origine de la destruction du Temple?

En fait, le Talmud est délibérément succinct. Ce langage concis souligne une "profanation" de ce qui devrait être saint : quelqu'un qui ne fait pas la bénédiction avant d'étudier donne un certain 'statut' à son étude. La Torah apprise de cette façon peut être intellectuellement stimulante, mais elle ne fait pas partie d'un dialogue avec le Divin.

La personne qui peut étudier la Torah (comme la littérature, par exemple) et ne pas sentir le souffle de l'éternité sur son visage, perd une parcelle de l'au-delà; une telle personne passe à côté de la sainteté, l'essence même de l'étude de la Torah.

Seuls ceux, qui dans leur esprit, ont créé une rupture entre eux et l'implication permanente de D-ieu dans leur vie, sont capables d'oublier de faire une bénédiction avant d'étudier. Ils transforment ainsi un rendez-vous potentiel avec le Divin, avec l'Eternel, en un simple exercice intellectuel.

Nous pouvons maintenant reconsidérer l'enseignement de Na'hmanide et la tradition talmudique concernant la destruction du premier Temple. La connexion entre l'attitude de "hasard", du "kéri", et la défaillance morale totale de la société juive qui a mené à la destruction devient plus claire. Ne plus faire de bénédiction avant d'étudier, c'est ne plus penser à D-ieu, c'est ne plus l'impliquer dans nos vies. Cette démarche a finalement conduit aux trois fautes majeures et à la destruction du Temple.

LA HAINE GRATUITE

Cependant, la destruction du deuxième Temple soulève un défi bien plus complexe.

Notre tradition nous enseigne que ce Temple a été détruit à cause de "la haine gratuite" qui s'était répandue entre les hommes. Comme nous l'avons développé précédemment, les "malédictions" contenues dans le livre du Deutéronome sont en rapport avec la destruction du deuxième Temple. Pourtant, la Torah nous précise la raison pour laquelle ces malédictions se réaliseront, et il ne semble pas s'agir de haine gratuite :

Et il t'arrivera toutes ces malédictions, elles te poursuivront et t'atteindront jusqu'à ce que tu sois détruit, car tu n'as pas écouté la Voix de l'Eternel... Parce que tu n'auras pas servi l'Eternel ton D-ieu avec joie et un coeur heureux. [Deutéronome 28:45-47]


La Torah nous précise de façon claire, sans équivoque, l'insuffisance spirituelle qui est à l'origine de ces malédictions : ne pas servir Hashem dans la joie. Pourtant, nous avons dit que c'est la haine gratuite qui a été à l'origine de la destruction du deuxième Temple. Quel rapport peut-il y avoir entre l'absence de joie et la haine gratuite?

Rabbi Yo'hanan Zwieg apporte un enseignement qui pourrait expliquer une telle relation. Il existe un personnage dans la Bible qui est décrit comme ayant ce trait de caractère "joyeux et un coeur heureux" :

Alors, Haman sortit ce jour-là joyeux et avec un coeur heureux. [Esther 5:9)]

Incroyable! C'est Haman, le plus célèbre descendant d'Amalek, qui semble être le modèle du "bon comportement à avoir"!

En réalité, Haman avait toutes les raisons d'être heureux.

Restituons le contexte. La reine venait de l'inviter à un dîner privé avec le roi. Il était au sommet de sa carrière : il n'y avait, dans tout l'empire perse, homme plus riche, plus puissant et plus respecté que lui.

Il vint à la maison, et fit venir ses amis et son épouse Zeresh, et Haman leur raconta sa gloire, et ses nombreux enfants... [Esther 5:10]

Haman avait tout pour lui, rien ne lui manquait. Néanmoins, quand il voyait Mordekhaï refuser de s'agenouiller devant lui, Haman devenait furieux et fou de colère. Après avoir raconté à tous ses proches sa gloire et sa fortune, Haman leur déclare :

Mais tout ceci m'est sans valeur quand je vois Mordekhaï le Juif s'asseoir à la porte du roi. [Esther 5:13]

Analysons la situation "difficile" du "pauvre" Haman. Il est l'homme le plus puissant de l'empire, hormis le roi. Il a une épouse qui l'aime et qui le soutient, il a beaucoup d'enfants, et une richesse incalculable. Il a un problème mineur : un Juif refuse de se prosterner devant lui. Mais Haman a déjà mis en action un plan pour se venger de Mordekhaï. Ce plan prévoit non seulement la mort de Mordekhaï, mais également celle de toute sa famille au sens le plus large du terme : son peuple devra mourir avec lui. L'esprit fou et dément de Haman réclame un holocauste pour "l'affront" d'un seul homme!

Mais la mort prochaine de Mordekhaï et de tous les Juifs n'était pas suffisante pour satisfaire le mal qui rongeait Haman -- il en voulait davantage. Sa haine était tellement dévorante qu'il fit preuve d'une incroyable faute d'inattention dans sa décision d'exécuter Mordekhaï.

