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Questions liées à land#8217;écologie dans la halakha contemporaineLa halakha (loi juive) légifère à propos d'un grand nombre de soucis écologiques majeurs, comme la prévention de la destruction d'éléments de la nature, la manière de traiter les animaux, la préservation des ressources naturelles, l'occupation des sols, la protection contre la pollution et les nuisances causées à autrui.
Dans le judaïsme classique, on trouve beaucoup de références aux problèmes que nous définirions aujourd’hui comme « écologiques ». C’est ainsi qu’elles figurent, par exemple, dans les deux parties, halakhique et narrative, de la Bible. L’histoire du Paradis, celles du Déluge, des Dix plaies d’Egypte et de la manne comportent de multiples aspects « environnementaux ».
Le Talmud, la littérature midrachique, les responsæ rabbiniques et d’autres textes se réfèrent aussi à beaucoup de problèmes touchant à ce domaine. Ensemble ils présentent une position juive spécifique sur ce qui apparaissait il y encore quelques années seulement comme une discipline séparée.
La halakha légifère à propos d’un grand nombre de soucis écologiques majeurs, comme la prévention de la destruction d’éléments de la nature, la manière de traiter les animaux, la préservation des ressources naturelles, l’occupation des sols, la protection contre la pollution et les nuisances causées à autrui. Si l’on réunissait toutes les halakhoth applicables à ce domaine, et si on les analysait, on se ferait une idée du rôle de l’environnement dans la société civile juive du point de vue légal.
Les responsæ contemporaines ne contiennent cependant que peu de références aux problèmes écologiques. Nous trouverons, par exemple, beaucoup plus de décisions dans le domaine médical que dans celui de l’environnement. Le judaïsme orthodoxe semble considérer aujourd’hui les problèmes environnementaux comme une préoccupation d’ordre général bien plus que spécifiquement juive.
 

LE TABAGISME

Le domaine de la halakha contemporaine dans le domaine écologique n’est cependant pas entièrement désert. Les premières décisions rabbiniques qui s’opposent au tabac remontent à quatre cents ans Parmi les autorités contemporaines, le Rabbin Moché Feinstein interdit de fumer dans des lieux publics. Il prohibe aussi explicitement l’usage de la marijuana. D’autres décisions contre l’usage du tabac ont été rendues par l’ancien Grand rabbin séfarade de Tel Aviv, le Rabbin ‘Hayim David Halévi, ainsi que par le Rabbin Eliézer Waldenberg,
Au cours de ces dernières années, les autorités rabbiniques ont été beaucoup plus nombreuses à interdire de fumer. Citons notamment le Rabbin ‘Ovadia Yossef , ancien Grand rabbin d’Israël, et le Bostoner Rebbe, Rabbi Lévi Yits‘haq Horowitz
Parmi les décisionnaires contemporains, le Rabbin Halévi s’est penché sur un nombre considérable de problèmes touchant à l’environnement, et un grand nombre de ses responsæ concernent l’usage du tabac. Par exemple, quand on demande à un fils d’acheter des cigarettes pour son père, il doit refuser. Si un fils voit son père en train de fumer, il doit l’avertir poliment des risques pour sa santé ainsi que de sa transgression d’un commandement divin.
Dans une autre responsa, on demande au Rabbin Halévi si les rabbins peuvent libérer de son vœu quelqu’un qui a juré de ne pas fumer. Sa position est qu’un tribunal rabbinique ne peut pas le faire, car fumer est interdit pour des raisons de santé .
On a le droit d’imposer à une personne avec qui on partage un logement de cesser de fumer dans les parties communes.

Plusieurs aspects concernant le fait de fumer ont été examinés par le Rabbin Lévi Yits‘haq Halpérin. À son avis, s’il a été jadis permis de fumer pendant les jours de fêtes, c’est parce que l’on croyait que c’était bon pour la santé et pour la digestion. On pensait également que cela améliorait le plaisir procuré par la nourriture. Aujourd’hui, il est généralement reconnu qui fumer est dangereux pour la santé. Le Rabbin Halpérin en conclut que les fumeurs doivent se limiter strictement pendant les jours de fêtes, et qu’ils doivent faire de même pendant tous les autres jours de l’année. Un fumeur devrait toujours savoir que, avec une seule cigarette, il peut compromettre la vie d’une autre personne présente. Il énonce aussi qu’on a le droit d’imposer à une personne avec qui on partage un logement de cesser de fumer dans les parties communes, même si on l’avait toléré dans le passé.
 

LES MANTEAUX DE FOURRURE

Un autre responsa du Rabbin Halévi a trait aux manteaux de fourrure, un problème auquel sont très sensibles les médias dans le monde occidental. Un Israélien lui avait écrit après avoir assisté à un concert de ‘hazanouth au Hé‘hal hatarbouth de Tel Aviv. Une manifestation avait eu lieu à l’extérieur de la salle contre le port de ces manteaux. Les protestataires, qui semblaient être des non-religieux, affirmaient vouloir empêcher les souffrances inutiles des animaux. Quant aux spectateurs de ce concert, ils étaient presque tous des orthodoxes.
Le correspondant ajoutait qu’il avait pensé, initialement, que l’attitude de ces spectateurs exprimait implicitement l’opinion que tout ce que Dieu avait créé, Il avait fait pour la race humaine, et donc qu’il devait être permis à l’homme de chasser des milliers d’animaux afin de s’en vêtir. Il se demandait cependant, à la réflexion, si l’on avait le droit de tuer des milliers d’animaux pour permettre à des femmes d’apaiser leur désir de manteaux de fourrure onéreux, alors qu’elles pouvaient être tout aussi chaudement vêtues avec de la laine.

Dans sa réponse, le Rabbin Halévi analyse l’attitude de la Tora envers les animaux. Il énonce que ce sujet détient une importance morale et idéologique parce que Dieu a créé non seulement homme mais aussi les animaux. Il note que beaucoup de commandements de la Tora mettent l’accent sur une attitude positive à avoir envers les animaux.

Il ajoute qu’il existe des décisions rabbiniques qui permettent de se livrer à la chasse dans le but de manger, mais pas pour le plaisir. Même ceux des rabbins qui autorisent la chasse des bêtes à fourrures ne le font que si l’animal est tué promptement et sans souffrances. Le Rabbin Halévi explique qu’il a vérifié avec un expert que les animaux, très souvent, sont mis à mort de manière très douloureuse. De même, si on a besoin d’un animal à des fins médicales, il n’est permis de l’utiliser que si on lui cause le moins de douleur possible. À la lumière de ces réflexions, le Rabbin Halévi conclut qu’il est interdit tuer des animaux « d’une manière qui leur cause de la douleur, dans le but de s’embellir et de se réchauffer avec leurs peaux. »
 

L’ATTITUDE ENVERS DES ANIMAUX

L’attitude juive envers des animaux a donné lieu à beaucoup de responsæ à travers les âges.

Un des aspects modernes est l’expérimentation animale. Le Rabbin Ye‘hiel Ya‘aqov Weinberg permet cette activité parce que l’élimination de la souffrance et de la douleur chez les êtres humains est plus importante que la prévention de la douleur chez les animaux. Il énonce explicitement que les médecins ne doivent pas hésiter à causer de la douleur aux animaux si elle permet à la science médicale de progresser. Dans un tel cas, l’abstention ne serait pas un acte de piété. Il est permis à une personne pieuse d’être rigoureuse envers elle-même, mais pas dans des cas qui concernent d’autres individus.

Le Rabbin Eliezer Waldenberg estime lui aussi que les expérimentations médicales sont permises, à la condition que l’on déploie des efforts pour réduire la souffrance des animaux. Il considère que les buts économiques ou médicaux importent plus que l’interdiction des destructions injustifiées et celle de causer aux animaux des douleurs inutiles. D’autres autorités rabbiniques se sont également penchées sur ce sujet, et sont parvenues à des conclusions différentes.

La corrida est en totale contradiction avec l’esprit de la Tora.