Une consultation, même sommaire, des registres du roi aurait montré à Haman qu'il n'était pas judicieux de s'attaquer à Mordekhaï car ce dernier avait sauvé la vie du roi quelque temps auparavant. Mais la colère de Haman était bouillonnante, il avait besoin de vengeance et il en avait besoin immédiatement.

Cette colère accablante va causer la chute de Haman. Il ne pouvait apprécier les cadeaux que la vie lui avait accordés, et ce, parce qu'il était obnubilé et hanté par la colère et la haine qu'il avait envers Mordekhaï.

Il est intéressant de noter que Haman est un descendant d'Amalek et représente la philosophie "Amalécite". Cette philosophie commence par une vision du monde sans D-ieu, et conduit Haman à se considérer lui-même comme une divinité. De ce point de vue, perverse, nous pouvons comprendre sa colère envers Mordekhaï, qui a refusé de s'agenouiller.

La chute soudaine de Haman a été précipitée par sa haine. Sa haine a détruit sa "joie et son coeur heureux." Nous pouvons donc conclure qu'il y a, en fait, un lien entre la joie et la haine gratuite : l'une peut chasser l'autre.

 

UNE PERSPECTIVE BIEN PLUS LARGE


Quand nous analysons ce phénomène sous un angle plus large, un concept intéressant peut émerger : quand les Juifs se sont comportés comme Amalek et ont considéré D-ieu comme "absent", ils ont alors été exilés, et se sont aussitôt retrouvés sous la domination d'un despote Amalécite fou, comme si le message divin était : "si vous choisissez Amalek et sa vision du monde à Ma place, J'accomplirai alors votre souhait."

La justice divine a été rigoureuse. Le peuple qui a vu la vie comme une succession de coïncidences s'est trouvé confronté au représentant en chef de la philosophie de la coïncidence : Haman, qui a immédiatement tiré au sort pour déterminer le moment approprié pour détruire le peuple Juif.

Tout comme leurs ancêtres avant eux, quand les Juifs se sont tournés vers leur Père dans le ciel, ils ont reconnu qu'ils s'étaient égarés, acceptant totalement le joug divin. La puissance que Haman avait sur eux s'est alors totalement dissipée. Les Juifs ont vaincu.

Sur le point d'entrer de nouveau en Terre d'Israël pour reconstruire le Temple, les Juifs reçoivent en cadeau de D-ieu une leçon phénoménale sur le "comportement à ne pas avoir". D-ieu réitère, dans le livre d'Esther, Son message : l'homme doit servir D-ieu dans la joie et apprécier tout le bien qui remplit sa vie. Autrement, l'homme court le risque de transformer sa joie en haine, et le Temple en ruine.

Ne répétons pas cette même erreur. Au contraire, tournons-nous vers l'enseignement de nos Sages :

Qui est l'homme riche? Celui qui est heureux de sa part. [Avot 4:1]

C'est ce bonheur qui est la clef pour Avodat Hashem, "le service de D-ieu". C'est l'absence de joie qui a détruit le Temple. Se comporter envers D-ieu avec joie contribuera sûrement à la reconstruction du Temple.

Revenons sur la conclusion de Rabbi Yo'hanan ben Torta :

Mais le troisième Temple, (que D-ieu fasse) qu'il soit construit rapidement de nos jours... beaucoup de nations se réuniront et diront, allons à la montagne de D-ieu, à la Maison du D-ieu de Jacob... levons-nous et allons jusqu'à Sion, vers le Seigneur notre D-ieu [Tossefta Mena'hot 13:4]

Quand nous cesserons de nous comporter comme les nations du monde et que nous agirons comme il se doit, l'Histoire atteindra son apex, et un jour nouveau se lèvera. La présence de D-ieu émanera de Sion. Et la guerre deviendra un fait du passé. Le monde deviendra un espace joyeux, sans haine, et tout le monde servira D-ieu avec "joie et un coeur heureux". Puissions-nous tous vivre pour voir et participer à la joie de ce jour. Amen!



A PROPOS DE L'AUTEUR
le Rabbin Ari KAHN
Le rabbin Ari Kahn, un disciple de Rav Yossef Dov Soloveitchik, est diplômé de la Yeshiva University. Il se consacre actuellement à l’enseignement à Aish HaTora ainsi qu’à l’Université Bar Ilan, où il est Directeur des programmes pour étudiants étrangers. Il donne fréquemment des conférences aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et en Afrique du Sud pour le compte de cette université et d’Aish HaTora.
  Liens vers les articles du même auteur (38 articles)


Emettre un commentaire
 Nom
 Prénom
 Email *
 Masquer mon email ?
Oui  Non
 Sujet
 Description (700 caractères max) *
 * Champs obligatoires
...
.

Outils

MODIFIER LA TAILLE DU TEXTE
.
...
...
.

Et aussi...

.
...