Dans une de ses responsæ le Rabbin ‘Ovadia Yossef condamne des corridas : « La corrida est en totale contradiction avec l’esprit de notre sainte Tora. Elle est la manifestation d’une culture de pécheurs et d’individus cruels étrangers au judaïsme. » Il insiste sur le fait que l’interdiction de toute cruauté inutile avec les animaux est très sérieuse, ajoutant :

«Quiconque va assister dans un stade à une corrida pour laquelle il paie un billet d’entrée se rend complice de gens destructeurs et apporte son aide à des auteurs de transgressions. »

Interrogé sur la question de savoir s’il est permis d’aller au zoo, le Rabbin ‘Ovadia Yossef répond par l’affirmative, car cela imprègne l’homme d’un sentiment d’admiration pour l’œuvre divine de création. Dans une autre responsa, le Rabbin Halévi se demande s’il est permis de garder des animaux de compagnie dans une cage ou des poissons dans un aquarium. Il décide que ce n’est pas interdit, car cela permet à l’homme d’apprendre à étudier leur comportement. Il en va de même quand on va visiter un zoo. Si l’on tombe sur des animaux rares, c’est là une occasion de réciter la bénédiction où l’on loue D.ieu pour Sa création. Il ajoute que les autorités rabbiniques dans le passé ne considéraient pas qu’il y eût d’interdiction, dès lors que les besoins des animaux sont satisfaits.
 

VéGETARISME

Au cours des dernières décennies, le végétarisme a souvent donné lieu à des discussions, et il existe à son sujet de nombreuses sources halakhiques. Le Rabbin J. David Bleich a examiné le sujet. Il note qu’il existait dans le passé des personnes pieuses qui ne mangeaient pas de viande. Cependant, dans beaucoup de cas, leur choix n’était pas déterminé par des considérations d’ordre éthique, mais par leurs scrupules devant l’application relâchée des règles de la cacherouth des aliments et leur crainte d’en transgresser les lois. Cela a été le cas, indique-t-il, chez les immigrants orthodoxes aux Etats-Unis dans les premières années du vingtième siècle.

Si le judaïsme ne rend pas obligatoire la consommation de la viande, il ne fait pas du végétarisme un idéal moral.

Le Rabbin Bleich relève que ceux qui trouvent répugnante la consommation de viande expriment une vision esthétique plutôt que morale. Un tel végétarisme esthétique est compatible avec la tradition juive. Cependant, si le judaïsme ne rend pas obligatoire la consommation de la viande, il ne fait pas du végétarisme un idéal moral.

En revanche, l’ancien Grand rabbin d’Irlande, le Rabbin David Rosen - lui-même un végétarien - est d’avis que la consommation de la viande, aujourd’hui, est interdite par la halakha. Il écrit : « La cruauté du traitement appliqué aujourd’hui aux animaux dans le commerce de bétail rend la consommation de viande absolument inacceptable du point de vue halakhique comme étant le produit de moyens illégitimes. »
 

PROBLèMES RELATIFS à LA NOURRITURE

Les responsæ du Rabbin Halévi traitent de divers problèmes concernant la nourriture. Interrogé sur la question de savoir s’il est permis de détruire des excédents agricoles pour assurer une stabilisation des prix, il considère qu’il est préférable de les distribuer aux pauvres qui n’ont pas les moyens d’en acheter. Si cela se révèle impossible, ou si on n’en a pas besoin, il n’est pas interdit de détruire de la nourriture « d’une manière respectueuse ».

Dans cette responsa, le Rabbin Halévi interdit de jeter des sucreries non emballées ou des amandes pelées parmi les fidèles lors d’un mariage ou d’une bar mitswa, car beaucoup se cassent et deviennent immangeables.

On a également demandé au Rabbin Halévi s’il est permis d’utiliser de la nourriture d’une manière qui la rendra impropre à la consommation, au risque de devoir la jeter. Il cite comme exemple les légumes que l’on coupe et que l’on peint pour en faire des motifs de décorations, ou la farine dont on fait de la colle. Le Rabbin Halévi est d’avis que cette utilisation est indigne de la nourriture et qu’elle est interdite s’il existe un produit de remplacement approprié.

Le Rabbin Yits‘haq Silberstein examine certains problèmes comme celui de savoir s’il est permis de se débarrasser du vieux pain et de jeter les restes des repas de mariage. Il indique que les gens pieux ne jettent pas leur vieux pain et qu’ils éduquent leurs enfants à ne pas manger que du pain frais. Ceux qui n’ont pas atteint ce degré de piété doivent ne pas jeter le pain avec les ordures, mais le déposer sur le bord de la rue ou sur une haie, et ne pas le détruire. Le Rabbin Silberstein souligne qu’il n’y a aucun péché à ne pas le manger.

En ce qui concerne les propriétaires de salles de réjouissances, il existe de meilleures solutions que de jeter les restes de repas, mais elles exigent plus de temps. Or, selon le Rabbin Silberstein, la « destruction » du temps ne vaut pas mieux que la destruction de la nourriture, d’autant que les pauvres qui viennent la mendier ne se contentent pas de pain. Étant donné que personne ne vient le recueillir et le manger, sa destruction ne constitue pas la transgression d’une interdiction. [Notons qu’il existe à Paris une organisation, MAZON, qui se charge de recueillir les restes des réceptions cacher et se charge de les redistribuer immédiatement aux familles nécessiteuses.]
 

AUTRES PROBLèMES

D’autres responsæ contemporaines concernent des problèmes divers. Le Rabbin ‘Ovadia Yossef s’interroge sur la pratique consistant, notamment chez les Juifs égyptiens, à déposer des fleurs sur les cercueils. Pour éviter de transgresser l’interdiction des destructions injustifiées, il recommande que les communautés qui pratiquent cette coutume n’emploient que des couronnes bon marché.

Le Rabbin Hoché‘a Rabinowitsch a examiné la réclamation déposée par un établissement agricole contre un autre. Le plaignant soutenait que l’irrigation des champs de son adversaire, effectuée à partir d’un réservoir contaminé, causait de fortes odeurs et nuisait à la qualité de vie. Le défendeur opposait que la cessation de l’irrigation lui causerait de lourdes pertes financières. Le Rabbin Rabinowitsch a décidé que, compte tenu de cette perte potentielle, il ne pouvait pas interdire la poursuite de l’irrigation, mais que des efforts devraient être déployés pour réduire les nuisances qu’elle occasionnait.

Le Rabbin Yossef Gavriel Backhofer se demande si le recyclage est un commandement actif, et donc si ceux qui ne le pratiquent pas transgressent l’interdiction des destructions injustifiées. Il voit divers aspects à ce problème. Si tout ce que l’on a à faire est de trier les déchets et les déposer dans un lieu de ramassage proche de son domicile, les jeter ailleurs pourrait être considéré comme une destruction.
 

CONCLUSION

La halakha en matière d’écologie se développera probablement beaucoup au cours des prochaines décennies. Le moyen le plus efficace de parvenir à ce développement dans ce domaine consiste, pour ceux qui se sentent concernés par les problèmes d’environnement, à poser des questions en la matière. Il est probable que certaines autorités rabbiniques seront disposées à étudier ces problèmes et à leur apporter leurs solutions. Lorsque quelques-unes de ces autorités se seront spécialisées dans cette discipline, un grand progrès aura été réalisé.

NOTES

1. Manfred Gerstenfeld, Judaism, Environmentalism and the Environment : Mapping and Analysis. Jérusalem : Jerusalem Institute for Israel Studies /Rubin Mass, 1998.
2. Rabbin Menachem Slae, Smoking can Damage to Health in the Halakha. Jérusalem : Acharai, 1990, p. 36.
3. Responsæ Igroth Moché sur Evène Ha‘ézèr 4, 18. En hébreu.
4. Rabbin Slae, op. cit., p. 41.
5. The Jérusalem Post, 22 juin 1997.
6. Responsæ ‘Assé ekha rav, tome 6. Tel Aviv, 1985, 58. En hébreu.
7. Le rabbin Halévi relève qu’il existe, à propos de ce problème, deux commandements incompatibles entre eux : l’obligation d’honorer ses parents et l’interdiction de « placer un obstacle devant un aveugle ».
8. Ibid., tome 2, 1979, 8. En hébreu.
9. Responsæ Ma‘assé ‘hochèv, tome 3. Institute for Science and Halacha, Jérusalem, 1997, 256-261. En hébreu.
10. Responsæ Mayim ‘hayim, tome 2, Tel Aviv, 1995, 50. En hébreu.
11. Ibid.
12. Responsæ Seridei Eich 3, 7. En hébreu.
13. Responsæ Tsits Eliézer 14, 68. En hébreu.
14. Rabbin J. David Bleich, Contemporary Halakhic Problems. New York : Ktav, 1989, Vol. 3, p. 237 à 250.
15. Responsæ I, 3ème partie, section 66. En hébreu.
16. Ibid. Le Rabbin Yossef énonce que l’interdiction de causer aux animaux des douleurs inutiles est basée sur la Tora. Elle est par conséquent plus grave que celle qui prohibe les destructions injustifiées et que les prohibitions rabbiniques concernant Chabbath.
17. Ibid. Il cite aussi le Talmud (‘Avoda Zara 18b) où Rabbi Chim‘on ben Pazzi explique que le verset : « Heureux l’homme qui ne s’est pas engagé dans le sentier des pécheurs… » (Tehilim 1, 1) visent ceux qui ne vont pas assister à des compétitions entre des bêtes sauvages ou entre des hommes et des bêtes sauvages.
18. Responsæ Yabi‘a omèr 4, Ora‘h ‘hayim 20. En hébreu.
19. Responsæ ‘Assé lekha rav, tome 4, 1981, 69. En hébreu.
20. Rabbin Bleich, op. cit., p. 237 à 250.
21. Mon expérience personnelle tend à me faire partager cette opinion.
22. Rabbin Bleich, op. cit., p. 246.
23. Rabbin David Rosen. Vegetarianism : An Orthodox Jewish Perspective. Dans : Roberta Kaletchovsky, Rabbis and Vegetarianism : An Evolving Tradition. Marblehead, MA : Micah, 1995, p. 53.
24. Le rabbin Rosen n’a pas fait de cette opinion une décision halakhique formelle. (communication personnelle).
25. Responsæ ‘Assé lekha rav, tome 1, 1976, 20. En hébreu.
26. Le Rabbin Halévi cite une anecdote rapportée dans le Talmud (Ta‘anith 20b) : Rav Houna, chaque vendredi, envoyait au marché un messager chargé d’acheter tous les légumes excédentaires restés sur les étals, qui risquaient d’être jetés dans la rivière. Il ne les donnait pas aux pauvres, car ils auraient compté sur eux, ce qui aurait eu pour effet une incidence sur les cours des marchandises. Il ne les donnait pas aux animaux, parce qu’il n’est pas permis de donner de la nourriture humaine aux bêtes. La raison de Rav Houna était que, s’il n’avait pas agi ainsi, les commerçants laissés avec leurs surplus auraient risqué de ne plus livrer de légumes sur le marché.
27. Ibid.
28. Ibid., tome 4, 1981, 24. En hébreu.
29. Rabbin Yits‘haq Silberstein, Hé‘aroth be‘inyane bal tach‘hith. Tsohar. Kovets Torani (1998), p. 48 à 75. En hébreu.
30. Ibid. p. 50-52.
31. Responsæ Yabi‘a omèr, 3ème partie, section 24. En hébreu.
32. Rabbin Hoché‘a Rabinowitsch, Middath haA‘harayouth leNézeq Ekologui beHalakha. Te‘houmin 7. Alon Chevouth : Tsomet, 1986, p. 403 à 409. En hébreu.
33. Rabbin Yossef Gavriel Backhofer, HaMi‘hzour beHalakha. Te‘houmin 16. Alon Shevuth : Tsomet, 1996.

Voir aussiindex.php notre série sur le Judaïsme et l’environnement :
http://www.lamed.fr/societe/nature/752.asp
http://www.lamed.fr/societe/nature/757.asp
http://lamed.fr/index.php?id=1&art=454



A PROPOS DE L'AUTEUR
le Dr Manfred GERSTENFELD
Le Dr. Manfred Gerstenfeld est un expert et consultant en écologie de renommée mondiale, avec un solide engagement dans les affaires juives. Né à Vienne, il a été élevé à Amsterdam, puis il a vécu à Paris d'où il est venu s'établir en Israël avec sa famille en 1968. Outre une formation en chimie et en économie, il a obtenu un doctorat en sciences de l'environnement, ainsi qu'un diplôme de professeur de matières juives délivré par le " Dutch Jewish Seminary ". Au cours des trente-cinq années écoulées, il a rempli des missions de consultant international spécialisé dans la stratégie des affaires. Le Dr. Gerstenfeld a publié plusieurs livres, en dernier lieu celui intitulé " Judaism, Environmentalism and the Environment ". Il a également écrit " Environment and Confusion ", qui a été publié en anglais, en hébreu, en italien et en grec, où il examine l'avenir des problèmes écologiques.
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